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2021 Semaine 37

Gladys des Plaines, Présidente à 4 ans, Reine des 5 ans
Publié le DIMANCHE 19 SEPTEMBRE 2021


Sa ligne droite dans le Prix Céran-Maillard (Grp. II), lors de son ultime course préparatoire, ne laissait planer aucun doute sur son degré de forme. Quatrième en dilettante, Gladys des Plaines avait déjà le Prix de Normandie (Grp. I) dans un coin de la tête. Autant que l’entraîneur Gilles Curens et le jockey Mathieu Mottier qui vivent aux côtés d’Augustin Radu et de sa fine équipe d’associés un véritable conte de fée. Et ces gens-là, méritants soient-ils pour se retrouver sur le toit du monté en étant partis de presque rien, avaient ben conscience qu’une belle campagne s’ouvrait à la Présidente de l’année 2020. Quand la fille de Opus Viervil peut dominer, émoussser ses adversaires, rares sont les wagons qui peuvent s’accrocher à la locomotive. Ainsi, à l’image de son plus beau trophée, bien que plus tardivement, la belle Gladys a haussé le ton dans la descente, puis s’est appliquée, tel un rouleau compresseur, à aplatir l'opposition et conserver Granvillaise Bleue à distance sans lui laisser la moindre possibilité d’affrontement. Gangster du Wallon regagnait du terrain pour s’afficher troisième sans réellement espérer mieux. Challenger dès son plus jeune âge, Présidente à 4 ans, Reine des 5 ans, Gladys des Plaines mériterait désormais d’entrer dans la légende de la spécialité. A quatre mois du Cornulier, Gladys et ses supporters sont assurément dans le bon tempo.   


Tome 2 dans les Quintés pour Jeri
Publié le SAMEDI 18 SEPTEMBRE 2021


Gérald Mossé n’a pas forcément joué au chat et à la souris, samedi à Saint-Cloud, pour permettre à Jeri d’enlever son déjà deuxième Quinté après celui glané en plein mois d’août à Deauville. Non ! Le jockey d’expérience a simplement donné le parcours parfait. Le cheval entraîné par Mikel Delzangles a ensuite pris sa part de responsabilité en entamant son effort en pleine piste à trois cents mètres du but pour déborder plus vite qu’il ne faut pour l’écrire l’étonnant Kemoco Bello (60/1). Le partenaire d'Alexis Pouchin ne concédait les accessits qu’aux abords du poteau au profit de Goldino Bello, qui échouait d’un rien pour le titre, et de Go To Hollywood. Mon Ami l’Ecossais, timide favori, évitait le pire en concluant cinquième. Lourdement pénalisé suite à ses deux victoires estivales, Jeri cloue donc le bec à ceux qui le pensaient surclassé en valeur 40. Le protégé du Haras des Sablonnets et du Haras Bonne Chance, qui l’a élevé, devrait désormais être aperçu au niveau listed. Et l’on ne maîtrise pas franchement ses limites. Quand ça « souris », et c’est bien le cas pour nombre de pensionnaires de l’écurie Mikel Delzangles, les chats ne dansent plus.


Estelle Dessartre et Benoît Vassard pour le meilleur
Publié le SAMEDI 18 SEPTEMBRE 2021


Malmenée en 2019, alors qu’un virus frappait l’intégralité de son effectif, Estelle Dessartre oeuvre depuis d’arrache-pied, dans son établissement de l’Orne, au redressement de son entreprise. Après Hanielle Crépin qu’elle emmenait comme une grande jusqu’au poteau il y a un mois à Saint-Malo, Gravity Absolute a enregistré lundi le dixième succès de l’année d’une écurie bicéphale. « Cela fait déjà un moment que nous travaillons en couple avec Benoît Vassard. On a réussi à trouver un équilibre même si ça n’a pas toujours été facile. Il y a 2 ans, on s’est beaucoup questionné. Rien n’allait dans le bon sens. Quand tout s’enchaîne, rapidement on a du mal à payer les factures. Notre complémentarité nous a beaucoup aidés. Quand l’un a moins la gnaque, l’autre prend le relais. Nous sommes sortis ensemble de cette spirale pour réaliser une excellente année 2020 malgré le confinement. Depuis, tout va mieux même s’il faut toujours se méfier. On est dans une bonne passe, autant s’y engouffrer ». A la tête d’une petite structure de vingt âmes, Estelle compte plus que tout sur sa génération des 4 ans et son porte-drapeau Harvest de Bulière. « L’idéal serait de finir l’année en beauté dans le Critérium Continental programmé le lendemain de Noël. On va tout faire pour qu’il arrive au top. Il a désormais pris son travail du bon côté. Il est devenu brave, sérieux en course. Il fait tout ce qu’on lui demande, il a un cœur énorme. Il s’en est fallu de peu pour qu’il décroche notre premier Groupe. Récemment dans le Critérium des 4 ans, ça s’est malheureusement mal goupillé. Il aurait dû finir selon moi plus près que cinquième. Il dispose d’une course fermée le 26 septembre. Nous envisagions de l’arrêter un peu, mais comme il est en super forme, on en profite. Hermione du Léard n’a pas un bon programme. Ce sera mieux l’an prochain. Hook Up Absolute a connu de gros soucis de santé. Désormais, avaler la Grande Piste de Vincennes lui est compliqué. On va le diriger sur la province voire le laisser tranquille cet hiver. Hanielle Crépin va bien vieillir. Notez-là ! La chance n’a pas souri à Gravity Absolute cette année mais elle semble rattraper le temps perdu. Alexis Collette l’a super bien montée à Caen. On a du mal à retrouver le Foxtrot de Bulière qui réalisait avec Eric Raffin de superbes perfs à Vincennes. Ses derniers exercices le montrent toutefois en regain de forme. Enfin, Comtesse du Clos est toujours là, même si sa fin de carrière approche. Elle va pouvoir pouliner. Avec Bob, ils furent les premiers à nous propulser sur le devant de la scène parisienne. Elle a aussi permis à Benoît de remporter son premier Quinté. Aujourd’hui, avec ses gains, elle affronte des lots relevés, mais elle donnera toujours son maximum ».
 
Fabrice Rougier


Mieux qu'un compte rond pour Bertrand Lestrade
Publié le VENDREDI 17 SEPTEMBRE 2021


Vendredi, à Auteuil, alors que les douze coups de midi venaient à peine de retentir, le jockey d'obstacle Bertand Lestrade noircissait une nouvelle page de son palmarès en enregistrant sur Starlet du Mesnil la 900ème victoire d'une incroyable carrière. Comme derrière chaque victoire se cache une petite histoire, elle est intervenue sous les couleurs de la famille Devin, ces mêmes propriétaires qui lui avaient permis en juin 2020, grâce à Magrudy, de savourer les premiers mets du Chef Nicolle. On prend donc la même équipe et on recommence.Mais le multiple "cravache d'or", trois fois lauréat du Grand Steeple-chase de Paris et tenant du titre après les deux dernières éditions enlevées par Docteur du Ballon, s'est aussi durant plus de dix ans exprimé aux côtés d'un Guillaume Macaire alors à son apogée. Son troisième Grand Steeple, certes plus lointain, il le doit justement à Bel La Vie en 2013, un hongre qui, trois ans plus tôt, lui avait déjà renvoyé toute son empathie en lui servant le Prix Renaud-du-Vivier, son premier Groupe I. Viendront bien plus tard et consécutivement Whetstone et Goliath du Berlais, tous deux majors de la promotion des 4 ans sur les "gros" dans le "Ferdinand-Dufaure". La liste des 900 titres serait bien trop longue à détailler même si au rayon classique on n'oubliera pas Hermes Baie, notre meilleur 4 ans sur les balais. Bertrand Lestrade s'est au fil des années installé à Auteuil. Comme la statue d'Al Capone II. Deux êtres aux rôles différents qui ont su promouvoir les courses. A l'instar de "Petit Chat", Bertrand, toujours souriant et disponible, n'a jamais déçu ses supporters. Il leurs dédiait même en fin de réunion sa 901ème victoire, pour l'entraînement de Jean-Philippe Dubois, sur Super Alex. Super Bertrand !     


Philippe Decouz, le meneur de jeu
Publié le VENDREDI 17 SEPTEMBRE 2021


L’information est tombée au cœur de l’été. Philippe Decouz a quitté le Centre d’entraînement de Chazey-sur-Ain pour s’installer à Chantilly. Un nouveau souffle après dix ans d’une carrière d’entraîneur rondement menée. Ce Savoyard, plutôt discret, veut désormais gravir les monts de la discipline. Avec le footballeur Antoine Griezmann et quelques clients fidèles pour compagnons de cordée, rien n’est impossible !

« Ce qui compte à mes yeux ce n’est pas de briller mais de construire quelque chose de stable pour mes propriétaires en termes de résultats, de qualité de travail et de prestations. Sans se précipiter, sinon le château de cartes s’effondre ». La phrase caractérise à elle seule Philippe Decouz. Un entraîneur qui ne cède pas à la furie médiatique. Un homme franc, discret, dont chaque mot, bien pesé, de par sa lucidité, est presque lu. Loin du strass, le mentor refuse le stress. Il s’applique tout en rigueur à chasser les démons du galop pour ériger sa carrière sur des fondations stables. Après dix ans d’activité, celui qui avait exploré la sphère hippique d’extérieur en intérieur avant de s’installer en 2011 sur le centre d’entraînement de Chazey-sur-Ain peaufine sans relâche ses plans.

"J'en fais un challenge personnel"

Certains avancent, lui court. « Sur les cinq dernières années, j’ai tenté de cibler au mieux les engagements. On travaille avec du vivant. C’est une belle école d’humilité. On se remet sans cesse en question. On essaye de faire au mieux. Mais avec les chevaux, on ne peut pas toujours avoir raison. Je savais avant de me lancer que ce ne serait pas facile. Je suis resté 6 ans à France Galop à la direction des courses, donc j’avais vraiment un œil très critique, dans le bon sens du terme, sur la profession dans son ensemble, mais aussi sur l’institution de façon globale. J’avais travaillé auparavant chez des professionnels comme Stéphane Wattel, au coeur des élevages également, donc je connaissais les méandres du métier. Mais j’en fais aussi un challenge personnel. Je suis Savoyard d’origine, j’aime beaucoup la montagne et notamment l’alpinisme, même si je le pratique de moins en moins. J’essaye toujours d’atteindre le sommet ». Des progressions souvent longues, douloureuses, à la seule force des mains et de l’esprit. Mais dans cette escalade hippique, Philippe n’oublie jamais ses camarades de cordée. « Les résultats traduisent le travail d’une équipe. C’est du capital humain auquel on additionne du capital équin. Seul, on ne parviendra jamais à dire qu’on est le meilleur, le capitaine. J’essaie simplement de reproduire ce que j’ai appris, mais avant toute chose de faire comme je le souhaitais, et ça m’a porté plutôt chance. J’ai mis du temps avant de trouver une stabilité à la fois avec mes propriétaires et avec mon personnel », poursuit ce quadragénaire que les plus grands observateurs du plat avaient rapidement vu comme l’avenir de Chazey.

Une trentaine de boxes à Chantilly

Décisif, souvent visionnaire en salle des ventes, éleveur averti, petit à petit Decouz a fait son nid dans la région lyonnaise. « J’ai élevé Go Athletico, lauréat de Groupe, au même titre que Vauban qui a gagné au niveau listed. Do Ré Mi Fa Sol, troisieme du Malleret (Grp. II) et gagnante de listed, fut une bonne pouliche achetée aux ventes, Imperiator, mon premier bon élément avait été acheté 5000 € sur le bord du ring avant de remporter le « Montenica ». Ma carrière avait débuté avec deux ou trois élèves sympas qui ont contribué à me mettre en lumière. Mais la lumière ne suffit pas pour réussir. Ce secteur exige de la constance. Il est impératif de s’installer durablement. Et c’est ça le plus dur », reconnaît Philippe Decouz. Alors, plutôt que d’attendre un coup de pouce du destin, l’Alpin a souhaité prendre les devants. Quitte à s’éloigner un peu plus du Mont-Blanc. « J’ai fermé mon antenne de Lyon le 31 juillet dernier avec un petit pincement au cœur. J’y ai quand même effectué mes débuts d’entraîneur. Comme tout début, on en garde une saveur particulière. La totalité de mon effectif est désormais à Chantilly où j’occupe une trentaine de boxes. C’est un second souffle. Un pallier. Je n’aime pas le mot « rêve », mais force est de constater qu’on rêve en permanence dans ce métier. Quand on sort d’un bon galop le matin, on peut se permettre de rêver un peu. Mais le rêve n’existe pas sans somme de travail. Il faut rêver mais garder les pieds sur terre. Pour gagner un Groupe I, croyez-moi qu’il faut un drôle de cheval. Mais je ne désespère pas, c’est un peu l’objet de mon transfert d’activité afin de pouvoir gagner en qualité. Avec Antoine Griezmann, on gère aujourd’hui une écurie aux effectifs grandissants. Il a fait des investissements, au trot comme au galop, et au bout d’un moment ça finit par payer. Le but consiste à présenter des partants dans les classiques et de monter gentiment les étapes quand les chevaux en dévoileront les capacités. Je n’entends cependant pas devenir une écurie mammouth. J’ai besoin d’être au contact des chevaux. Quand on en entraîne une centaine, c’est compliqué de tous bien les connaître. Il faut un très bon staff, une organisation en place. Je préfère cultiver une dimension humaine. On a pris nos marques sur nos nouvelles installations. Les résultats le prouvent déjà. A nous d’entretenir cette dynamique ». Avec Philippe Decouz, l’international français a, c’est une certitude, trouvé un excellent meneur de jeu. Avec un sens inné du collectif. Un partenaire à son image.

Fabrice Rougier


Port Deauville avec plaisance
Publié le JEUDI 16 SEPTEMBRE 2021


Près de 3 ans après être passé des boxes marseillais de Jean-Marc Capitte à ceux de Franck Forési, Port Deauville a enlevé ce jeudi à ParisLongchamp son deuxième Quinté. Un coup de foudre entre le fils de Dunkerque et l’entraîneur phocéen est rapidement né et se traduisait pour leur première sortie commune par un succès à Vivaux. Un premier handicap où il apparaissait en 25 de valeur. Loin de savoir qu’il allait devenir un véritable métronome dans cette catégorie pour le moins exigeante. Franck Forési l’a depuis modelé, endurci en province, accompagné tout en douceur vers les sommets pour remporter ce Prix de Sainte-Opportune, son premier titre sur l apiste du Bois de Boulogne. Si l’on encense le compétiteur, tout aussi efficace du reste sur 2400 que sur 3000 mètres, accordons néanmoins un large crédit à Eddy Hardouin, patient derrière By My Side et Jacksun, les deux animateurs, avant de les défier victorieusement, sans coup férir, à leur intérieur. Comme un « Moulins » d’où il repartait il y a quinze jours avec un doublé, Franck Forési va trop vite. Une comptine revisitée à laquelle Chiara ne resterait pas insensible. Voir son papa remporter un Quinté à Paris quasiment un mois après sa naissance n’arrive après tout pas à tous les bébés. Avec Franck et Shirley, que nous félicitons au passage pour cette jolie minote, on part forcément sur de bonnes bases…


Maria Amalia... signée Dubawi
Publié le MERCREDI 15 SEPTEMBRE 2021


Epreuve générique de la réunion compiégnoise qui s’est déroulée mercredi, le Prix de la Plaine du Putois conviait un généreux lot de 3 ans d’où Kaviare, trouvant toutes les conditions techniques pour "porter un toast", s’extrayait favorite. Mais la pensionnaire de Romain Le Dren Doleuze échouait aux portes du Quinté. Faute de Kaviare, après les pluies qui se sont abattues sur l’Oise, il fallait donc pour les parieurs trouver les délices ailleurs. La pluie aidant, les prétendus nageurs se présentaient nombreux à l’appel. Le fait d'évoluer pour la première fois de sa carrière en terrain si profond aurait presque pu nous faire oublier que Maria Amalia est une fille de Dubawi dont les produits s’affirment pour la plupart dans les cercles nautiques. Propriété Godolphin, entraînement Pantall, monte Cheminaud, elle présentait également le profil idéal d’une potentielle base. La pouliche a marché sur ses adversaires dans le tournant final pour sèchement les dominer peu avant la mi-ligne droite. Clair, net et précis ! My Kurkum s’adjugeait de prometteuse façon le sprint du peloton devant Romanosa et Asterella qui avait déclenché les hostilités. Engagé sur la gagnante, avant de devoir renoncer et ainsi prolonger sa convalescence après sa chute survenue dimanche à ParisLongchamp), Mickaël Barzalona perd un point précieux dans la course à la cravache d’or. Armé d’un esprit de revanche comme tout grand compétiteur, son retour est imminemment attendu.


Ridwaan de Peut-être à sûrement
Publié le MARDI 14 SEPTEMBRE 2021


Avec ses seize engagés de 4 à 10 ans, le Prix Peut-être, Quinté + disputé mardi à Saint-Cloud, avait au papier de quoi laisser les turfistes dans l’expectative. Pour concilier « Peut-être » et certitudes, malgré un cruel manque d’expérience, Ridwaan a alors dû sortir le grand jeu, justifiant au passage qu’il a bel et bien poussé les curseurs dans son année de 4 ans après une interruption de carrière. Battu finalement de peu dans un Quinté-école, catégorie qu’il découvrait cet été à Clairefontaine, l’élève a visiblement retenu la leçon. Même s’il ne se produisait en piste que pour la cinquième fois. Le poulain tout neuf aux couleurs de l’Aga Khan a attendu son heure au cœur du peloton, puis a calqué sa course sur celle de Episodia dans la ligne droite. Un excellent choix (visionnaire ce « Soumi » !) et un timing d’horloger suisse pour arracher le succès dans la bonne foulée. Il faut être costaud pour remporter à l’heure actuelle son bras de fer avec le jockey belge, déjà auteur d’un triplé lundi à Salon-de-Provence et titulaire de dix victoires en l’espace de cinq jours. El Manifico, le favori, est toutefois allé loin sans pouvoir se protéger de cette double attaque. Khochenko et Prince Anodin complétaient le Quinté tout près. Toujours très efficace dans les gros handicaps, Mikel Delzangles, qui vielle au quotidien sur Ridwaan, empoche son quatrième Quinté de l’été. Aux frontières de tous les possibles. Loin et si proche à la fois du Peut-être.


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