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Jean-Marie Roubaud : De bons chevaux, de bons clients, de bons gars
Publié le DIMANCHE 30 JANVIER 2022


Dix-neuf succès au total dont la septième réalisation consécutive, mercredi à Cagnes, de Evariste du Bourg. En quatre semaines. Sur la Riviera, et plus généralement sur tout le pourtour méditerranéen, l’écurie Roubaud écrase tout sur son passage en ce début d’année. Si la cause est bien connue, le sérieux de la petite entreprise phocéenne n’étant plus à mettre en doute, les effets, eux, sont terribles pour la concurrence « parisienne ». Trois unités d’avance au Top entraîneurs sur Jean-Michel Bazire, six sur Thierry Duvaldestin et sept sur le voisin Yannick-Alain Briand. Nul besoin pour autant de survoler la profession pour décupler la bonhomie d’un Jean-Marie Roubaud humble et lucide. « Les statistiques de l’écurie sont à prendre avec des pincettes. Nos chevaux ont bénéficié de bons engagements courant janvier tout en se présentant en grande forme. Ils ne vont pas rester dans un tel état toute l’année. J’ai dans mes boxes de bons trotteurs, à mes côtés de bons propriétaires et de bons gars, alors au final tout finit par s’enchaîner. L’an passé c’était pour Martens, l’année d’avant c’était pour Mourice, aujourd’hui c’est pour moi. Tant mieux, il en faut pour tout le monde. Rester sur les hauteurs du classement me ferait bien évidemment plaisir, mais c’est hors de portée. Quand la province va démarrer, les écuries Duvaldestin et Abrivard, pour ne citer qu’elles, vont courir à droite et à gauche. Ils conduisent une telle armada qu’il est impossible de suivre le rythme. Un mois et douze mois, c’est loin d’être pareil. Pour durer, il faut un renouvellement de chevaux et des poulains, que je n’ai pas », relativise un chef qui a toujours refusé de tirer la couverture à soi. Ce n’est pas dans ses gênes. Perfectionniste, mais certainement pas autoritaire.

"A l'écurie je suis le bon copain"

Pourquoi le serait-il du reste alors que le triangle d’or Steve Stefano, Kévin Devienne et Pierre Repichet truste depuis des années les victoires sur tous les hippodromes du Sud ? La fidélité du personnel appelle la récompense. « Ceux-là vous les connaissez parce qu’ils apparaissent dans le journal, d’autres dont le nom ne figure jamais en caractère d’imprimerie effectuent le même boulot. Je pense à Lucie Lovera, qui est restée après avoir fait tout son apprentissage chez moi, à Adrien Dellasta, à Corentin Toussaint qui était à un moment parti pour finalement faire machine arrière. S’ils restent ou reviennent à la maison c’est qu’ils sont amoureux de moi (rires). Je ne me revendique surtout pas patron. Ça c’est le rôle de Sylvain. Je suis plutôt le bon copain ». Avec sa soixantaine de compétiteurs, son activité se résume au Fuveau, boulot, dodo. Alors, autant injecter du sensationnel dans l’ordinaire en poursuivant sur cette dynamique, même si Jean-Marie se veut prudent... (la suite à lire dans votre Veinard du week-end, disponible chez les marchands de journaux ou sur leveinard.com).

F. R.


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