Sivana et Anastasia Wattel sortent le grand jeu Il y a quelques semaines quand nous rencontrions Anastasia Wattel, elle nous avait quitté sur un sourire et sur cette phrase : « Accrocher le black type avec Sivana serait vraiment chouette ». Son vœu n’aura pas tardé à s’exaucer. Ce dimanche, dans le très convoité Prix Yacowlev, listed-race sur le parcours des mille mètres deauvillais, Grégory Benoist lui a témoigné une nouvelle preuve d’amour en montant à la perfection sa plus belle promesse. En deux temps. En temporisant un instant dans le sillage de Wootton City, puis en décontenançant la favorite Malrescia à deux hectomètres du but. Les Anglaises sont dures, mais c’était mal connaître ce trio deauvillais qui a fait de la Touques une sorte de propriété privée. Contrainte de rendre du poids à tous ses adversaires, la représentante de Jérôme Reynier, Wootton City, n’échouait néanmoins qu’après lutte sans parvenir à imiter sa mère, Absolute City, qui avait enlevé cette épreuve cinq ans plus tôt. Les 2 ans du propriétaire Guy Pariente ont le vent en poupe. Goeva (Philippe Sogorb), invaincue en deux sorties, Lova (Ludovic Gadbin), deuxième de Groupe III, et Sivana sont de sacrées pouliches dont le père commun, un certain Goken, peut être très fier.
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