Pour Enzo d’Essarts… demain ne meurt jamais Battu par un déchaîné Zerozerosette Gar alors qu’il semblait avoir le Quinté à sa merci le 18 janvier dernier, Enzo d'Essarts, le natif du Haras des Essarts cher à la famille Lagadeuc, retrouvait mardi la cendrée de Vincennes plus concerné que jamais, sans avoir cette fois les minots de 6 ans dans les pattes. En position de contre dans la montée, trottant sur les patins de Vlad del Ronco, l’associé de François Lagadeuc n’a pas bronché jusqu’à l’intersection des pistes où il infligeait, d’une tranchante accélération, une correction à l’animateur Danseur du Houlbet qui en terminait avec sa chorégraphie. L’affaire était pliée en début de ligne droite et le bon retour de Burning Man n’y changeait rien. On ne croise pas un « James Bond » tous les jours sur le Plateau de Gravelle. Esteban Jiel, Eastwood Park et Erasme Williams, un instant stoppés dans leur progression derrière un leader en pleine déroute, revenaient dans cet ordre s’emparer des derniers billets pour intégrer un Quinté que Le Veinard vous indiquait en 5 chevaux. Si ce Prix de Château-Gontier se tournait vers l’international depuis 4 ans, l’élevage français a repris le contrôle de ses terres. Les Mayennais pourront toujours compter sur leurs alliés du Calvados.
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