Actualités
2022 Semaine 18

One O’clock Jump à l’heure Pasquier
Publié le DIMANCHE 08 MAI 2022


Dans la foulée du « Greffulhe » d’autres poulains de 3 ans étaient invités à participer au Prix de la Fouilleuse, le gros handicap dominical. Un autre point d’orgue de cette réunion au Val d’Or, mais à un niveau bien moindre. One O’clock Jump s’y présentait en 36 de valeur après avoir dominé, à Chantilly le 1er avril, quelques concurrents qu’ils retrouvaient comme Puerto Madero et Forchester. En leur rendant cinq livres supplémentaires, le pensionnaire de Nicolas Clément les a encore conservés dans le rétroviseur après avoir produit une accélération aux deux cents mètres qui rappelait – presque ! – celle de Onesto trente minutes plus tôt. A tel point qu’on ne sait plus si l’on doit surnommer Stéphane Pasquier Mr Quinté, Mr Groupe ou plus généralement Monsieur en caractère black type. Sitello et Puerto Madero s’accaparaient les accessits devant Scottish Anthem et Forchester très près les uns des autres, alors que Dirty Geurty était quant à lui resté sourd aux ordres du starter au profond désarroi d’Adrien Fouassier qui tient son cheval en haute estime. Qu’il se rassure, si le Prix de la Fouilleuse sacre un bon élément, il n’est pas le « tournant » d’une carrière.


Onesto s'envole vers le Jockey Club
Publié le DIMANCHE 08 MAI 2022


Fidèle à Saint-Cloud où elle apparaissait en piste pour la troisième fois consécutive, Agave découvrait surtout - ô surprise - de n’être entourée que de mâles au rond de présentation, dimanche, avant de s’attaquer au Prix Greffulhe (Grp. II). Un changement de registre pour la protégée d’André Fabre invaincue depuis ses débuts. A 400 mètres du disque, la favorite marchait sur les animateurs, Haya Zark et Sir Bob Parker, mais ne pouvait passer la surmultipliée deux hectomètres plus loin quand, dans un jeu de jambes peu croyable, Onesto pliait cette affaire comme un prétendant sérieux au Prix du Jockey Club. Le trio Dubois/Chappet/Pasquier a encore frappé. Sèchement ! Agave a trouvé à qui causer dans cette dernière répétition avant les derbys, mais passait une encolure à Sir Bob Parker qui revendique le leadership des 3 ans au sein de l’écurie de David Menuisier. Rallongé de 500 mètres pour l’occasion, Onesto a exposé sa classe et sa polyvalence aux yeux du Monde à un mois de l’épreuve reine pour les 3 ans sur l’hippodrome de Chantilly. Comme il y a quatre ans avec Study Of Man, Stéphane Pasquier visera ce fameux doublé Greffulhe/Jockey Club. Fabrice Chappet a les ingrédients, Paquito a la recette, la table est mise…


Roberto-Carlos Montenegro, toi, toi Montois
Publié le DIMANCHE 08 MAI 2022


A en croire ses mots, Roberto-Carlos Montenegro a définitivement rangé la cravache pour se consacrer pleinement à son activité d’entraîneur. L’ex jockey a réussi avec succès, il est vrai, son passage dans la colonne voisine sur les programmes. Rencontre chez lui dans son fief montois.

Déjà deux ans. Juste le temps qu’il faut pour tirer les premiers enseignements. Pour viser plus haut ou se noyer dans les regrets. Deux années décisives pour Roberto-Carlos Montenegro dont le passage de jockey à entraîneur fixait un nouveau cap. Sur la selle, il avait connu l’assentiment de tout le Sud-ouest. Avec les jumelles, il peut voir encore au-delà. Et le développement de sa petite entreprise située à Mont-de-Marsan l’illustre parfaitement. « En 2020, on a débuté l’activité sans trop avoir de clients. Mais pour moi cela paraissait à 37 ans une suite logique. Au fil des mois, de nouveaux partenariats se sont développés avec plusieurs clients espagnols qui ont décidé d’investir en France. Suite à cela quelques propriétaires français nous ont fait confiance pour atteindre aujourd’hui un effectif de trente-neuf galopeurs. J’ai la chance d’être bien structuré et d’avoir une équipe à mes côtés qui œuvre dans le respect du cheval. C’est chez nous primordial », constate le mentor espagnol qui fait du « je » un « nous » pour ne jamais oublier Ingrid, son épouse, qui avait déjà, avant l’obtention de la licence de son mari, un permis d’entraîner. Montenegro, un nom qui raisonne comme une valeur sûre des Landes à Paris. Une signature qui a également facilité l’essor de la petite structure. « Cela a en effet joué en notre faveur. Ne pas être un inconnu sur les hippodromes, être investi depuis longtemps dans ce milieu-là, ça aide. Mais nous avons surtout obtenu de bons résultats dès le début. L’an passé a été plutôt sympathique en nombre de gagnants et de chevaux à l’arrivée. Je suis très satisfait de ce changement d’itinéraire. Je le dois quelque part à ma femme qui, avec son permis d’entraîner, a simplifié mon immersion dans ce nouveau métier. Cela nous permettait de passer du temps ensemble quand je rentrais des courses. On partage aujourd’hui cette passion commune au quotidien dans une écurie plus importante », poursuit le professionnel qui s’est définitivement enraciné dans les Landes après avoir notamment rédigé quelques belles pages des écuries de Philippe Sogorb et de Xavier Thomas-Demeaulte. « Rester ici était pour moi une évidence. C’est important de connaître les pistes, d’avoir ses repères. C’est une région bien située, bien desservie par les autoroutes. L’endroit idéal quoi ! ».

"Je suis maintenant entraîneur à 100%"

Côté piste ses élèves ne le contredisent pas. Becho, par exemple, a presque lancé à elle-seule sa carrière avec trois succès l’an passé. « Elle découvre un très bon engagement samedi à Dax même si elle court un peu de façon rapprochée. Par le passé ça ne l’a jamais réellement dérangée. On saura si elle reste compétitive. Dans le Quinté au Bouscat c’était quand même un peu compliqué. Sa participation à des courses à conditions lui a permis de voir fondre sa valeur. Je la pense désormais au poids idéal pour trouver son jour dans un handicap de la région. Depuis le jour où il est arrivé à l’écurie, Belouest fait toujours l’arrivée. La dernière fois à Borély il s’est encore montré à son avantage même si, à cette occasion, on avait essayé de le rallonger. Samedi, face à lui à Dax, je trouve deux ou trois adversaires bien placés, mais il devrait très bien tenir sa partie. Baciver nous a vraiment fait plaisir à Chantilly. On l’a laissé tranquille avant son prochain engagement le 10 mai sur la même piste. Ce sera du reste un Quinté identique. Il est resté très bien, mais un Quinté ne se gagne pas en un claquement de doigts. Dizzy avait montré de la qualité à ses débuts. Ensuite cela a été plus délicat, mais il fallait lui apprendre à se gérer dans un parcours. La dernière fois elle a affiché des progrès et commence à mieux connaître son métier. Star of Bengal est un vieux de 7 ans qui a de beaux restes. A chaque fois il répond présent dans des lots bien sympathiques. On a encore une étape du Défi du Galop à courir à Bordeaux. Si on a le bon terrain on partira là-dessus. Ses deux courses de rentrée sont prometteuses. Javea avait concrétisé un bon début d’année. Malheureusement elle a eu un petit pépin de santé qui l’a ralentie. Si tout va bien d’ici la fin de l’année elle devrait nous faire plaisir », précise encore Roberto-Carlos dont la fin de carrière de jockey n’a pas été officialisée. « Avec autant de chevaux on ne peut pas tout faire. Ce sont deux facettes du métier bien différentes. Même si je n’ai pas de problèmes de poids, on sait tous les sacrifices qu’exige le métier de jockey. Je suis à cheval tous les matins, mais il ne s’agit pas du même effort. Et puis, j’ai quand même des comptes à rendre, des explications à donner à mes clients. Je suis maintenant entraîneur à 100% même si le retrait des pelotons me manque un peu. Il faut savoir déléguer. Si le désir demeure, dans ma tête je suis passé à autre chose ».

Fabrice Rougier


Zaccaria Bar… la route à Fine Colline
Publié le SAMEDI 07 MAI 2022


Arguant quatre succès sur ses cinq dernières tentatives, Fine Colline semblait de taille à défier des montagnes. Les turfistes étaient en tout cas nombreux à placer la partenaire de Matthieu Abrivard au sommet. Mais dans les courses européennes, certains candidats transalpins, dont on en sait finalement peu sur le potentiel, arrivent souvent sur la pointe des pieds pour mettre leur grain de sel. Ainsi, la favorite trouvait comme opposition Zaccaria Bar, un « Gocciadoro » qui avait donné une bonne réplique en son pays à Vivid Wise As. Mieux qu’une performance, une sorte de carte de visite. Avec Eric Raffin à ses côtés, le représentant italien ouvrait la voie dès la descente, prenait deux sulkies d’avance en sortie de l’ultime boucle et filait tranquillement vers un succès que Fine Colline aurait très bien pu lui arracher dans la dernière foulée tant sa conclusion fut une fois encore exceptionnelle. Dénicheur du Vif et Dreamer de Chenu, qui avaient suivi l’animateur, prenaient les allocations suivantes, sans faire un mètre de plus, devant Victor Ferm, cinquième. Zaccaria Bar, un nom bien choisi pour installer sa guinguette à Vincennes. A deux pas de Chez Gégène, il fallait oser !


Le faire-part de naissance de Bélina Josselyn
Publié le VENDREDI 06 MAI 2022


Le 1er mai, Bélina Josselyn, lauréate du Prix d’Amérique en 2019, est devenue maman pour la seconde fois. Lysa Josselyn a ainsi fait connaissance avec son propre frère issu comme elle de Ready Cash. Au Haras du Bois Josselyn, l’attention atteint son paroxysme. Au stress et au grand bonheur de Pascal Bernard, son éleveur.

Au Haras du Bois Josselyn, dans l’Orne, le 1er mai restera à jamais bien plus qu’un jour férié. Il célèbrera désormais la naissance du deuxième produit de Bélina Josselyn, l’une des juments les plus adulées de l’histoire des courses. Si le nom du poulain reste un mystère, sa bonne humeur suffit à nous faire oublier qu’il incarne presque déjà la génération classique de 2025. Pascal Bernard, son éleveur, y réserve en tout cas son regard le plus doux. « Tout le monde va bien. Le poulain et la maman. Avec sa sœur ainée Lysa, il n’y a guère de différences. Ils ont à peu près la même robe. Le poulain est peut-être un peu moins grand que ne l’était Lysa. Ils sont de même père et de même mère alors avoir un gris et un roux est assez rare. Ce genre de naissance est toujours un peu stressante. Il s’agit de poulains d’une certaine valeur et d’une certaine qualité. Il y a derrière des enjeux économiques et des investissements importants. Avec ces sujets-là, il est impératif que tout se passe bien », rappelle le responsable du Bois Josselyn qui, une fois encore, s’est attaché les services de Ready Cash.

Bélina dans le bon timing

« Il est pour l’heure le meilleur étalon au Monde. Bélina est quant à elle une Love You. Si vous enlevez tous les étalons qui ont du sang de Love You et de Coktail Jet, il ne reste plus grand monde. En plus on avait une femelle l’an passé qu’on a bien évidemment gardé, là on a un mâle, c’est juste parfait. Bélina retournera du reste à Ready Cash pour la troisième fois cette année ». Bélina Josselyn, la jument qui a fait du possible la plus tendre réalité. Cette Ballerine qui, dans le off des hippodromes, a assuré la transition entre un père et un fils et qui, quelques années plus tard a fait d’Yvan Bernard l’éleveur le plus comblé en couronnant son immense carrière du trophée le plus noble du trot mondial, le Prix d’Amérique. « Ce jour-là papa a compris. Même s’il commençait à être très fatigué, on a vu dans ses yeux qu’il était ravi. Elle a tout fait dans le bon timing. Notre affaire s’est bien goupillée et on a gagné l’Amérique en 2019. Papa est parti deux ans plus tard, serein, tranquille, après 94 ans d’une vie pleine ».

"Comme un couillon j'ai levé le doigt"

Soulagé aussi de voir l’un de ses fils reprendre ce patrimoine qu’il avait mis tant de temps à construire. « En vieillissant, papa se posait beaucoup de questions sur l’avenir du haras. Mes deux frères, l’un médecin et l’autre résidant dans le Sud, n’étaient pas enthousiastes. Quant à moi, ça me perturbait de le voir vendre cette affaire qui lui tenait à cœur. Comme un couillon j’ai donc levé le doigt pour prendre sa succession, sans me rendre compte de ce que ça représentait. Je ne regrette toutefois absolument rien. Quand papa m’a donné les clés en 2007, il a totalement disparu. Mais à la limite ce fut la meilleure des formations. Cela m’a obligé à être sur le terrain. A comprendre, à écouter, car je ne m’étais jamais intéressé à ce secteur. L’année du Critérium des 3 ans de Nodesso, j’étais par exemple parti travailler au Club Med à l’étranger. Quand je suis revenu en France, près de dix ans plus tard, j’ai opté pour l’hôtellerie et la restauration, secteur auquel je suis resté fidèle puisque je dirige depuis deux ans une brasserie à Boulogne-Billancourt. Alors, hormis le fait de ne pas compter les heures, il y avait très peu de points communs entre les deux métiers. J’ai donc suivi sa méthode. Papa écoutait beaucoup, lisait beaucoup, puis il avait su s’entourer. Il a été proche assez longtemps de monsieur Dubois qu’il a longuement écouté et je pense que ça l’a beaucoup influencé dans ses choix. Il a rencontré des personnalités intéressantes comme Pierre Allaire, Georges Moreau, bien d’autres encore. On apprend tellement auprès des gens qui maîtrisent leur sujet. Si je reste un petit nouveau dans le métier, je peux vous dire que j’ouvre aussi mes oreilles. C’est le seul moyen d’évoluer quand on n’a pas baigné dedans petit », remarque un homme qui cultive encore le rêve.

Bernard/Fouilleul l'union sacrée

Quand on atteint l’Amérique, on n’a qu’une envie… celle d’y retourner. « Gagner un second Prix d’Amérique ce serait sympa. Mais plus précisément au titre d’éleveur. J’aimerai qu’un de mes acheteurs le remporte avec un produit de mon élevage. Cela démontrerait qu’on vend des poulains et yearlings. C’est avant tout ça notre métier. Je conserve trois ou quatre jeunes et quelques pouliches tous les ans pour prolonger l’élevage, mais sur les seize qu’on vend en moyenne, j’aimerai transmettre des chevaux de Groupes. Les courses c’est une histoire de partage avec de vrais passionnés qui investissent beaucoup d’argent, qui font d’importants efforts. Des gens simples qui parfois empruntent et s’endettent pour acheter une part de bonheur. Il faut leur rendre hommage. Tout comme aux industriels sans qui nous ne pourrions pas faire tourner nos boutiques. Je pense à des gens comme messieurs Urano, Séché, Barjon, qui ont investi beaucoup d’argent personnel dans la filière. Cela me réjouirait tellement de voir monsieur Urano gagner un Prix d’Amérique. Avec un Josselyn ce serait parfait ! ». Dans le triangle d’or du Merlerault, au nid de l’élevage français, Pascal Bernard s’appuie sur un éternel compère, Didier Fouilleul, et ses trois salariés. « Mon père avait recruté le papa de Didier en 1978. C’est une longue histoire d’amitié, de familles. Des heures, mois, années de travail.  C’est pourquoi je déguste encore ce Prix d’Amérique. Je sais que j’ai eu une chance extraordinaire. Au début de la ligne droite pourtant rien ne semblait fait. Puis ça s’est joué à cinq petits centimètres. Comme pour Davidson du Pont ! Il y a du génie Bazire derrière tout ça. Notre aventure commune avait débuté avec Himo Josselyn. Donc ça fait 25 ans… En compagnie de Ozio Royal, Cédéa, Belina,… on a vécu ensemble de grandes périodes. Avec pour seul principe : prendre son temps avec les chevaux ». 

Fabrice Rougier


Go With The Wind le vent en poupe
Publié le JEUDI 05 MAI 2022


Un an après son coup de « Grasse » qui lui avait permis il y a un an de remporter son premier Quinté à Cagnes-sur-Mer, Go With The Wind a permis jeudi à Jean-Pierre Gauvin de remporter son premier événement à Lyon-Parilly. Paradoxalement, nul n’est prophète en sa région. Une victoire convaincante à laquelle Christophe Soumillon a fourni la petite étincelle pour écraser la ligne d’adversaires qui le précédait et remporter son ultime confrontation face à Nuance avec qui Coralie Pacault a longtemps fait illusion. Couru hors distance le 26 avril pour sa rentrée, très certainement pour permettre à Carmen Bocskai de préparer au mieux ce rendez-vous, Utamaro se classait troisième à plus de 50/1 au détriment des réguliers Big Call et  Théorème… qui n’est donc pas à géométrie variable. A Thalès et Pythagore, du côté du Parc Parilly, on préférait aujourd'hui Gauvin et « Soumi-Lyon ».


Le Président élu aussi au second tour
Publié le MERCREDI 04 MAI 2022


Décidément, les Marseillais font main basse sur les Quintés. Après le doublé de Patrice Cottier, Nicolas Perret a assuré mercredi la transition phocéenne grâce à Le Président, un cheval de l’élevage de Jean-Claude Seroul judicieusement réclamé par Jonathan Temam au cœur de l’hiver cagnois à peine plus de 16 000 €. Car depuis son jockey Rosario Mangione s’en sert plutôt bien. Preuve en est avec ce second succès consécutif, un mois seulement après les cinq livres de pénalisation qui découlaient de sa sueur clodoaldienne. Attentiste, emmené par l’animateur Big Freeze, le pensionnaire de Calas devait néanmoins ronger son frein jusqu’à deux cents mètres de l’arrivée pour trouver la fameuse lumière qui lui permettait (enfin !) d’attaquer sèchement Passalito au premier poteau. Pour n’en faire qu’une bouchée. En pleine piste, Rakan dominait lui aussi l’associé de Stéphane Pasquier, emmenant sur son porte-bagages Al Ula, quatrième devant King Robbe. S’il est un chiffre à retenir de cette joute à ParisLongchamp, c’est évidemment le deux. Une deuxième victoire pour Le Président, un deuxième Quinté pour Nicolas Perret et Rosario Mangione… au poteau n°2 bien sûr ! Jamais deux sans trois !


Belgian Prince… de Condé !
Publié le MARDI 03 MAI 2022


Apprécié depuis bien des années dans les écuries de Calas et sur les hippodromes du Sud-est, l’entraîneur Patrice Cottier déguste jour après jour les délices que lui offrent ses récents pensionnaires. Belgian Prince, élément bien connu des Quintéistes, lui a offert, mardi, 48 heures seulement après le succès de We Ride The World à ParisLongchamp, un second Quinté, le deuxième aussi à titre plus personnel pour le fils de Prince Gibraltar. Un succès obtenu en force après avoir fourni une violente accélération dès l’entame du tournant final. La Templière, dont la rentrée sur cette piste début avril n'était déjà pas passée inaperçue, lui apportait la réplique tout au long de la ligne droite sans inverser le scénario. Derrière ce jumelé détaché, Goya Senora revenait de l’arrière du peloton s’octroyer le dernier accessit aux dépens de Almacado Gree, un autre attentiste qui a refait énormément de terrain. Piriac, cheval d’obstacle qui ne craint pas les kilomètres, s’adjugeait la cinquième prime. Sur l’hippodrome des Princes de Condé, il n’y avait qu’un Prince. Belge de nom, Marseillais de cœur.


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