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2022 Semaine 48

L’éternel show de Jean-Michel Bazire dans le GNT
Publié le DIMANCHE 04 DECEMBRE 2022


Préparé de longue date par Jean-Michel Bazire, Gently de Muze n’a pas raté son grand rendez-vous dans la Finale du Grand National du Trot. D’abord planqué dans le peloton, ce formidable mâle issu de Perlando a débuté son effort dans la montée puis, une fois aux manettes de l’épreuve, s’est appliqué à contrôler jusqu’au bout la contre-attaque de Goéland d’Haufor. Edy du Pommereux préservait après un parcours sur mesure le dernier accessit sans que Fakir de Mahey et Echo de Chanlecy, respectivement quatrième et cinquième, ne puissent s’y opposer. Un classement cependant suffisant pour l’élève d’Eric Blot, supporté par de nombreux Ultras d’Ille-et-Vilaine et par extension de toute la Bretagne, qui devance « aux points » et sur le fil la malheureuse Eire d’Hélios qui dominait le circuit depuis le printemps. Dans le GNT, Jean-Michel Bazire s’amuse. Et pas uniquement pour la rime avec les « de Muze » si chers à Joris de Brabander. Le professionnel sarthois aligne en ce dimanche un septième trophée consécutif dans cette Finale du Tour de France des trotteurs en qualité d’entraîneur. Pas très « Gently » pour ses adversaires…


Amateurs et jockeys ont clôturé leur Grand National
Publié le DIMANCHE 04 DECEMBRE 2022


Après avoir parcouru la province, le Grand National soldait son édition 2022 ce dimanche à Paris-Vincennes. Les honneurs en revenaient aux amateurs, premiers à entrer en piste pour leur Finale. Si Barbara Guenet avait réservé bien avant l’heure la plus haute marche sur le podium, elle n’a pu compiler un sixième succès avec Gai Matin, Quentin Verneuil écrivant en lettres capitales avec Flaubert Gédé (notre photo), la fin de l’histoire. Ce driver amateur de l’Orne aura réalisé cet automne un coup de trois au meilleur moment pour s’adjuger tour à tour l’étape du GNA à Mauquenchy, la Coupe des Amateurs et la Finale du GNA. En à peine deux semaines. Très fort ! Trente minutes plus tard, les jockeys s’installaient sur la cendrée. Avec un Alexandre Abrivard survolté qui transforme à l’heure actuelle en victoire chacune de ses opportunités pour sérieusement ambitionner un troisième étrier d’or. Après quatre succès glanés, Galaxie d’Havane n’a pu lui offrir une « manita » dans ce tournoi, la protégée de Laurent-Claude Abrivard étant dominée à la régulière par Emeraude del Phedo qui n’avait plus vaincu depuis seize mois. Une performance à mettre à l’actif de Yoann Lebourgeois, toutefois trop tardive pour détrousser le roi Alexandre de sa couronne.


Le come-back de Gaspar de Brion
Publié le SAMEDI 03 DECEMBRE 2022


Comme il l’avait fait il y a un an presque jour pour jour, Gaspar de Brion a rejoint samedi les balances du Quinté à Vincennes en position de lauréat. Proclamé favori, après deux courses de rentrée chaussé, l’élève de Matthieu Abrivard avait réalisé un premier clin d’œil aux turfistes le 20 novembre au terme d’une conclusion qui laissait percevoir, malgré sa sixième place, une certaine approche de son meilleur niveau. Une fois de plus ménagé par son mentor durant tout le parcours, « Gaspar » a sauté cette fois dans les roues de Flamme Vive pour progresser en épaisseur puis a enclenché au début de la ligne droite afin d’écarter sans puiser dans ses ressources le coriace Gamin des Isles de Stéphane Bourlier qui est finalement reparti sous toutes les assauts. Flamme Vive a fait le taf et se classait troisième devant l’éblouissant Eberton capable dans ses bons jours de conclusions à en faire frissonner Junior Guelpa. Le lauréat, fils de Singalo, capitalise quant à lui un troisième Quinté tout en dévoilant une certaine marge de progression. Il ne fera pas bon croiser notre « Gaspar » dans les prochaines semaines.


Henri Le Farceur… et fonceur
Publié le SAMEDI 03 DECEMBRE 2022


Sans Thélème ni L’Autonomie, Hermès Baie voyait s’ouvrir un boulevard pour remporter la consolante du Grand Prix d’Automne (Grp. I), le Prix Léon Olry-Roederer (Grp. II) samedi à Auteuil. Sauf imprévu ! Les courses demeurent parfois si cruelles. Alors qu’il appartient aux meilleurs hurdlers de sa génération, souvent exemplaire dans ses sauts, Hermès Baie négligeait « bêtement » la haie d’essai et éjectait l’infortuné Bertrand Lestrade touché à l’épaule dans sa chute. Le grand favori s’affichait non partant de dernière minute et ses cinq challengers, qui au départ pensaient en découdre pour les accessits, retrouvaient de l’appétit. Comme Henri le Farceur, le premier en action… le premier à l’arrivée aussi en s’imposant de bout en bout tout en écartant à neuf longueurs Anouma Freedom qui précédait Yeiayel. Le pilote James Reveley, déjà vainqueur de l’épreuve l’an passé avec Gex, conservait ainsi son titre et son statut de meilleur jockey d’obstacle de l’année. Auteuil boucle sa saison par un coup de théâtre. Souhaitons à Bertrand Lestrade de quitter la scène le moins longtemps possible…


Dorothée Haye seize ans de larmes de bonheur
Publié le VENDREDI 02 DECEMBRE 2022


Dorothée et Bozo, en première ligne pour les confidences des jockeys (photo Le Turf vu d'un autre Oeil).

En seize ans d’activité, Dorothée Haye a recueilli les témoignages de nombreux gagnants de Quinté ou de Groupe. Son job ? Participer à toutes les plus grandes arrivées au cheval émetteur, s’introduire dans le bonheur d’un jockey l’espace d’un instant. Mais pas seulement ! La partenaire de Bozo, un cheval à l’incomparable complicité, a tendu son dernier micro le 13 novembre, mais reste dans la course, fidèle au Groupement Technique des Hippodromes Parisiens.

Vous l’avez sûrement aperçue sur les hippodromes parisiens. A Auteuil, Chantilly, ParisLongchamp ou bien à Deauville. Vous l’avez souvent suivie des yeux sans vraiment la connaître. Peut-être attiré par la beauté de sa monture. Ou subjugué par son élégante proximité auprès des jockeys. Du rond à l’arrivée. Omniprésente et toujours enjouée. Elle s’appelle Dorothée Haye. Collaboratrice du Groupement Technique des Hippodromes Parisiens (GTHP) affectée, entre autres, depuis seize ans au micro-émetteur pour capturer l’intimité des jockeys lauréats de Quinté ou de Groupe. Depuis le 13 novembre, second volet des 48 heures de l’obstacle, Dorothée a disparu de la lucarne empruntant pour la collection de ses plus beaux songes des clichés inoubliables, des jours et des heures d’une incomparable intensité. « Lorsque le jockey s’approche de la cavalière, même si ce n’est qu’un Quinté, cela génère des frissons. On est les premières à recevoir, à ressentir chaque expression. Comme je suis une personne émotive, j’ai versé beaucoup de larmes. Quand Cristian Demuro rendait à Longchamp le plus bel hommage à son papa, quand Christophe Soumillon gagnait à Auteuil. Des exemples comme ceux-là, j’en ai partagés jusqu’au dernier jour. Angelo Zuliani avait vécu un sale samedi. Il avait très mal démarré le week-end et a fini par remporter le dernier Groupe I de la réunion dominicale, La Haye Jousselin, avec Figuero. Il en était tout ému. Chaque jockey vous fait vibrer avec son lot d’inattendus et l’on devient presque complices. J’ai des bons souvenirs avec Stéphane Pasquier, monsieur Quinté+, avec les jeunes apprentis qu’on a connus dès leurs débuts comme Thomas Trullier en plat, Ludovic Philipperon en obstacle. On finit par tisser des liens amicaux. A force de les croiser, on connait tout de leurs parcours ». Dans la noirceur d’un quotidien qui ne ménage aucun professionnel, Dorothée apportait la lumière, ce sourire. « Mais je ne pars pas du GTHP, s’empresse-t-elle d’ajouter. Les gens pensent que je quitte mes fonctions pour faire autre chose. Pas du tout. J’aime mon job. Je poursuis mes différentes missions. Le cheval émetteur était le petit plus. On s’occupe par exemple de l’affectation des boxes, du drapeau au départ, des entrées des chevaux au rond de présentation. On tourne beaucoup. Du départ à l’arrivée, on est très polyvalents » poursuit cette ancienne salariée de l’écurie Wertheimer qui travaillait avant sa reconversion chez Christiane Head à Chantilly. Mais Dorothée a toujours privilégié la parole des autres à la sienne.

Bozo le petit clown

Tendre le micro en revient à tendre la main. A s’effacer continuellement pour laisser la priorité aux méritants. Elle ne tarit du reste jamais d’éloges envers ceux qui l’ont accompagnée dans ses chevauchées fantastiques à commencer par l’un de ses plus grands amours, un certain Bozo. « Ce qui va certainement me manquer le plus c’est cette proximité avec mon cheval, mon allié. Nous formions un couple depuis sept ans. Séverine, ma coéquipière, lui a parfaitement appris son métier. Il est docile. Comme je dis souvent, on peut mettre sa grand-mère dessus, mais il lui arrive, même à plusieurs années d’expérience, de faire le clown quand un papier traîne par terre où qu’un panneau publicitaire des sponsors vienne soudainement s’intégrer dans un paysage qu’il connaît par cœur. Il est capable de vous faire un pile, un demi-tour toujours à gauche, et de refuser d’aller plus loin. Il m’a fait le coup une fois à Longchamp. J’étais fâchée. Il a totalement refusé de se rendre au départ. Sinon il sait tout faire au terme de longs mois de dressage. Il peut suivre des chevaux qui vont très vite devant lui, rester sans bouger, ouvrir aux partants le rond de présentation, mais il sait aussi nous aider à récupérer un cheval en liberté, accompagner un concurrent qui refuse de se rendre derrière les boîtes de départ,… il est super important pour tous les hippodromes. C’est un couteau suisse. Bien plus qu’un cheval émetteur, c’est un cheval multifonctions. Très sociable, qui s’entend parfaitement avec toutes les juments et tous les mâles, mais qui peut baisser les oreilles à l’approche de certains hongres. Jamais il n’ira mordre, mais l’on se doit quand même d’être vigilant. On se connait si bien tous les deux qu’il pourrait aussi vous parler de mes petits défauts ». Dorothée Haye a donc fait ses adieux. Enfin… « C’est plutôt un au revoir. Si ma hiérarchie a besoin de mes services, je servirais volontiers de roue de secours », glisse t’elle sans nostalgie. Juste par amour d’un boulot qui a permis à cette férue de sports, et notamment de rugby, de rencontrer l’international français Vincent Clerc cette année le jour de l’Arc de Triomphe. « J’ai félicité du reste Marine Costabadie qui était à l’origine de l’initiative. Quand il y a des sportifs sur l’hippodrome je trouve ça génial. J’ai fait de belles photos avec Tony Parker, avec la team Loris, Giroud, Hernandez et Griezmann venue à Vincennes incognito un lendemain de victoire de l’équipe de France. Que d’instants fabuleux ! ». Dorothée a passé le micro comme on passe un témoin. Sans renoncer. Fière et heureuse de rester de longues années encore au cœur des courses.

Fabrice Rougier


Monsieur Xoo devient monsieur Quinté
Publié le MERCREDI 30 NOVEMBRE 2022


Cheval de bon terrain ou de Psf, Monsieur Xoo, dont la valeur avait chuté de cinq points et demi depuis son retour à la compétition en août dernier, trouvait des conditions très favorables dans le Quinté produit mercredi à Deauville. Du reste, Yann Barberot n’avait pas caché dans nos colonnes fonder de sérieux espoirs avec son pensionnaire. A domicile, ce qui ne gâche rien, pas besoin de prendre les patins quand Clément Guitraud est aux commandes. Il suffisait au hongre de 5 ans d’attendre l’ouverture qui se dessinait à moins de trois cents mètres du poteau pour doubler par paquets ses adversaires et devancer à la lutte Srifanelogreen irréprochable depuis le début de l’année. Bazoques, en plein renouveau, confirmait sa victoire de Clairefontaine et sa super performance du Quinté toulousain par un nouvel accessit devant Cheek To Cheek, quatrième, dont il s’agissait d’une première sur le sable, et le premier assaillant Lettyt Fight. Monsieur Xoo, après celui de Saint-Cloud au printemps, enlève le deuxième Quinté de sa carrière. Ce qu’ambitionnait également le protégé de Bruno Audouin Srifanelogreen déjà frais et dispo pour prendre sa revanche.


Indian Pacific surfe sur le succès
Publié le MARDI 29 NOVEMBRE 2022


Indian Pacific court plus vite que le handicapeur. Mardi à Deauville, il a été une fois encore plus véloce que ses quatorze camarades du Quinté dans le Prix du Manoir de la Salamandre. Avant sa victoire du 28 août dernier, déjà à Deauville, sur le sable fibré normand qu’il retrouvait, l’élève de Patrice Cottier n’était pointé qu’à 29,5 de valeur. Oui, mais depuis, de parades dans les handicaps en démonstrations, comme encore récemment à Borély, le nouveau chef indien de Calas avait été remonté de dix-huit livres. Visiblement, encore trop peu ! Car le partenaire de Marvin Grandin a plus d’une corde à son arc. Et il ne rate jamais la cible. Il fallait de la grinta et un brin de classe pour aller chercher Watch Him qui avait démarré dès l’entrée de la phase rectiligne et le dominer à cent mètres du poteau d’une encolure, mais avec une certaine aisance. Watch Him devait le regarder filer et se contenter d’une nouvelle deuxième place devant Lili Blue, Beautiful Aspen et Hoodwinker. En plein épanouissement, tout en restant sur trois victoires sur la psf, Indian Pacific apporte à ses copropriétaires méditerranéens, notamment à l’entraîneur de trotteurs David Alexandre, un océan de bonheur.


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