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Thala’sorgue un nouvel espace bien-être en Vaucluse
Publié le VENDREDI 14 MAI 2021


Bien connu sur les pistes du Sud-est comme entraîneur, après avoir épaulé dix-huit ans durant Jean Uroz, Anthony Tomaselli ouvre dans les prochains jours à deux pas de Cavaillon et de l’Isle-sur-Sorgue « Thala’sorgue », un établissement avec piscine et toute une panoplie de soins pour que les chevaux retrouvent leur superbe après un arrêt de carrière contraint. Le Veinard a fait le tour du propriétaire.    

Son nouvel espace de bien-être pour le cheval aurait dû ouvrir ce week-end, mais les fortes pluies qui se sont dernièrement abattues sur la Provence ont contrarié tous ses plans. Anthony Tomaselli, porteur du projet « Thala’sorgue » préfère le prendre avec le sourire. Après six mois de travaux herculéens, de doutes et de sueur relégués au second plan par l’espoir, le jeune vauclusien subit, attend le Jour J comme on savoure une victoire après des semaines de préparation. Sur ses nouvelles terres saumanaises, dans les contrées avignonnaise, l’entraîneur du Sud-est revit non s’être séparé de ses premiers amours. « Le monde des courses est de plus en plus féroce pour les petits entraîneurs. Mais j’aime trop les chevaux pour tout abandonner. Il m’a donc fallu trouver une alternative. Comme j’avais auparavant eu la chance de travailler dans l’établissement varois de balnéothérapie de David Alexandre, m’est alors venue l’idée de proposer ce genre de services dans mon département totalement dépourvu de ce genre de structures. Quand on peut joindre l’utile à l’agréable, il ne faut pas réfléchir cent sept ans » explique Anthony soutenu dès les fondations du projet par Damien Gallet, un gérant du centre équestre « La Catherine » situé à proximité, tout aussi audacieux.

Un chantier de plus de six mois

« Il s’agit d’un des plus grands clubs du Vaucluse, fort d’une centaine de licenciés et accueillant environ 70 chevaux sur site. Il avait cette idée dans un coin de la tête depuis plusieurs années sans oser se lancer d’autant plus qu’il ne connaissait pas réellement le travail en piscine. On a échangé sur nos expériences autour d’un apéro avant de rapidement se mettre d’accord. Le 26 octobre dernier on mettait les premiers coups de pelles. Et depuis, on n’arrête pas. On a souvent terminé tous les deux bien après la tombée de la nuit avec la frontale. Il fallait une sacrée dose d’huile de coude. On a tout fait de A à Z sauf le béton qui nous a été livré par toupies. On a creusé la piscine de 22 mètres de long sur 3,80 mètres de profondeur au tractopelle. Mais nous n’avons jamais baissé les bras. Après l’effort, nous sommes certains d’accueillir nos futurs clients dans les meilleures conditions. Le terrain dont nous disposons revêt bien des avantages comme celui de posséder un accès direct dans la Sorgue dont l’eau est à 13° été comme hiver, sans variation de température. A cela nous avons ajouté un paddock aquatique où les quadrupèdes ont de l’eau jusqu’aux genoux, ce qui est bénéfique pour des éléments qui ont eu des feux ou des problèmes tendineux. Un marcheur aquatique est également en prévision pour la saison prochaine tout comme nous avons la possibilité de construire une piste de 750 mètres autour du terrain. Pour la remise en route des compétiteurs c’est indispensable. En attendant, je peux bénéficier de la piste de l’entraîneur Jean Uroz, ma deuxième famille, située à dix minutes. Il reste encore du pain sur la planche, mais on avance et on ne manque pas d’idées ». Dédiée aux chevaux de courses mais pas seulement, Thala’sorgue voit son fichier de potentiels clients s’enrichir de jour en jour. Si des élèves de Virgile Foucault, de Julien Chauvin, de Jérémy Cateline ou d’Edouard Coubard profitent déjà des délices du Lubéron avant de retrouver les pistes, Samuel Hafrad, artiste reconnu dans l’univers du spectacle équestre, a également fait part de son intention d’alimenter cette petite entreprise qui entend surfer sur la vague du bien-être animal.

"Voir un trotteur heureux, bien dans sa tête"

Massages, soins, repos, remise en forme, le programme est éclectique. Donc, les demandes affluent. « Ici, tous les chevaux sont les bienvenus. C’est bénéfique pour les trotteurs car beaucoup souffrent généralement des tendons, tout en les remusclant dans le cadre de leur préparation, mais j’ai également quelques sollicitations de cavalières de concours complet. Entre Avignon, Cavaillon et Carpentras, nous sommes à un carrefour du cheval. Nos amis font partie intégrante du paysage », précise-t-il encore en connaissance de causes, lui qui a travaillé dix-huit durant chez Jean Uroz à Velleron. « Les soins contribuent bien souvent à inverser la courbe de résultats. Quand on sait tout le travail qui avait été réalisé à l’époque sur Roller Quick, on ne peut être que convaincu. C’est à la fois valorisant pour la personne qui les pratique, mais aussi pour l’entourage du cheval. Voir un trotteur heureux, bien dans sa tête et dans son corps, c’est notre moteur du quotidien. Mon but n’est pas de devenir hôtelier, ni de faire de Thala’sorgue une usine. A terme, on ne dépassera jamais les trente pensionnaires. La qualité avant la quantité ! ». Le soleil est revenu en PACA pour régler les derniers détails avant une ouverture reprogrammée au début du mois de juin. Dans l’attente, Anthony refuse de négliger la moindre seconde d’un temps précieux. Le voilà reparti. Manches retroussées. « Je ne me ménage pas. Je donnerai tout pour ce projet. Et nous y voilà (presque) enfin ! ».
Renseignements Anthony Tomaselli (Thala’sorgue) au 06 16 55 74 85. 
F.R.


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