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Autumn Pride du dada de l’enfance au rêve de jeunesse
Publié le VENDREDI 28 JUILLET 2023


Dimanche, dans le Prix Le Journal Le Veinard, à La Teste-de-Buch, sur cette piste qui lui est familière et avec l’appui de Fabrice Veron, Autumn Pride a partagé son premier Quinté avec Clélia Cabanne pour l’entraînement de Damien de Watrigant. Alors qu’ils étaient nombreux à croire le mâle de 7 ans condamné en raison d’une tendinite, les équipes de Christophe Pautier et Olivier Trigodet, portées par l’amour que lui témoigne sa jeune propriétaire, ont déployé toute leur énergie pour démontrer qu’avec professionnalisme il faut toujours croire au miracle. 

Certaines histoires rendent notre sport merveilleux. Elles laissent aussi imaginer que l’impossible n’a pas sa place dans les courses hippiques. Dimanche, dans le Prix Le Journal Le Veinard, Autumn Pride en a apporté une énième illustration. Ce mâle de 7 ans que l’on croyait il y a encore un an condamné a mis sur la piste de La Teste toute sa bravoure pour remporter son premier Quinté de bout en bout tout en affichant la plus petite valeur de l’événement. Une performance qui a fait chavirer sa jeune propriétaire, Clélia Cabanne, dont les couleurs n’illuminent nos pistes que depuis l’an passé. Pour cette Francilienne, installée en Gironde, la belle histoire a viré au conte de fées. Avec deux princes charmants, que dis-je deux héros, Damien de Watrigant, l’entraîneur, et Fabrice Véron, un jockey inspiré qui a pris l’ingénieuse décision de galoper en tête en pleine piste dans une partie de terrain plus roulante. Bref, quelques jours après cette après-midi dominicale mémorable, Clélia n’en revient toujours pas. « A la base, nous n’étions pas déçus d’être dans le Quinté, au contraire, mais nous aurions préféré le voir en deuxième épreuve où la victoire était largement à sa portée. En bas de tableau de ce gros handicap, on était davantage dans le flou En plus nous lui avions retiré les œillères, ce qui n’avait jamais été fait. On partait dans l’inconnu. Je m’attendais à une bonne prestation, mais pas du tout à gagner. Ce fut donc un rêve éveillé. Quand j’ai vu le cheval passer en tête le poteau, je n’y croyais pas. Son jockey, Fabrice Veron, a fait du super boulot. Depuis le début, ils forment ensemble un couple extraordinaire. Je trouve qu’il comprend très bien le cheval et le cheval l’aime beaucoup. Cette symbiose explique que ce soit un duo gagnant », rappelle Clélia, propriétaire d’un seul et unique cheval récemment débarqué chez Damien de Watrigant dans la campagne landaise. Pour changer d’air et reprendre du moral. Objectif atteint. « Le cheval s’était déferré à deux reprises à Saint-Cloud et à Lyon. Deux fois corde à gauche. Du coup, il s’était un peu fait mal aux pieds. Pour moi ces contre-performances ont été un peu difficiles à digérer parce que j’ai toujours su qu’il possédait un brin de qualité. On a donc fait le pari de lui changer les idées, de l’emmener dans un centre d’entraînement privé au calme avec de belles installations. Il est en paddock, c’est très important après l’entraînement pour que les vieux chevaux gardent le moral. Puis tout s’est bien déroulé. Damien de Watrigant a fait un super travail dessus, le changement de décor, le jockey, le fait de lui avoir retiré les œillères,… tout a joué en sa faveur car c’est un sujet qui se donne énormément », reprend cette passionnée qui néanmoins n’ose toujours pas y croire. « Après deux courses sous la responsabilité de Christophe Pautier, avec lequel il avait déjà fini quatrième dans un très bon lot à Vichy, « Autumn » a souffert d’une tendinite. A son âge, beaucoup de personnes m’avaient conseillé de laisser tomber. Pendant six mois il a été arrêté. Grâce à Christophe Pautier, qui lui a administré le meilleur traitement ainsi qu’Olivier Trigodet et son épouse Virginie, qui ont eu la gentillesse de le recueillir pour effectuer les soins durant sa convalescence, un petit miracle s’est produit. Je voudrai aussi les remercier pour toutes ces attentions afin que le cheval puisse retrouver son meilleur niveau. Ils ont passé beaucoup de temps sur lui pour un résultat exceptionnel. Je suis très contente d’avoir persévéré et ce succès est aussi le leur », s’empresse de souligner Clélia qui déroule une longue chaîne de remerciements et d’affection envers tous ceux qui ont contribué à la rendre heureuse d’avoir retrouvé et rendu compétitif son plus bel ami. Celui dont elle rêvait déjà dans sa plus tendre enfance…
La suite à lire dans votre Quotidien Le Veinard daté du samedi 29 juillet 2023


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