Sa dernière performance du 9 août à Deauville ne comptait donc pas. Non seulement le protégé de Mikel Delzangles s’était déferré à quatre cents mètres du poteau et il découvrait de surcroît les parcours en ligne droite. A Compiègne, mercredi, le changement de décor a réussi à The Charmer, irréprochable avant sa seule déconvenue normande. Raccourci, mais « décalaminé » avec le port des œillères, ce cheval regardant a longtemps mis la pression sur Ommeel, qui aurait préféré un terrain plus souple, puis s’en est défait avant de fournir un ultime effort pour repousser l’excellent effort dans les cent derniers mètres de Billabong Cat prêt à griffer dans les prochaines semaines. Trobreizh échouait d’un rien pour un accessit tout comme Mama Imelda. Après celui de ParisLongchamp sur 2000 mètres au printemps, The Charmer étoffe son palmarès d’un second Quinté. Après Stéphane Pasquier, Ioritz Mendizabal était cette fois à la manœuvre. Deux grands jockeys indémodables que nos amis turfistes pourraient rebaptiser « The Charmers ».