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Pour la santé des courses, pour la nôtre
Publié le MARDI 17 MARS 2020


Calme plat sur Chantilly, Hyères et Enghien en ce jour de réunions. Peu ou prou d’animation sur les centres d’entraînement. La filière hippique est à l’arrêt. Seul l’élevage bénéficie encore de quelques passe-droits. Pour regarder vers l’avenir au lieu de baisser les paupières sur le chaos contemporain. Cet enfermement, entre fatalité et incertitudes, est nécessaire pour préserver la santé de tous ceux qui font tourner la boutique sur les hippodromes. Il en résultera néanmoins quoi qu’il advienne une immense fracture économique. Nos compagnons de route, eux, restent choyés, nourris, soignés, aimés avec les coûts de fonctionnement inhérents. Combien sont-ils, éleveurs, propriétaires, entraîneurs, déjà sur la corde raide, à redouter au bout de la crise une fin d’activité dont ils n’auront pas écrit le synopsis ? Comment s’organiser pour éviter ce naufrage, ce suicide collectif qui affectera chaque petite écurie dont la passion est pour beaucoup le seul salaire ? Au Veinard, nous ne lisons ni dans le marc de café, ni dans les boules de cristal, mais nous cherchons, comme beaucoup, quelques hypothèses pour limiter le pire des scenarii. Au cas où l’activité renaîtrait au courant du mois d’avril, ne pourrions-nous pas profiter des beaux jours et des plus longues journées pour rattraper le temps et l’argent perdus ? Adjoignons aux réunions à venir tous nos rendez-vous manqués, même s’il faudra durant quelques temps tenir le rythme d’une quinzaine de courses par jour. Nous possédons les forces vives, chevaux, employés et jockeys, pour soutenir un tel rythme.

Impérativement distribuer les allocations

Si le « travailler plus » ne contribue pas toujours au « gagner plus » dans notre filière, cela permettrait au moins de distiller les allocations tout en se préservant d’un fort taux de chevaux éliminés qui n’aurait aucun sens au moment où la solidarité doit avant toute chose s’organiser à tous les étages. Nous militons aussi pour une résurrection des courses avec des hippodromes de province promis à la sagacité nationale par le PMU en lieu et place des réunions étrangères. Les courses internationales vont toutefois durant ces prochaines semaines combler le vide de l’offre de paris. Fidèle à sa mission d’information et à son amour pour les chevaux et les hommes, Le Veinard continuera chaque jour à vous faire partager les chuchotements entendus par nos correspondants sur les pistes et nos impressions pour les courses britanniques, du Moyen Orient ou à l’autre bout du Globe. Dans ce repli contraint, nous resterons à vos côtés. Pour la santé des courses. Pour la nôtre. Pour revivre hier au plus vite et se tenir moralement la main pour sortir économiquement et humainement indemnes de cette sordide épreuve. 


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