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Pronosoft et Le Veinard un partenariat né d’une même passion
Publié le DIMANCHE 02 OCTOBRE 2022


Voilà plus de dix ans qu’elle nous accompagne dans nos éditions, notamment celles du week-end, sans même que nous vous ayons dévoilé qui se cache derrière la société Pronosoft. Nadim Noureddine, fondateur et créateur du site spécialisé dans les paris, hippiques ou sportifs, nous en apprend plus sur son bébé qui décortique nos matches du week-end et fait le papier du Quinté. 

Le Veinard : Votre société, Pronosoft, divulgue dans nos colonnes ses confidences pour les paris sportifs du week-end. Quand vous est venue cette idée de plonger dans l’univers des pronostics ?
Nadim Noureddine : J’ai lancé le site en janvier 2000.  Puis il s’est développé au fil du temps. En 2008, je crée la société qui va progressivement se développer. D’abord en m’associant, puis en recrutant des développeurs et des pronostiqueurs. Actuellement, la société s’appuie sur sept salariés, une infographiste externe, et moi-même. Ça ne date pas d’hier mais, pour l’anecdote, la première personne que nous avions embauchée s’est principalement investie dans le secteur hippique. Mon associé et moi-même n’en avions pas les compétences alors qu’il s’agit d’un univers particulier qui exige expertise et expérience. Aujourd’hui, ils sont deux à alimenter la rubrique PMU. A la base, le site avait cependant été créé pour répondre aux besoins d’information pour le Loto Foot et le Cote & Match (ancêtre du ParionsSport) proposés par la Française des Jeux, puis nous avons complété avec l’hippisme qui était indispensable dans le secteur des paris.

L. V. : Vous parlez d’un besoin d’information, ça peut sembler fou de nos jours, mais à la genèse du projet internet n’existait pas ?
N. N. : Je suis ingénieur en informatique. Je suis sorti en 1994 de l’INSA Lyon et cela a son importance parce car nous n’en étions qu’aux prémices d’internet. On avait été formés justement pour cette innovation qui allait changer le Monde deux ans plus tard. Nos professeurs et chercheurs étaient au courant de tout cela et nous ont quelque part aidé à devenir des précurseurs. Dès qu’internet est apparu, je m’y suis intéressé avec la ferme intention de créer un site. J’ai commencé, pour tout vous dire, en 1997 avec ce que l’on appellerait aujourd’hui un blog. En 2000, j’ai pris mon nom de domaine « pronosoft.com », un nom inspiré de Microsoft qui était le leader à l’époque, c’était la référence absolue pour un informaticien. Je possédais donc une base informatique certes, mais aussi une passion pour les statistiques et les probabilités, tout en étant passionné de foot depuis mon plus jeune âge comme beaucoup d’enfants. Le site a connu son plein essor entre autres grâce au forum ouvert en 2003. Il n’y avait aucun réseau social en ce temps-là, aucun moyen de communiquer. Nous étions à l’aube du web 2.0. Nous avions réussi le pari de fédérer une communauté entière jusqu’en 2012/2013 avant que n’apparaissent Facebook et Twitter où il est devenu facile de parler courses ou foot sans aller sur une page internet spécifique.

L. V. : Justement concernant Pronosoft.com, combien de fidèles le consultent ?
N. N. :  Nos site et application sont entièrement gratuits. C’est indispensable si l’on veut conserver une très large audience. Quand on attire 250 000 visiteurs par jour, on se doit de conserver cette gratuité. Le financement se fait par la publicité à plus de 90%. Ce sont surtout les bookmakers qui sont nos annonceurs. Parmi ceux-ci on note aussi notamment le PMU dont le cœur de cible est sensiblement identique au nôtre.

L. V. : 250 000 visiteurs par jour ?
N. N. : Tout à fait, depuis l’apparition des applis on tourne à 250 000 visiteurs uniques sur des journées de Ligue des Champions ou les week-ends avec les tops championnats, tout en conservant un important trafic sur le site. Plusieurs domaines permettent de fidéliser nos visiteurs. Sur le site et l’appli, c’est notre pronostic le produit phare, bien évidemment, mais je dirai que ce n’est qu’un avis subjectif. D’autres informations invitent le parieur à se faire sa propre opinion. Par exemple, sur les matches de foot, vous avez l’historique des rencontres, les classements, l’indice de forme, le suivi des résultats en temps réel, on a aussi ajouté les prévisions météorologiques depuis trois ans, notamment utiles sur les pronostics hippiques. C’est un vrai plus.

L. V. : Quel contenu dédiez-vous aux courses ?
N. N.. : Notre but est d’aller chercher de belles cotes. On sait que des matelassiers préféreront toujours un cheval à égalité, mais au final si vous perdez deux fois de suite il vous faut toucher cinq gagnants derrière pour vous refaire. C’est pourquoi on prône l’amusement plutôt que des gros coups soi-disant sûrs. On ne couvre que les Quinté, ce qui demande déjà un gros investissement. Notre pronostiqueur passe plusieurs heures par jour pour établir son pronostic en huit chevaux et dénicher le bon coup du jour dont la cote dépasse généralement les 5/1.

L. V. : Paris sportifs, turf, c’est une énorme gestion au quotidien ?
N. N.. : On est dans un secteur technologique en constante mutation. On se remet en cause tous les jours. On doit faire face à ce challenge permanent d’aller chercher de nouveaux utilisateurs dans des outils qu’on ne maîtrise pas toujours comme Snapchat, Tik Tok,… essayer de s’adapter à d’autres contenus. Le Monde informatique et numérique évolue très vite. Ce qui ramène toujours à mes compétences de base et à ma période de formation qui sont indispensables pour survivre dans ce milieu. Un site internet n’est pas un produit fini qu’on vous livre pour la vie. Il doit demeurer en perpétuelle évolution. Il y a eu l’apparition des sites mobiles, aujourd’hui il y a ces applis indispensables. Quand nous avons sorti notre appli en 2011 jamais nous n’aurions pu imaginer que les gens l’utiliseraient dix ans plus tard à plus de 75% de notre audience. Mais bien sûr, au-delà de la technique, le contenu du site reste essentiel. Pour le Loto Foot, par exemple, nous proposons un logiciel baptisé « Prono Foot expert + » qui permet de jouer des systèmes réduits pour toucher au minimum le 13/14. L’intérêt ? Dépenser moins tout en couvrant un maximum de possibilités sur une grille. On avance.

L. V. : Mine de rien, notre partenariat date aussi de plus de 10 ans…
N. N. : Quand j’ai rencontré Thierry Léger, j’ai découvert quelqu’un qui faisait le même métier que moi, qui avait la même passion, lui dans le secteur hippique et moi dans un cercle plus sportif. C’est pourquoi ça a rapidement matché entre nous. On a donc décidé de faire un échange de bons procédés avec une participation de notre site dans Le Veinard et un peu de pub de notre côté. Nous ne sommes pas peu fiers d’afficher ce partenariat.


Propos recueillis par Fabrice Rougier


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