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2021 Semaine 35

Who's Baaeed ?
Publié le DIMANCHE 05 SEPTEMBRE 2021


On peut le penser invulnérable, surhumain, mais André Fabre ne pourra jamais s’opposer seul aux invasions allemande et britannique. Même s’il restait de loin avec huit victoires l’entraîneur recordman dans le Prix du Moulin de Longchamp (Grp. I). Le mentor cantilien y présentait dimanche Victor Ludorum (Shamardal), propriété et élevage Godolphin, face à cinq quadrupèdes qui ne connaissent pas grand-chose de la langue de Molière. Il a eu beau expliquer à ses camarades devant les stalles qu’il était le vainqueur du « Jean-Luc Lagardère » (Grp. I) en 2019, de la Poule d’Essai des Poulains (Grp I) l’an passé, que son numéro dans les boîtes l’avait desservi il y a trois semaines dans le « Jacques-le-Marois » à Deauville, personne n’a voulu comprendre. Encore moins l’invaincu Baaeed. Si le représentant de William Haggas ne s’était jusque-là distingué qu’au niveau listed dans son fief de Newmarket et plus récemment dans un Groupe III à Goodwood (où il passait quand même six longueurs à El Drama), il a sèchement martelé sur le sol français qu’il revendique désormais le titre de meilleur 3 ans européen. A mi-ligne droite, son jockey James Crawley avait déjà tué tout suspense. Order of Australia restait circonspect au moment de son démarrage mais s’appliquait à conserver l’accessit d’honneur malgré le bon épilogue de Victor Ludorum. L’entraîneur lauréat, exerçant au Nord de Londres, renoue avec son bonheur du 6 septembre 2009 quand il remportait son premier Prix du Moulin de Longchamp avec Aqlaam. Mais s’il est désormais bien connu en France c’est pour avoir enlevé le Prix de la Forêt (Grp. I) à trois reprises de 2018 à 2020 avec le seul et puissant One Master. Programmé le même jour, malheureusement pour lui, l’Arc cache bien souvent le Forêt.


Hastronaute en apesanteur dans le Critérium des 4 ans
Publié le SAMEDI 04 SEPTEMBRE 2021


Décidément, ce samedi 4 septembre nous livre de belles histoires. Après le sacre de Séverine Raimond dans le Critérium des 5 ans, Yannick Henry, l'emblématique entraîneur du Sud-ouest, a lui aussi inscrit son nom au palmarès d'un Groupe I dans le non moins prisé Critérium des 4 ans. Pour y parvenir, il fallait un cheval hors normes, qui ne touche pas terre. Hastronaute, acheté à réclamer 12 111 € un après-midi d'été 2020 à Beaumont-de-Lomagne, allait alors prendre de l'altitude six mois plus tard en s'imposant à Vincennes, déjà presque en patron. "J'y croyais, révèle Yannick Henry. Je n'arrêtais pas de dire à Matthieu que c'était un crack. Il l'a prouvé aujourd'hui". On dit de certains chevaux qu'ils volent, mais Hastronaute, lui, était dimanche en apesanteur dès les premiers mètres. Horace du Goutier et Hokkaido Jiel ont tout tenté pour le faire redescendre de son vaisseau dans le tournant final, mais Matthieu Abrivard a gardé le cap, jusqu'au bout, pour se prémunir du baroud d'honneur de Hanna des Molles et de Hohneck. Une victoire familiale que le mari de Nathalie Henry a longuement savouré avant de l'offrir à son beau-frère. Tout le Sud-ouest a crié, poussé, pour que ce fameux titre obtenu il y a dix ans par Timoko revienne au pays. Yannick et Matthieu savent sortir quand il le faut de la mêlée...


Galius récompense le travail de Séverine Raimond
Publié le SAMEDI 04 SEPTEMBRE 2021


En quelques secondes la carrière professionnelle de Séverine Raimond a pris un envol presque inespéré. Tess de Villeneuve lui avait bien apporté en 2015 un Groupe III en qualité d’entraîneur, avec Yoann Lebourgeois, mais le driver n°1 de l’écurie n’avait pas pour autant dit son dernier mot. Samedi, réservé pour Galius, « Yoyo », comme l’appellent ses plus proches collaborateurs, a vu les choses en grand en prenant les commandes du Critérium des 5 ans à un tour de l’arrivée avant de réaliser un numéro qui allait laisser tour à tour Goulette, Go On Boy et Ganay de Banville sur le carreau parisien. Un véritable exploit pour celui qui avait quand même tenu tête à Gelati Cut au bout de l’hiver. « Je suis très émue d’autant plus que n’avons pas beaucoup de chevaux à l’entraînement. On a bien bossé avec Cyril (Raimbaud, ndlr). Toute l’équipe était à fond pour cet objectif. On a travaillé comme des fous », jubile après coup Séverine Raimond qui a toujours tenu en haute estime celui qu’elle a élevé et qui, en guise de reconnaissance, l’honore presque naturellement d’un premier Groupe I.  Rappelons que Galius avait réussi dès ses débuts à enchaîner douze victoires avant de connaître la défaite dans un Groupe II à Vincennes derrière Gu d’Héripré et Gelati Cut, les deux grands absents de ce Critérium. Galius ne pouvait voir une telle opportunité lui échapper. Succéder à Face Time Bourbon n’est tout de même pas donné à tout le monde.


L’écurie Laurent David en plein rêve
Publié le SAMEDI 04 SEPTEMBRE 2021


Un samedi sur deux Le Veinard s’invite désormais dans la cour d’un professionnel.

Arguant vingt-quatre succès depuis le début de l’année, ce qui en faisait au moment de notre rencontre mercredi sa meilleure saison en vingt-cinq ans d’exercice, Laurent David, dont l’effectif de chevaux dépasse rarement la vingtaine de trotteurs en activité, savoure à peine cette fructueuse période. Faute de temps. Le constant et rigoureux renouvellement de l’écurie plaide en sa faveur. L’instinct, l’oeil et le travail de l’entraîneur font le reste. « Heureusement que nous vivons des années comme celle-ci. Il en faut quelques-unes dans une carrière (rires). Ce sont des heures et des heures passées sur le sulky. On ne les compte pas. C’est un beau métier. Dur aussi. Il ne faut jamais lâcher le morceau sinon on arrête. La concurrence est féroce et les jeunes qui arrivent sur le circuit sont loin d’être maladroits ». Cet Ornais à l’origine des « Dream », notamment éleveur d’Eclipse Dream, qui partageait son premier Groupe en 2017 à Enghien, pense cependant que les prochaines semaines s’annoncent toutes aussi bénéfiques. « Harina Dream et Houle de Rivière vont encore bien se comporter dans leur catégorie, Fanal du Garden pourrait être aperçu à Vincennes même s’il reste davantage un cheval de pistes plates. I Got a Dream va un peu respirer avant d’aborder les prix de séries parisiens. Ice Tea a réalisé un heat très correct au monté lundi à Paris. Il n’est pas exclu de le revoir dans la Capitale avec la selle sur le dos. Gypsie Digeo a été préservée pour son programme au monté cet hiver, Haddock d’Ecouves, qu’on vient de récupérer et avec qui l’on a gagné lundi à Vertou, est un petit cheval sympa. Jasmin de Rivière et Joker Dream ont réalisé des débuts très satisfaisants. Enfin, à 9 ans, Charly de l’Aunay est toujours d’attaque. Ses derniers résultats ne reflètent pas sa valeur. Ses poumons étaient sales. Tout est désormais réglé, mais avec ses gains, rendre à chaque fois 25 ou 50 mètres devient compliqué ». Eclipse Dream quant à elle pouline. Son premier produit, Kassiopee Dream (Clif du Pommereux), vient à peine de découvrir le débourrage. Derrière l’Eclipse se cache peut-être un « soleil » !  

Fabrice Rougier


Girly Béco vient jeter le trouble
Publié le VENDREDI 03 SEPTEMBRE 2021


Le dernier succès de Girly Béco remontait au 18 janvier 2020. Alors à son apogée, la partenaire de Guillaume Martin prenait du black type, comme on dit dans d’autres sphères, en s’affichant lauréate du Prix de Pardieu (Grp. II). Coïncidence ou pas, cette victoire intervenait sur ces torrides 2175 mètres de la Grande Piste, théâtre du Prix H. Ceran-Maillard (Grp.II), quatrième épreuve qualificative au Prix de Normandie programmé le 19 septembre. Une ultime répétition avant le grand jour, les derniers réglages comme un furtif passage aux stands. Maxime Bézier, qui ne manque pas d’audace, a joué son va-tout. Parfois, il faut payer pour voir. L’opportunité lui était offerte. Déferrée des quatre pieds, ce qui ne lui était plus arrivé depuis trois mois, munie d’un bonnet fermé pour la première fois, la fille de Tiego d’Etang prenait le dessus sur Grandvillaise Bleue au début de la ligne droite et confiait à cette opposition que toutes les cartes sont aujourd’hui redistribuées. Chaussée pour sa part, Grandvillaise Bleue, qui résistait à Galla de Manche, ne désespère pas d’inverser le score lors de la grande finale des trotteurs montés de 5 ans.  Quant à Gladys des Plaines, elle a comblé beaucoup de terrain sur ce trio dans la ligne droite, paraissant plus joyeuse que jamais. Gospel Pat, cinquième, avait visiblement besoin de cette rentrée après plus de huit mois d’absence. A 15 jours du Prix de Normandie (Grp. I), qui succédera à Flamme du Goutier ? Si l’on vous demande un avis, osez… une réponse de Normand.


Ecurie Seconde Chance, une chance tout court
Publié le VENDREDI 03 SEPTEMBRE 2021


De gauche à droite, Sarah, Sylvain, Pauline et Anthony, le cœur de l’écurie Seconde Chance.
 
Ils ont à jamais quitté les hippodromes pour bâtir une nouvelle vie. Les chevaux réformés des courses peuvent désormais s’appuyer sur des structures de reconversion reconnues comme l’Ecurie Seconde Chance, l’une des pionnières dans ce domaine. L’établissement du Maine-et-Loire ouvre de jolies passerelles pour regarder droit devant même quand la fin du match est sifflée.

Les années défilent. Les chevaux effectuent leurs douces rotations sur les hippodromes. Nos anciennes gloires, elles, retombent soudainement dans l’anonymat. Soit après un petit souci de santé, une fin de carrière, une inaptitude à la compétition,… Le jeu s’arrête. Mais une nouvelle partie commence. Sylvain Martin en a défini les règles en 2009. A cette époque, #raceandcare, le hashtag du bien-être équin, n’était déjà pas qu’un slogan. Ainsi apparaissait l’écurie Seconde Chance. Les quelques idées jetées sur un cahier deviendront en quelques mois seulement d’utilité publique, une respiration pour les professionnels. « Sylvain s’est soucié assez rapidement de l’avenir des chevaux réformés des courses. L’écurie Seconde Chance, c’est sa naissance. Il ne s’agit pour moi que d’un bébé d’adoption. J’ai rejoint cette aventure en 2012. Mais nous n’avons rien inventé. De tout temps, des chevaux de courses ont rebondi dans le concours complet ou d’autres activités. Ce qui est vrai, c’est que nous intégrons le cercle très fermé des premières structures françaises entièrement dédiées à la reconversion », précise Amélie qui partage bien plus qu’une passion avec son ingénieux mari. Dans leur établissement du Maine-et-Loire, passent entre 200 et 250 quadrupèdes chaque année qui se découvrent une nouvelle vie. Loin des courses tout en restant proches de leur bonheur.

Une remise à zéro des compteurs

Sur un site de 40 ha, 12 ha sont entièrement réservés à nos « anciens ». « Nous disposons d’une carrière avec quelques obstacles fixes, un rond d’havrincourt pour les faire travailler en liberté et leur faire découvrir de petits obstacles mobiles, on a la chance d’avoir beaucoup de chemins pour les sortir en balade. Nous possédons aussi un barn avec des box qu’on utilise le moins possible, car le but est de les remettre dehors et les préparer pour leur avenir, puis également un espace rééducation attenant aux box,… ». Une prestation de luxe pour des chevaux qui le sont tout autant. Mais pas question pour eux de contempler le paysage sans le moindre effort. Un travail pédagogique débute. Une remise à zéro des compteurs. Des ambitions aussi. Ils peuvent ainsi découvrir une nouvelle spécialité durant de longs mois ou de courtes semaines. « Les chevaux sont comme les gens. Ce sont des vivants. Certains ont des capacités d’adaptation incroyables et ils donnent l’impression d’avoir tout compris en trois semaines. Pur d’autres c’est bien plus long. Ceux qui sont prêts physiquement et qui présentent des qualités attendues pour l’équitation classique, peuvent parfois être mis en ligne sur notre site internet au bout de trois semaines. Plus généralement, d’autres exigeront trois mois de travail.  Nous n’avons pas la prétention de fournir aux futurs propriétaires des chevaux complètement dressés. Nos objectifs se limitent à agir sur leur changement d’environnement et sur leurs nouveaux besoins en alimentation. Ensuite seulement vient l’heure du travail. On ne fait pas de la magie, le but étant de comprendre quel type de cheval on possède entre les mains, de savoir vers quelle discipline on peut le réorienter et quel type de cavalier va leur convenir afin de trouver la bonne alchimie. Pour les gens comme pour les chevaux. Etant donné que cet espace-temps est somme toute assez court, on ne les propose qu’à des gens qui ont au moins un niveau galop cinq, six voire sept. S’approprier un pur-sang c’est quand même très différent d’un poney ou d’un cheval de selle » précise Amélie.

"Trouver une maison où les chevaux se sentiront bien, aimés"

Ce retour aux études est assuré par Pauline Tison, une cavalière fidèle à la maison. Comme la demoiselle connaît mieux que quiconque chaque tempérament, elle gère également le secteur des ventes. Jamais très loin, Sarah Alexandre court vers le moindre bobo, Anthony Beaumont assure la partie technique de l’établissement tandis que Tiphaine Leclerc abonde d’informations et de photos croustillantes les réseaux sociaux pour totaliser sur Facebook près de 60 000 followers sur la page Ecurie Seconde Chance. Malgré cette popularité méritée, la durée de passage à l’écurie reste vous l’aurez compris très aléatoire. « C’est un peu comme sur un site de rencontres (rires). Certains resteront dix jours, d’autres dix mois. Le plus important est de leur trouver une maison où ils se sentiront bien, aimés. Qu’importe le temps que ça doit prendre », poursuit-elle le nez plongé dans les comptes après avoir déposé la relève des Martin au poney-club. Une vie de passion qui voit forcément éclore de belles histoires. Comme celle de Tigre d’Or, vainqueur de listed-race. « Il avait ses petites manières, un tempérament particulier, une personnalité incroyable. Il était très attachant. Nous l’avions eu à 7 ans.  Aujourd’hui, il en a 15 et vit heureux entouré de propriétaires formidables qui nous donnent fréquemment de ses nouvelles. Cohabitent dans notre activité deux sortes de belles histoires : Il y a celle du cheval qui n’était pas fait pour les courses et qui devient un bon partenaire de concours. Comme par exemple Ultramaille qui a tourné au niveau international, et a controrio celles d’anciens petits champions qui ne font rien d’exceptionnel aujourd’hui, mais qui ravissent leurs nouveaux entourages. Evidemment, chaque cheval compte quand il arrive à la maison. On se doit de faire de notre mieux ou plus modestement de faire notre job ».

Fabrice Rougier


Chancellery et Agave soigneusement Fabre-iqués
Publié le JEUDI 02 SEPTEMBRE 2021


Les Prix de Fontenoy et de la Cascade, respectivement pour poulains et pouliches de 2 ans, mettent depuis quelques décennies aux prises de beaux bébés. Pour fabriquer cette jeune génération, la France a un génie, André Fabre. Sur les dix dernières éditions, le mentor de Chantilly avait avant jeudi capitalisé quatre Prix de Fontenoy dont le dernier en 2019 avec Victor Ludorum qui remportait un mois plus tard le Prix Lagardère (Grp.I). Chancellery suivra t’il le même chemin ? Il en prend en tout cas la bonne direction après avoir assommé le perfectible Hypotenus qui cédait l’accessit d’honneur à Woozle. Chez les demoiselles, Agave, engagée avant même ses débuts dans le Prix Marcel-Boussac (Grp. I) l’un des événements du week-end de l’Arc, a également justifié la confiance que lui témoignait André Fabre en s’imposant de bout en bout, tout en contrant et usant au train Singforthemoment et Mqse de Sévigné. Dans cette épreuve, Zarkava avait imprimé il y a 14 ans le premier de ses sept succès ponctués par un Arc de Triomphe. André Fabre s’installe donc confortablement avant les grands Critériums. Mickaël Barzalona, leur inconditionnel jockey, aura de quoi se chauffer tout l’hiver, lui qui ce jeudi a pourtant coupé du bois en remportant les trois premières épreuves du programme de ParisLongchamp. De quoi refroidir Théo Bachelot et Maxime Guyon !


Hucello rouvre les portes d'Auteuil
Publié le MERCREDI 01 SEPTEMBRE 2021


Si les sauteurs apprécient la réouverture d’Auteuil, après un été chargé du côté de Clairefontaine, les estivants, eux, se replongent déjà dans leurs photos de vacances. Un contraste auquel on finit par s’habituer. Mais pensons à ceux qui n’ont pas eu la chance de partir. Comme Hucello, par exemple, déjà lauréat fin juillet d’un handicap dans le Calvados. François Nicolle ne lui a pas vraiment laissé le loisir du repos. Propulsé mercredi rapidement au rang d’animateur par Lucas Zuliani, ce fils de Jeu Saint Eloi, aux sauts qui rappellent la merveilleuse L’autonomie, a bien failli laisser son compagnon de route sur le tarmac dans la ligne d’en face avant de s’envoler, le poids aidant toutefois, vers un succès qui en appellera d’autres. Laisser les clés du temple de l’obstacle à François Nicolle… on finit par s’habituer. Du Grand Art, comme l’écurie basée à Saint Augustin nous en livre depuis quelques années déjà. Dix victoires la sépare désormais du tandem Lageneste/Macaire. Sans transition, du Grand Art, comme le nom du lauréat du Quinté, le fameux Prix Jean-Bart qui héberge dans son palmarès quelques pointures de la discipline. Le protégé de Jean-Philippe Dubois, aussi régulier en plat que sur les balais, s’offrait dans cette listed-race prisée un premier titre de prestige sur les haies parisiennes tout en laissant, sur une simple accélération entre les deux ultimes difficultés, Dentor des Obeaux à dix longueurs. Félix de Giles en a remporté des plus difficiles…


Soumillon à la sauce dieppoise
Publié le MARDI 31 AOUT 2021


Depuis le 1er juillet, la casaque de Bernard Giraudon s’est installée à cinq reprises au sommet des podiums. Une réussite que le propriétaire, dont les représentants sont disséminés, a intégralement partagé avec Fabrice Vermeulen. Si Pretty Tiger, vainqueur du Prix Eugène Adam 2021 (Grp. II) semble tirer tous ses voisins de box vers le haut, il en est un qui apprend son métier peut-être plus vite que les autres. Déjà concerné pour ses débuts à Deauville, battu par Topgear, Rebel Path et Lifetime, tous ayant répété depuis, Ivory Spring retrouvait ce mardi du côté de Dieppe, armé d’un esprit de revanche, le doué Awl Rite Bloom qui lui avait passé deux longueurs à poids égal sur l’hippodrome de La Touques. Ce sont justement ces deux-là qui ont cette fois rangé leurs tabliers de figurants pour jouer les premiers rôles. Cristian Demuro tentait longuement après avoir donné le tempo de résister à un partenaire de Christophe Soumillon qui écrasait finalement ce maiden en ligne droite de tout son poids. Trente minutes plus tôt, le crack jockey belge avait aussi dégainé dans le Quinté avec Milord’s Song pour l’entraînement de Stéphane Wattel. Bien avant de remporter le cinquième rendez-vous avec Black Hawks pour devinez-qui ? Fabrice Vermeulen, portant cette fois les espoirs de l’écurie Benoît Roualec, déjà auréolée quatre jours auparavant à Clairefontaine grâce à Miss Media. En état de grâce, ce diable rouge de « Soumi » ne laissait même pas la dernière épreuve à ses adversaires. Kolka lui offrait son quatrième succès de la réunion. Cela s'appelle mettre ses adversaires à la "Dieppe".


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