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2020 Semaine 32

Siyouzone n’aura pas tardé à enlever son Quinté
Publié le DIMANCHE 09 AOUT 2020


A la manière de Bid Adieu, facile vainqueur la veille, Minotauros a essayé de fausser compagnie au peloton. Mais la vérité d’hier n’est jamais celle du lendemain aux courses et dès le début de la ligne droite le partenaire d’Alexis Badel rentrait vite dans le rang non sans générer quelques remous côté corde. De problèmes de trafic, Siyouzone, en bon fils de Siyouni, n’en a point connu, galopant librement troisième dans le sillage de Kahuna. Déboîté par Maxime Guyon à quelque deux cents mètres du disque, le protégé de Jérôme Reynier, pas très chanceux dernièrement pour son essai dans les gros handicaps sur l’hippodrome du Putois, n’avait pas pour autant bouclé son travail puisqu’il lui fallait encore repousser le top weight Sharik, qui intégrait la catégorie des handicaps en 39 de valeur, et Crisalsa qui produisait un effort remarqué en pleine piste pour s’assurer le second accessit. Palus Argentus, l’autre Marseillais de la course affrété par Christophe Escuder, et Baden Rocks privaient de peu le favori The Good Man d’une place au chaud dans le Quinté alors qu’il affichait une cote de confiance sous les 4/1. Déjà lauréate hier soir à Vichy avec Ursuly, une pouliche de 2 ans prometteuse montée par Antonio Orani, l’écurie de Jean-Claude Seroul fait feu de tout bois aux quatre coins de l’hexagone. Le sérieux d’un entraînement qui n’est plus à présenter y participe il est vrai grandement. Siyouzone en apporte une nouvelle illustration avec un nom qui résonne comme un… « à bientôt ».   


Bid leur a cette fois vraiment dit Adieu
Publié le SAMEDI 08 AOUT 2020


Adoptant dans le Prix de Barneville sa tactique préférée, Bid Adieu a d’abord pris deux, puis cinq et ensuite dix longueurs sur un peloton léthargique qui se disait après tout que le protégé de Romain Le Gal état coutumier du fait, mais qu’il avait toujours été rejoint depuis le 21 septembre 2019, date de son dernier succès à ParisLongchamp. Un an ou presque c’est long, très long à tel point que beaucoup ne se souvenaient plus de la tenue du fils de Pour Moi. Car dans ses bons jours, qu’il est compliqué d’aller le chercher. Ce hongre de 6 ans leur a rappelé au grand bonheur de son jockey Tristan Baron qui remportait son premier Quinté. « Je suis super content. J’en ai les larmes aux yeux » confiait-il à peine le poteau franchi laissant ses quinze adversaires dans l’ombre, ce qui est – nous direz-vous - plutôt bienvenu par ces températures caniculaires. Checkpoint Charlie, toujours à la recherche de son premier événement, était sûrement le premier agacé par ce scenario après avoir remporté le sprint du peloton sous la selle du spécialiste de ce type de tournois, l’incontournable Stéphane Pasquier, qui aurait pris plaisir à agrafer à son palmarès un Quinté supplémentaire. Mais sous le plomb des 61 kg, il n’est jamais évident de combler les huit longueurs qui les sépareront à l’arrivée. En dedans, Maktava finissait en trombe pour subtiliser le dernier accessit à Saint Nicolas, pour qui la fête sera programmée ultérieurement. Replenish, l’un des deux atouts de Stéphan Cérulis, devait quant à lui se consoler avec une cinquième place dans le sillage immédiat de l’élève d’Andréa Marcialis.   


Soirée sans fausse note pour l'écurie de l'Iton
Publié le VENDREDI 07 AOUT 2020


Alors que la réunion de Cabourg, ce vendredi soir, n’en est encore qu’à sa première partie, à l’instar d’un spectacle à l’Olympia, l’écurie de l’Iton concrétisait déjà un joli coup de deux au bout de trois courses en remportant le Prix Bruno-Coquatrix. En plein boom, le tandem composé d’Hugues Levesque et de François Lagadeuc avait en effet emmené Favori de l’Iton à la victoire dans le Prix des Liserons, mais ce n’était visiblement qu’un tour de chauffe avant l’entrée en scène de Express de l’Iton formidablement engagé dans le Quinté du jour. Eawy d’Eole, le préféré des turfistes, sage, semblait pourtant avoir fait la différence quand il se détachait au dernier passage en face, surtout quand on connaît la réussite de Yoann Lebourgeois à Cabourg, mais l’Express de 20h15 est arrivé en gare le premier après avoir déposé un favori qui a subitement mis les freins dans les trois cents derniers mètres, allant même jusqu’à céder le premier accessit à Cectar, l’élève de Mickaël Dollion, un instant pris de vitesse au kilomètre par l’accélération du pensionnaire d’Antoine Lhérété. Comme souvent en Normandie, le wagon des 25 mètres a manqué de charbon, Césario Bello, quatrième, étant le seul à honorer le second poteau pour conclure plus vite que la « filante » Etoile du Perche que David Thomain n’aura pu conduire au firmament. Un Prix Bruno-Coquatrix mouvementé qui n’avait absolument aucun air d’opérette. Deux partants et deux succès pour l'écurie de l'Iton. Une soirée sans fausse note. 


​Les mises au vert estivales de Kévyn Thonnerieux
Publié le VENDREDI 07 AOUT 2020


L’arrivée aux balances de Dakota du Poto, l’un des quatre piliers de la réunion aixoise.

On pensait ce coup du chapeau irréalisable. Et pourtant… Dimanche dernier, à Aix-les-Bains, l’écurie Kévyn Thonnerieux a fait une razzia dans le Trophée Vert en enlevant le Grand Prix, l’épreuve pour les apprentis et celle réservée aux amateurs, glanant même au passage une quatrième victoire. Avec cette jeune équipe, vous n’êtes pas au bout de vos surprises.

Ils sont entrés dans la légende ! Pour la première fois depuis la création du Trophée Vert, Kévyn Thonnerieux a réussi le grand chelem. Avec Dakota du Poto chez les amateurs où Julien Hamelet enchaînait une quatrième victoire consécutive, Dignité que sa compagne Marion Donabedian sublimait chez les apprentis et Espoir de Marny qui dominait de la tête et des épaules le fil rouge de la réunion d’Aix-les-Bains, sans omettre la performance de Darby Kalouma qui orchestrait le premier coup de quatre de l’écurie de Senas, la piste de Marlioz est devenue sienne. Presque sans étonner personne, le jeune entraîneur survolant le meeting estival savoyard depuis plusieurs exercices déjà. Au total, neuf de ses trente-six succès de la saison auront donc été inscrits au pied des Alpes. Un rythme soutenu qui pourrait propulser cette sympathique équipe vers sa plus fructueuse saison (record de 51 succès à battre) que le confinement n’aura pas réussi à impacter.

"Ce que les propriétaires veulent c'est gagner, prendre du plaisir"

« A Aix, nous avons nos repères sur la piste, souligne le spécialiste des lieux. Nos chevaux s’y plaisent et nous sommes de surcroît toujours bien accueillis. C’est important. Toutefois, ce n’est pas en deux claquements de doigts qu’on parvient à gagner des courses. Le travail paie. Pendant le confinement, nous n’avons rien lâché, même si nous nous sommes comme beaucoup posé pas mal de questions. Il ne fallait pas péter les plombs. Je pense que ceux qui ont le mieux géré ces deux mois d’interruption parviennent aujourd’hui à se distinguer. Il a fallu être solide mentalement car les factures continuaient d’arriver. Le plus dur est derrière nous même s’il est probable qu’on connaisse des confinements par région, qu’on nous demande de recourir à huis clos. Le pays est au bord de la banqueroute, on ne peut plus condamner l’économie et les courses y participent. On ne devrait par contre pas échapper à une baisse des allocations l’année prochaine. C’est inquiétant. C’est pourquoi mieux vaut prendre quelques longueurs d’avance ». Et pourtant, Kévyn, Marion et le petit Khoren sont avant tout en congés au pied des montagnes. Des vacances studieuses sans réelles grasses matinées. Quinze petits jours de détente dans une année où le trotteur ne quitte jamais le décor. Une parenthèse banale dans ce milieu où le repos est proscrit. « Ce sont nos vacances dans le sens où l’on mange au resto midi et soir. Nous sommes entourés de propriétaires que nous n’avons pas forcément la chance de voir tout au long de l’année. C’est dans nos gênes de cultiver cet aspect familial avec notre trentaine de chevaux et un petit groupe de clients dynamiques à notre image. Ils croient en nous. Nous nous devons d’être à la hauteur de leurs ambitions. On fait donc en sorte de préparer les choses du mieux possible et ça paie. Ce qu’ils attendent c’est de gagner, de prendre du plaisir. Quand on n’a pas le cheval c’est plus compliqué mais c’est à nous de nous débrouiller pour leur livrer le meilleur compétiteur dans un budget donné, parfois très serré. Nous n’avons pas que des partenaires fortunés, loin de là », reprend Kévyn.

Marion Donabedian, un maillon essentiel

Aucun pensionnaire ne débarque dans les Bouches-du-Rhône par le fruit du hasard. Ils sont analysés, décortiqués, scrutés avant l’achat. Avec Marion Donabedian, experte en la matière, la « Team KT » se trompe rarement. « Marion s’intéresse beaucoup aux réclamers. On essaie avec subtilité de trouver le cheval dont les gains collent avec les aptitudes tout en anticipant les choses à améliorer. C'est juste une question de feeling, de coup d’œil. A Montauban, l’an passé, on avait acheté Ebabiela. Cette année c’était Dakota du Poto, son « Potofeu » comme elle l’appelle. Alors, il n’est peut-être pas aussi doué qu’Ebabiela, on ne prendra sûrement pas 100 000 €, mais on l’a acheté 6000 € avec cette certitude qu’il sera bien rentabilisé. Il ne va pas en rester là. Il peut même gagner chez les pros de la manière dont il s’y prend. Le cas est identique avec Darby Kalouma. Son propriétaire est un associé de l’écurie G.T.A, c’était déjà une chance pour monsieur Torres-Arnau d’avoir un cheval comme Epico Blue, même s’il reste compliqué. On avait investi dans un cheval il y a quelques mois 15 000 €, malheureusement il n’a pas pris un centime. Comme on n’avait pas été chanceux, je lui ai proposé « Darby » qui présentait un gros moteur. On l’a payé 22 000 € mais il les vaut tous les jours. Vu sa course à Aix, on va en prendre 50 à 80 000 € en rigolant. Dans ce métier, on n’a pas le droit de s’endormir. Le renouvellement des forces en présence est l’une des clés de la réussite ». Marion, un maillon essentiel dans la prospérité de l’entreprise et une main de velours dans les pelotons d’apprentis. « Elle est très adroite dans un sulky, reconnaît le boss. Tu ne remportes pas neuf courses dans l’année si tu es nulle. Pour les gens, si tu gagnes c’est que tu as des chevaux déclassés. C’est faux ! Dignité n’est pas une jument simple. Et puis il faut voir la pression qu’elle avait sur les épaules dimanche. Le coup de trois n’avait jamais été réalisé dans le Trophée vert. Elle possédait certes une première chance, mais au niveau de la préparation on ne savait pas trop si on était dans les clous après un petit pépin de santé qui l’avait arrêtée plus d’un mois. Vous savez, les bons drivers sont ceux qui ne perdent pas les courses ». Ces deux-là sont indissociables. Ils se complètent, se soutiennent. L’éclosion de l’un n’est rien sans l’abnégation de l’autre. « On a commencé avec pas grand-chose et depuis on essaie de faire tourner la boite. On tente de faire vieillir les bons chevaux, de les exploiter au mieux sans les abimer pour payer les factures. Avec en filigrane  le respect du cheval ». Où s’arrêteront-ils ? Certainement pas au bout des 2700 mètres de la piste d’Aix. Du reste, la forme appelant la victoire, c’est désormais à Cagnes que les regards de la petite équipe se tournent. « Sans être prétentieux, j’espère bien en gagner deux ou trois avant la fin du meeting azuréen, notamment avec Félicia de Bess dans la Coupe. Ce serait là encore une première pour l’écurie.  On aura l’opportunité d’affronter des rivaux émoussés qui marchent 12’ à tous les voyages alors que les nôtres ont gagné la queue en trompette. En fin de meeting, ça peut faire la différence ». De là-haut, leur ami Philippe Millan, l’un de nos amateurs récemment disparu, poussera à coup sûr dans la ligne droite. Comme au bon vieux temps de Boléro Love de Lou.
 
Fabrice Rougier


Gabi, oh Gabi !
Publié le JEUDI 06 AOUT 2020


Devancée après lutte – et avec les honneurs – par Déesse Noire il y a une quinzaine de jours sur ce même hippodrome d’Enghien, Dona Viva n’a pas manqué son rendez-vous avec le Quinté du jour où elle jouissait d’une position presque miraculeuse en première ligne pour offrir un premier Quinté à son metteur au point. Sans Dominik Locqueneux, qui purgeait son dernier jour de suspension, la drive revenait à Gabriele Gelormini qui incarnait à merveille le joker de luxe dans ce Prix de la Concorde. Si la pensionnaire du professionnel belge n’a pas fini comme un avion, elle avait par contre trouvé la bonne « place » dans le sillage de Matthieu Abrivard et de Diane des Loyaux qui pénétraient en tête dans la longue ligne droite val d’oisienne. Mais « Diane » n’aura pas réussi à gagner son Prix – n’en déplaise aux amoureux de Chantilly se situant non loin de là – absorbée dès la phase rectiligne par sa poursuivante directe qui en un tour de clé se mettait hors de portée du peloton. Dream de Lasserie, déjà lauréat sur ce tracé le 22 juillet, n’a pu cette fois sucer les bonnes roues ce qui n’empêchait pas Romain Derieux de bien conclure en pleine piste pour composter assez aisément le premier accessit devant Cash du Rib qu’il avait déjà dominé le jour de son sacre. On n’en voudra bien sûr pas au protégé de Jean-Loïc Claude Dersoir qui offre généralement des garanties pour trouver un fauteuil dans la bonne combinaison. Clovis Montaval, après avoir connu un petit coup de mou en fin de l’ultime courbe, se relançait néanmoins avec Franck Nivard pour se préserver du retour de Belle Louise Mabon avec qui Damien Bonne avait parfaitement géré la mise en jambes, le talon d’Achille de la généreuse élève d’Yves Dreux. Comme en 2015 avec Rocky Winner et en 2017 en compagnie de Vasco de Viette, Gabriele Gelormini s’empare donc de la Concorde. Des Champs Elysées à celui d’Enghien il n’y a vraiment qu’un pas pour Gabi…  


Bazire et Raffin encore les plus Malouins
Publié le MERCREDI 05 AOUT 2020


Après Romcok de Guez et Tornade du Digeon, à une époque que les moins de 10 ans ne peuvent pas connaître, après le regretté Aubrion du Gers en 2016, Bel Avis en 2017, Cleangame en 2018 et Dorgos de Guez en 2019, Fairplay d’Urzy a à son tour inscrit son nom (et celui de l’entraînement de Jean-Michel Bazire) au palmarès de l’épreuve malouine du GNT, la huitième escale du tour de France 2020 des trotteurs. Associé à Eric Raffin, qui caracole en tête au classement des drivers, le fils de Ready Cash a sagement attendu son heure en cinquième position avant de progresser au bout de la ligne d’en face pour s’en aller défier l’animateur Et Voilà de Muze qui ne lui a pas fait cadeau du succès, loin de là. Bien que résistant, le partenaire d’Hugues Monthulé s’inclinait sous les clameurs d’un public nombreux visiblement supporter de notre sulky d’or en titre. Aligné dans le Critérium Continental cet hiver, le protégé de « JMB » pourrait désormais rejoindre les meilleurs de sa génération dans le Critérium des 5 ans le 29 août dans un état de fraîcheur que n’auront pas tous ses adversaires. Derrière ce duo de luxe, Echo de Chanlecy, rarement drivé par son entraîneur Eric Blot, fournissait une remarquable fin de course que Tony Le Beller, son habituel pilote en déplacement à Vichy, appréciera en vue de ses prochains engagements. Balzac de l’Iton, quatrième, livrait une fin de course tranchante dont Franck Nivard a le secret pour ajuster sur le poteau Derby du Dollar seul outsider ayant trouvé une place au chaud dans la bonne combinaison du Quinté. Seulement neuvième, le maillot jaune Défi Pierji, mal engagé dans la ville aux remparts, attendra pour sa part d’autres croisades.      


Le coup d'Axcelerator
Publié le MARDI 04 AOUT 2020


Sur une piste en sable fibré qui fait la pluie et le beau temps depuis le début du meeting et que les fortes chaleurs n’ont pas épargnée, Axcelerator, muni des fameuses œillères qui le transcendent, a vaincu sans réellement combattre dans le Prix de Pont l’Evêque, le Quinté. Porté par la forme de ses camarades d’écurie chez Christophe Ferland, l’associé de Christophe Soumillon a calqué son parcours sur celui de Furious des Aigles puis, derrière les chevaux de tête au début de la ligne droite, a faussé compagnie à ses quinze adversaires à trois cents mètres du verdict. Seul Heir to a Throne a tenté de suivre cette accélération fatale sans jamais pouvoir inverser le résultat pour finalement se satisfaire d’une nouvelle deuxième place après celle obtenue début juillet à ParisLongchamp derrière Louis. D’une louable régularité (six fois classé dans les cinq premiers lors de ses sept tentatives dans des Quintés), le partenaire de Maxime Guyon devrait donc rester immobile sur le trente-cinquième barreau de l’échelle des valeurs.  Compté à plus de cinq longueurs du lauréat, Marboot retrouvait néanmoins un poids qui pourrait prochainement le rendre encore plus compétitif tout comme Allez Henri, quatrième, à qui un bon numéro dans les boîtes avait été attribué. Un fait suffisamment rare pour être souligné. Enfin, Dassom, cinquième, n’a pu permettre à Grégory Benoist de signer un second succès en 48 h pour Anastasia Wattel après celui de Coronado Beach. Axcelerator aura donc freiné bien des ambitions.
  


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