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Tarbes la solidarité avant tout
Publié le VENDREDI 12 AOUT 2022


Au pied des Pyrénées, Tarbes offre un cadre exceptionnel.

Le 25 juillet dernier, l’hippodrome de Tarbes a volé au secours de celui de La Teste-de-Buch transformé en quartier général des pompiers pour circonscrire les nombreux départs de feu dans la région girondine. Les Hauts-Pyrénéens découvraient de fait la ferveur suscitée par un Quinté. Pari réussi. 
 
Ils ont presque réalisé l’impossible. Organiser une réunion de Quinté en moins d’une semaine et recevoir le plébiscite du public et de toute la profession au terme d’une journée réussie en tout point, la marche était pourtant haute. Un exploit, certes, mais surtout un élan de solidarité de la part de tous les sociétaires de l’hippodrome de Tarbes venus au pied-levé en soutien à leurs amis de La Teste de Buch en proie aux flammes. C’était le 25 juillet dernier. Un jour peu banal pour les Tarbais qui se retrouvaient subitement en haut de l’affiche, organisateurs de leur premier événement. « C’était un pari. Nous sommes aujourd’hui très contents et fiers de l’avoir réussi même si, à la base, a on a surtout répondu présent par solidarité. C’était un honneur d’accueillir le premier Quinté de l’histoire de Tarbes plus de quatre siècles après la création de l’hippodrome. Le public est venu nombreux. Environ 1500 personnes se sont massées dans les tribunes. Pour beaucoup, on l’a constaté, le Quinté est une curiosité, un événement, un attrait énorme. Nous avons croisé ce jour-là énormément de gens qui venaient pour la première fois. Ce fut un vrai succès », se souvient François Maillot, trésorier et vice-président de l’anneau haut-pyrénéen. La satisfaction a balayé le stress qui précédait le grand jour. Il a fallu pour toute l’équipe se serrer les coudes, relever les manches et couler quelques litres de sueur pour parvenir à l’objectif. « Avec les fortes chaleurs, le pénétromètre indiquait 1,7, or il nous fallait pour proposer des conditions optimales une piste jugée à 3,2. On a donc arrosé pratiquement jour et nuit pendant cinq jours tout en passant l’aérateur pour aider l’eau à mieux s’infiltrer dans le sol.

Le 23 octobre une réunion à ne pas manquer

A Tarbes, tous nos sociétaires répondent présents les jours de réunion, mais nous sommes bien moins nombreux pour l’entretien du site. Six réunions par an ce n’est pas beaucoup, mais c’est presque trop pour conserver sur autant de journées nos forces vives. Comme partout, nous manquons de bénévoles, même si ce terme est galvaudé puisque nous dédommageons nos sociétaires les jours de courses. Une petite équipe, certes, mais qui sait se mobiliser en toutes circonstances. A quelques-uns autour du président Lapique, on a fait le boulot. Notre homme de piste est très efficace, notre jardinier, avec l’aide de quelques amis, peut quant à lui vous embellir le site en une journée et l’on peut aussi s’appuyer sur Sylvain Hureau qui parcourt nombre d’hippodromes de la région. C’est un réseau de gens passionnés dont certains apportent leur aide ici depuis plus de vingt ans sans jamais manquer un rendez-vous. Au final, tout le monde est reparti heureux comme nous l’a indiqué Jean-Claude Rouget qui ne tarit jamais d’éloges sur notre petit champ de courses », reprend l’homme chargé des comptes de Laloubère. Après cette parenthèse inattendue en plein cœur de la trêve estivale, Tarbes reprendra du service le 16 octobre prochain pour une réunion de plat et clôturera sa saison le 23 octobre par une journée exclusivement dédiée aux chevaux anglo-arabes. Une tradition de (très) longue date comme le rappelle François Maillot. « Autrefois, dans le Prix du Ministère de l’Agriculture, les Haras Nationaux se portaient acquéreurs du gagnant en vue d’une carrière d’étalon. Il y a toujours eu une activité florissante des anglo-arabes dans le Sud-ouest. Cette réunion est généralement très conviviale et j’invite tous ceux qui ont apprécié le spectacle du 25 juillet à revenir. Ils ne seront pas déçus ».  Face à la chaîne des Pyrénées, dans un cadre naturel exceptionnel, l’hippodrome de Tarbes a séduit. Jusqu’aux hautes instances de France Galop. Reverra-t-on un jour le Quinté dans le comté de Bigorre ? Le tout Tarbes, enchanté, a sur le terrain adroitement adressé sa candidature.

Fabrice Rougier


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