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2023 Semaine 06

Un Prix de France à l’italienne pour Ampia Mede Sm
Publié le DIMANCHE 12 FEVRIER 2023


Si Ampia Mede Sm s’était retrouvée moins loin dans le Prix d’Amérique nul doute qu’elle aurait titillé Hooker Berry. On ne refait pas les courses, mais le Prix de France (Grp. I) permet chaque année en fin de meeting de bénéficier d’une seconde chance. A condition d’avoir un surplus de vitesse. Avec son numéro 5 idéal derrière la voiture, la jument entraînée par Fabrice Souloy avait les clés pour ouvrir le coffre-fort. Et Franck Nivard, cinq Prix de France à son actif avant dimanche, sait mieux que quiconque où se situe la serrure. Il était toutefois temps que le poteau arrive pour la fille de Ganymède chahutée par Vivid Wise As, cet Italien à qui l’on ne peut vraiment rien reprocher si ce n’est sa contre-performance dans la belle de fin janvier. Hohneck, troisième et toujours d’attaque, a lui aussi bien conclu en pleine piste pour faire tomber au pied du podium la brave Délia du Pommereux à l’arrivée pour la quatrième édition consécutive de ce classique malgré son numéro 9. Enfin, le favori Don Fanucci Zet, dont les chuchotements suédois s’étaient répandus jusqu’au Sud du Portugal, rentrait par les balances sans réellement justifier cet engouement. Fabrice Souloy n’avait plus réussi à gagner un Groupe I durant un Meeting d’hiver depuis 2016. C’était également avec un candidat européen prénommé Lionel dans le Prix de Paris. Après Exploit Caf et Kool du Caux, l’entraîneur normand réalise néanmoins la passe de trois dans ce tournoi de vitesse que Franck Nivard qualifie « comme la plus belle après le Prix d’Amérique ».


J’Adore surprend les favoris
Publié le DIMANCHE 12 FEVRIER 2023


Avec Jubilé Prior et Jessy de Banville, on se refaisait le film du Prix de Vincennes (Grp. I) dimanche dans le Prix Louis Le Bourg (Grp. II) sur le Plateau de Gravelle. Jubilé Prior allait-il inverser le score face à la pouliche de Christophe Clin ? On vous répond immédiatement par la négative. Une fois encore le protégé de la famille Desmarres devait s’incliner. Mais au-dessus de ces deux épouvantails, J’Adore n’a pas été effrayée par l’enjeu. Décomplexée par sa deuxième place à ce niveau dans le Prix de Pardieu, la partenaire d’Alexis Collette a emboîté le trot de Joyeuse à la sortie de l’ultime tournant avant de fondre sur Jaguar du Goutier asphyxié après avoir mené à vive allure. Le chrono de 1’13’’5 (nouveau record de l’épreuve) confirmait l’impression renvoyée par la piste. Lancés à ses trousses, Jessy de Banville et Jubilé Prior s’assuraient dans cet ordre les accessits. Un an après Iron Meslois, défendant les mêmes couleurs et placé lui aussi sous la houlette de Pierre Belloche, Alexis Collette décroche un second semi-classique, son premier Groupe II. Forcément, nous adorons !


Juliet Papa Bravo enfin applaudie à Vincennes
Publié le SAMEDI 11 FEVRIER 2023


Samedi, le Prix Ephrem Houel (Grp. II) ressemblait à s’y méprendre au Prix Ourasi (Grp. I) disputé le jour du Prix d’Amérique. Une sorte de match retour où les héros d’hier n’ont cette fois été que de pâles adversaires. Just Love You, la lauréate, était disqualifiée dans le tournant final, son dauphin, Juninho Dry, perdait pour ainsi dire toute chance au départ, alors que Jazzy Perrine, la grande malheureuse de la première manche, échouait aux portes du trio. Un branle-bas de combat au sommet de cette génération de 4 ans que suit avec attention, mais toujours de loin, le champion Just A Gigolo. Transparente trois semaines plus tôt, avec un état de forme sujet à caution selon son entourage, Juliet Papa Bravo a quant à elle retrouvé ses jambes du mois de décembre qui lui avaient permis de donner quelques frissons à Just a Gigolo. Courue battue dans le sillage de Joyner Sport, la partenaire de Clément Duvaldestin a profité de l’aspiration du représentant de Philippe Allaire pour gagner de nombreux de rangs avant de le régler brièvement mais sèchement en pleine piste. Jag Stryck s’abonne aux accessits et accueille une nouvelle troisième place devant la favorite Jazzy Perrine sans trop d’excuses. Rarement décevante à Vincennes, Juliet Papa Bravo n’y avait par contre jusqu’à ce jour jamais gagné. A l’écurie Duvaldestin ça ne traîne jamais pour rectifier le tir.


Hokkaido Jiel a bien sa place parmi l’Elite
Publié le SAMEDI 11 FEVRIER 2023


Dans le bon timing. Afin de se projeter vers la réception du Bayern mardi soir au Parc des Princes, Vincennes invitait samedi quelques bons sprinters dans le Prix de Munich, traditionnel Quinté du Meeting. Sans Messi ni Mbappe, mais avec Jean-Michel Bazire, un autre goleador qui sait enflammer les tribunes. Parti favori avec Héraut d’Armes, qui faute de gains aurait été éliminé le lendemain du Prix de France, l’associé du driver quintuple lauréat du Prix d’Amérique cafouillait dans ses allures en début de ligne droite alors qu’il suivait les deux représentants de Jean-Luc Dersoir ouvreurs du wagon de trois. A trois cents mètres du disque, on voyait déjà la vie en jaune et bleu, Hokkaïdo Jiel et Elite de Jiel aspirant l’animateur For You Madrik au bout du rouleau tout en endiguant le rush de Usain Toll. Plus loin, Déesse Noire signifiait à Pierre-Yves Verva qu’elle repousserait bien de quelques mois son entrée au haras en toisant sur une jolie pointe, dans le cadre de la quatrième place, la très plébiscitée Emeraude de Bais. Tandis que l’hiver n’a pas été aussi clément que l’aurait souhaité Jean-Luc Dersoir, Hokkaïdo Jiel, qui double la mise, et Elite de Jiel chassent par un couplé gagnant les quelques cumulus qui stationnaient depuis quelques semaines sur l’écurie de Grosbois. Tôt ou tard, la tornade « Hokkaido » pourrait même tout emporter dans les épreuves classiques. A faible allure, elle se dirige selon certains spécialistes tout droit vers l’Amérique.


L’hiver au show de Jean-Philippe Raffegeau
Publié le VENDREDI 10 FEVRIER 2023


Progressant de course en course, Jingle Délo a dédicacé, samedi dernier dans le Prix d’Avignon à Vincennes, un premier ouvrage de Groupe à l’attention de Jean-Philippe Raffegeau. Le jeune fer de lance de l’écurie emmène dans son sillage une petite structure en plein boom qui compte, depuis la victoire de Quinté de Fanatic Flash mercredi, dix succès cet hiver à Vincennes. On a trouvé les clés de la réussite entre Mayenne et Grosbois.

« Gagner un Groupe c’est un but en soi. Je prends ça comme une étape ». Que ce soit en Mayenne ou à Grosbois la mobilisation est générale. Le travail paie. Les choix opérés par Jean-Philippe Raffegeau aussi. Samedi dernier, dans le Prix d’Avignon (Grp. III), Jingle Délo a envoyé la musique et envahi d’une délicieuse émotion tout un clan enfin récompensé par une épreuve semi-classique pour sa rigueur et sa détermination. Une juste célébration. « On tournait un peu autour du pot. Jingle avait déjà pris de bonnes places à ce niveau. C’est une satisfaction pour tout le travail accompli et surtout pour mon cheval. Je savais qu’il avait ce niveau. Pour lui, la vitesse n’est pas son souci, il possède un super jeu de jambes, il faut surtout gérer son tempérament de feu. Il est hyper actif. Il n’est jamais fatigué. Mais c’est son seul défaut. Cela dit, il s’amende bien. En un an il a fait d’énormes progrès. Chaque course dure le rend meilleur. Je l’avoue, je le vois un peu comme un soleil, je n'ai jamais entraîné un cheval de ce calibre. On va aujourd’hui privilégier les courses fermées. Deux opportunités se présenteront à lui fin février et début mars. Tout dépendra de sa récupération. Il a beau bien manger, faire le mariole au paddock, seul le travail nous aiguillera. Les grosses échéances n’arriveront pour lui qu’en septembre avec les Critériums. Ça nous laisse du temps pour bien le façonner tout en faisant attention pour qu’il ne lui arrive rien », explique le jeune entraîneur qui refuse toutefois de s’accaparer les louanges et les trophées. « L’écurie Raffegeau c’est une chaîne avec des maillons solides. Grâce à tout le monde, on a réussi à construire quelque chose de sympa. Ce n’est pas simplement mon nom sur un programme. Papa (Jean-Yves Raffegeau, ndlr) a toujours bossé dur toute sa vie. Avec mes sœurs, il nous a inculqué ses valeurs. J’ai vite compris que les bonnes choses ne tombaient pas du ciel ou qu’elles ne se trouvaient pas sous le sabot d’un cheval. J’étais vraiment très content qu’il soit là avec moi samedi pour vivre une telle communion. Malgré de nombreuses victoires (plus de 400, ndlr), il n’a jamais eu la chance de tomber sur un élève de ce niveau. Je le sais très heureux car il a toujours été fier de ses enfants et de ses petits-enfants. Je n’oublie pas maman, qu’on mentionne moins, mais qui gère toute la partie administrative, ce qui me laisse l’esprit totalement libre pour travailler mes chevaux. Ce succès, c’est aussi le leur, celui de ma femme, de tout mon personnel qui bosse à la campagne comme à Grosbois,… et bien sûr celui de son propriétaire Thierry Massicot qui nous accompagne depuis une dizaine d’années. On a créé ensemble un modèle économique certainement inédit entre propriétariat et entraînement particulier. On partage tout. On échange beaucoup. Si l’on gagne aujourd’hui des courses, cela n’a pas toujours été le cas. On a mangé notre pain blanc, connu des déceptions. On a parfois dû faire le dos rond, se serrer les coudes et analyser les mauvaises situations pour que ça nous serve aujourd’hui », poursuit Jean-Philippe. Si à l’issue de sa franche victoire Jingle Délo propage de logiques ambitions dans le staff, le « soleil » n’est pas seul à briller cet hiver.

"L'appétit vient en gagnant"

Déjà dix succès, dont un Quinté, depuis le début du Meeting pour « supplémenter » un exercice 2022 déjà record avec vingt-neuf succès. « Les chevaux montent de catégorie et continuent de gagner. On possède désormais une belle écurie. On a la chance de gagner à Paris, c’est bien, mais ça donne encore plus faim. On dit que l’appétit vient en mangeant, mais il vient aussi en gagnant. On veut maintenant aller sur les belles épreuves, participer aux grandes fêtes, et si Jingle Delo pouvait s’y affirmer ce serait extraordinaire. Dix victoires cet hiver, c’est bien, c’est ce qui nous alimente, mais nous avons aussi pris une multitude d’accessits qui comptent finalement tout autant car il y a des infrastructures à faire tourner. En plus, finir dans les trois ça rentabilise le ticket du parieur. Je n’aime pas engager mes chevaux ferrés dans l’unique but de faire le tour. J’essaie de les préparer pour qu’ils arrivent en piste en étant les plus compétitifs possible. C’est peut-être un excès d’optimisme, mais quand on vient, c’est qu’on a une chance de finir dans les trois. Avec un peu de recul et d’analyse, après trois hivers passés à Grosbois, on a appris à s’adapter au programme hivernal de Vincennes qui ne change guère d’une année sur l’autre. On court nos chevaux jusqu’à l’été avant de couper les gaz en septembre pour les présenter avec un peu de fraîcheur. On a du potentiel dans nos boxes et forcément on fait du meilleur boulot quand on exerce dans la sérénité. Je n’invente rien ». Rien ou presque ! Peut-être un peu dans la sélection ? « On essaie beaucoup de poulains tous les ans. On se donne du mal pour toucher des chevaux compétitifs. Chez nous, on en élève une dizaine, mais entre ceux que l’on achète avec Thierry Massicot et ceux que les éleveurs nous confient à la maison, sur chaque génération on arrive entre quarante et cinquante produits. Beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. On en qualifie entre quinze et vingt tout en sachant qu’ils seront pour la plupart des chevaux utiles, mais pas de premier plan. Donc au final, s’il vous en reste cinq pour aller faire le meeting d’hiver vous obtenez déjà un bon ratio ». Mais sur ces cinq-là, il faudra assurément compter à l’avenir. Avec Jingle Délo et Fanatic Flash en parfaits éclaireurs.

Fabrice Rougier


Fanatic Flash, l'Ultra de l'écurie Raffegeau
Publié le MERCREDI 08 FEVRIER 2023


Après Jingle Délo dans un Groupe III ce week-end, Jean-Philippe Raffegeau semble avoir pris un abonnement aux balances de Vincennes où il a enregistré dans le Quinté de mercredi la dixième victoire du Meeting de son écurie. Pour mettre un point d’honneur à ce compte rond, Fanatic Flash était comme bien souvent le cheval de la situation. Celui qui avait conclu l’année par trois succès, dont un Quinté à Enghien, n’a pas manqué son retour après un mois et demi passé loin des hippodromes, au calme dans sa verte Mayenne. Trotteur dont on tire toute la quintessence lorsqu’il évolue avec beaucoup de fraîcheur, Fanatic Flash jouit de surcroît d’un programme sur mesure minutieusement conçu par son entourage. David Thomain, avec qui le fils de Offshore Dream vit l’entente parfaite, n’avait alors plus qu’à mettre au service de son partenaire toute sa dextérité pour prendre la tête en descendant et construire son succès comme il le souhaitait. Zorro Wind, lancé à sa poursuite depuis le tournant final, ne pouvait que constater les dégâts et accueillir l’accessit d’honneur devant Filhio de Lou et Elène Bourgeoise ou encore Fulmida.


Always Welcome toujours le bienvenu à Cagnes
Publié le MARDI 07 FEVRIER 2023


Mardi, dans le Prix Rauba-Capeu, l’un des incontournables quintés cagnois, les turfistes avaient fait de Always Welcome leur favori. Un solide point d’appui qui venait de se distinguer dans une course préparatoire au Grand Prix du Département des Alpes-Maritimes. Un modèle de réussite sur la Côte d’Azur qu’il avait déjà quittée l’an passé avec un succès. Un facile lauréat de Quinté à l’automne du côté de Toulouse. Un cheval indifférent au terrain qui avait raffermi. Mais aussi le choix d’un Maxime Guyon, auteur d’un triplé la veille à Chantilly, qui porte chaque associé sur ses épaules jusqu’au poteau. Quant au déroulement de course, il n’a pas connu l’anicroche. Le représentant de Louis Baudron est apparu en pleine piste peu après la mi-ligne droite et ses adversaires n’ont senti qu’un courant d’air. Picnic Royal appréciait ce déjeuner sur l’herbe et se classait deuxième tout proche d’imiter son camarade d’écurie Bosioh. Heliopolis, dans sa catégorie, Naishan, déjà troisième de cette épreuve l’an passé, et Byford, la note côté corde sous 60 kilos, terminaient respectivement dans cet ordre et dans un mouchoir de poche. Always Welcome est donc toujours le bienvenu sur la Riviera. Pour une listed, le fils de Manduro a même déjà reçu l’invitation.


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