Gladys Senora en une du Journal Le Veinard Sympathique pouliche qui se donne sans compter, Gladys Senora gardait encore un goût amer du Quinté du 22 juillet à ParisLongchamp. Ce jour-là, la pensionnaire de Yann Barberot n’avait jeté l’éponge que sur le poteau, assommée sur un coup de « tête » de Golden Rajsa, laissant bien des regrets à son irréprochable jockey Pauline Cheyer, si proche d’un premier Quinté. Lundi, dans le Prix du Journal Le Veinard, une nouvelle chance s’offrait à elle afin de récompenser sa fidélité à l’arrivée. Face à ses aînés, mais aussi face aux mâles cette fois. Pas de quoi inquiéter les turfistes qui lui accordaient leur entière confiance au betting. Bien leur en a pris. Montée à l’économie – et à la perfection -, calée bien au chaud dans le sillage des leaders et sans connaître de perturbations de trafic, contrairement à nombre de ses adversaires, la protégée de l’écurie du Haras de Senora a attendu que son partenaire ouvre les mains pour cueillir sans sourciller le premier Quinté de sa carrière, un jour bien choisi dans cet écrin de Clairefontaine. Saam (mais c’est Léa Bails qui conduisait) finissait fort en pleine piste devant Kourkar. Gipsy Jet Set, dont la valeur incite désormais à la méfiance, partageait suite à l’indécision des officiels, la quatrième place avec Totem. Tout comme son frère utérin, le doué Goya Senora, placé de Groupe, Gladys peut se mettre à rêver sous les yeux d’une Nina Senora pas peu fière de ses rejetons.
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