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2020 Semaine 49

Le Grand National des Jockeys sur un air de Berlioz
Publié le DIMANCHE 06 DECEMBRE 2020


Berlioz de Ginai a confirmé son retour au premier plan en survolant dimanche la Finale du Grand National des Jockeys. Une fois encore aux dépens de Diamant de Larré qui devient son éternel second. En l’absence de Mathieu Mottier, jusqu'alors sur les hauteurs du classement général, Eric Raffin en profite même pour lui subtiliser le trophée. Décidément ces deux professionnels auront été cette année au-dessus de la profession. Encore battu, Diamant de Larré a brillé toutefois de mille éclats pour priver non loin du but un Equinoxe Jiel exténué après avoir contesté la victoire au pensionnaire de Sylvain Roger. Chez les amateurs, après les forfaits de dernière minute de Complice et de Elodie Let’s Go, deux candidats ambitieux, Copsi a vu sa mission simplifiée. Comme à Mauquenchy, l’élève de Dominik Locqueneux drivé par Anna Karlsson a regardé ses adversaires de haut ne laissant jamais l’ombre d’une chance à Expeditious. Une victoire expédiée en 1’14’’6. Sa septième de l’année. A 3/10 elle était recommandée. On ne pourra devant une telle démonstration qu’en accuser réception !


Elie de Beaufour en rendant cinquante mètres
Publié le DIMANCHE 06 DECEMBRE 2020


Il s’est fâché à la volte. Grand favori de la finale du Grand National du Trot ce dimanche, Elie de Beaufour a laissé Jean-Michel Bazire en plan. Le jour de son grand objectif. Mais quand deux champions s’associent, l’histoire finit généralement bien. Et c’est ce qui arriva. Largué à cinquante mètres de Django du Bocage qui avait, comme on pouvait s’y attendre, pris les commandes, le vainqueur des étapes d’Angers et de Châtelaillon réintégrait vite le peloton pour se retrouver dans le tournant final derrière les animateurs. Puisant dans ses ressources – quoi que – le fils de Royal Dream décollait sous le nez de l’associé de Franck Ouvrie et s’imposait à la parade face à Be One des Thirons, rapproché en face dans le sillage de Alinea.  Crusoé d’Anama était proche d’offrir un nouveau jumelé à l’écurie Bazire, comme il y a quatre semaines, mais le poteau sauvait in extremis la propriété de Philippe Daugeard. Duel du Gers rassurait par une quatrième place. Si Eric Raffin et Jean-Michel Bazire étaient déjà certains de remporter les catégories driver et entraîneur du circuit, Elie de Beaufour, lui, retrouve son fauteuil de leader au moment du dépouillement. Aidé il est vrai par l’absence de ses prédécesseurs au classement. Partagés entre peur et respect pour l’artiste.


Gloria du Gers boit du petit lait
Publié le SAMEDI 05 DECEMBRE 2020


Gloria du Gers s’est facilement imposée dans le Prix de Mirambeau, le Quinté ce samedi. Facilement voire même de façon désinvolte quand Jean-Michel Bazire l’a décalée dans le dernier tournant pour la porter vers son premier Quinté. La fille de Ready Cash, qui a longuement calqué sa course sur celle de Guérande (et non sel), a surtout laissé la favorite Goulette « gouler » en tête avant de l’anéantir sur une brutale accélération. L’associée de Franck Nivard, dominée, résistait toutefois à Grande Prêtresse dans la bagarre pour la deuxième place. Gava de Bellouet terminait un peu plus loin en trombe en pleine piste, Guérande en subissant les conséquences pour ne conclure que cinquième. De bon augure pour la lauréate à qui l’on souhaite la même réussite que Flèche du Yucca, lauréate de ce Quinté l’an passé et qui avait dans la foulée épinglé son premier Groupe II. En l’occurrence un Prix Ariste-Hémard qu’avait survolé cinq ans plus tôt une certaine Bélina Josselyn.


Ecurie Julien : Gladiateurs du trot de pères en fils
Publié le VENDREDI 04 DECEMBRE 2020


Pascale Julien, Nicolas Julien, Régis Julien et le propriétaire et amateur Philippe Terme, une fine équipe…  « de Nîmes » bien sûr.

Nîmes est incontestablement réputée pour ses arènes ou pour sa toile de jean, mais il faudra aussi pour ses édiles désormais compter sur l’élevage de Nîmes cher à la famille Julien, actrice de la filière hippique depuis quatre générations. Après Henri et Régis, Nicolas est devenu en 2018 le nouveau metteur au point de l’effectif gardois. Immersion dans une conviviale écurie sur les terres des crocodiles.

A moins de dix kilomètres du Stade des Costières, des Arènes de Nîmes et de la Maison Carrée, la quiétude du Haras de Font-Divié vous renverrait presque deux mille ans en arrière, au temps des Romains. Loin de toute civilisation. L’environnement urbain s’est soudainement effacé. Seuls quelques trotteurs profitent de ce havre de paix. De ce bout de nulle part. De cette invitation à ce que l’on possède de plus précieux, la quiétude et la sérénité.  C’est là, entre Costières et garrigue, que travaille Nicolas Julien, digne successeur de Régis en 2018. La troisième génération d’entraîneurs de la famille, la quatrième de propriétaires. Un destin presque logique pour celui qui, arrivé tardivement à l’Afasec après avoir obtenu son Bac, avait su d’emblée, après un apprentissage chez Yannick-Alain Briand et Christian Bigeon, plusieurs hivers à Cagnes pour Romuald Mourice et Charly Mary et deux étés dans le Sud-ouest chez Michel Charlot, injecter son sang-froid et son ingéniosité dans les pelotons d’apprentis du Sud-est. Résultat net : trois fois chef-de-file de sa promotion sur la Côte d’Azur et troisième meilleur apprenti de France au sulky en 2014, année de son accession chez les pros.

Une famille très impliquée

Ici on vit cheval depuis l’après-guerre. Depuis 1972 dans la périphérie nîmoise après une expulsion de leurs terres en ville pour y développer les infrastructures routières. Dix hectares achetés à un producteur de pommes, puis cinq hectares de vignes jouxtant la propriété quelques années plus tard devenaient alors entièrement dédiés aux quadrupèdes. Les bâtiments ont poussé les uns après les autres, une piste en sable s’est dessinée avec sept cents mètres de ligne droite. Adriana de Nîmes nous y attend. « C’est la chef du troupeau », assure Régis au sujet de cette jument qui livra une honorable carrière. Sa mère, Lara d’Ailvert, n’est jamais loin. Peut-être surveille-telle Nicolas et Philippe Terme, l’amateur fidèle à la maison gardoise, préparer sur la piste Imlove de Nîmes et Ikita de Nîmes, sa propre fille de Niky. Ce label « de Nîmes » on y tient. A tel point que Pascale, la maman de Nicolas, lance franchement sur le ton de la boutade, « le jour où vous verrez un « de Nîmes » gagner à Vincennes je prends ma retraite ». Même pas cap ! Trop attachés au cheval ces gens-là. A leur fédération du Sud-est aussi. Régis a durant des années siégé au comité du trot, à la commission des programmes, Pascale fut présidente de l’hippodrome des Courbiers. Le Gard n’abrite qu’une famille du trot, mais elle lui rend bien. Prête à hisser ses élèves sur les hauteurs de Cagnes à Marseille et même parfois pousser jusqu’à Vincennes, comme récemment avec Escoublac, une propriété de Philippe Terme qui terminait deuxième de Corps et Ame, un sujet ayant répété chez les pros depuis à La Capelle. « On a eu envie de se faire plaisir. Le cheval était pleine bourre. C’était le moment de tenter quelque chose, l’engagement s’y prêtait. Même si l’on a fait l’aller-retour en une journée, on a vécu de grands moments d’émotion », apprécie encore Nicolas. Depuis la réorganisation de l’écurie, Pascale assure l’élevage et s’affaire aux petits soins, le polyvalent Régis, jeune retraité de 63 ans, est devenu responsable des services techniques et Nicolas fait tourner la maison. Plutôt joliment cette année avec neuf succès, dont cinq obtenus cet été uniquement lors du Meeting de Cagnes. On ne fera toutefois pas de l’hiver azuréen un objectif. « Le programme n’est guère favorable à l’écurie. Il n’y aura que quelques allers-retours. Force est de constater que la qualité des lots proposés est bien inférieure l’été. Là, on annonce l’arrivée de grosses pointures que nous n’avions pas vraiment l’habitude de voir sur la Côte d’Azur. Le confinement a été dur pour tout le monde, y compris – et surtout – pour les grosses écuries », constate Nicolas à la tête d’une douzaine d’éléments prêts à courir, de six poulinières, d’une trentaine d’âmes au total avec les poulains.

Un métier d'observation et d'analyses

Parmi eux Jack de Nîmes et Julia de Nîmes (deuxièmes prénoms de Régis et Pascale) montrent déjà  des signes très prometteurs et devraient aisément se qualifier l’an prochain. Aux courses, l’espoir dissipe les déceptions. « Il faut sans cesse conserver un bon moral. Dans ce métier c’est indispensable. Il y a toujours un cheval qui sort du lot, qui nous fera plaisir. On fuit les passages compliqués, on s’évade dans le rêve en se disant que naîtra chez nous un jour un champion. On dispose d’un site exceptionnel, on passe nos journées avec les chevaux, que voulez-vous de mieux ? Ça doit quand même être chiant de passer sa vie dans un bureau, non ? J’adore ce métier qui demande beaucoup d’observation, d’analyses. Mais au-delà des courses, il y a surtout la passion cheval », reprend Nicolas. A tel point que cette sympathique famille travaille actuellement, si le contexte sanitaire le permet, à l’organisation en 2021 d’une grande fête du cheval au sein même de son haras en y associant tous les clubs hippiques de son village. Chez les « Julien » on ne manque jamais d’idées pour promouvoir le cheval sous toutes ses facettes. Au pays des crocodiles, il fallait oser…   

Fabrice Rougier   


Free Man en cheval libre
Publié le JEUDI 03 DECEMBRE 2020


Au mois de juin dernier, à Rouen-Mauquenchy, Free Man était passé tout proche de son premier Quinté. Mais tout vient à point à qui sait attendre. Un proverbe qui colle bien à l’effectif de Laurent-Claude Abrivard. Certainement inspirée par Brillant Madrik, vainqueur pour cette écurie d’un évènement il y a moins d’une semaine, la propriété de monsieur le Président, Jean-Pierre Barjon, a relayé Ids Boko au début de la montée et s’en est allée au disque sans réellement frémir malgré la longue mais vaine attaque d’une coriace All Wise As qui avait longuement progressé nez au vent. Quant à Ids Boko, il n’a jamais réellement donné l’impression d’envisager mieux que le second accessit. En retrait Marcello Wibb et Flaya Kalouma n’ont malgré leurs efforts pu revenir sur un trio de tête déjà bâti à mille mètres du but. Alexandre Abrivard poursuit ainsi sa moisson avec sa 120àme victoire à l’attelé de l’année, alors qu’il compte toujours huit points de retard sur Mathieu Mottier pour recevoir un troisième étrier d’or.


Flamme Vive et Eric Raffin réchauffent Vincennes
Publié le MERCREDI 02 DECEMBRE 2020


Au centre de tous les mauvais coups le 17 novembre, engluée au moment de l’emballage final puis victime des embouteillages sur le périphérique qui mène au poteau, Flamme Vive demeure cependant incandescente dès lors qu’elle se produit à Vincennes. La protégée de Franck Leblanc trouvait de surcroît ce mercredi les conditions idéales, avec pour seules adversaires des femelles de 5 ans, pour souffler le chaud. Placée aux commandes par Eric Raffin pour aborder la montée, déferrée en cette occasion après deux parcours de remise en jambes, Flamme Vive irritait un peu plus ses rivales dans l’épilogue pour une lumineuse victoire déjà acquise à mi-ligne droite. La favorite Fasty du Luot marchait sur ses braises tout en concluant honorablement à l’image de Frégate Mesloise auteure d’un dernier kilomètre qui semble déjà nous donner rendez-vous dans les semaines à venir. Flore Mérité et Feria de l’Iton officialisaient l’arrivée du Quinté en retrait au grand dam de Flicka Julry qui a totalement cédé après avoir été piégée en épaisseur le nez au vent. La lauréate du Grand Prix des 5 ans du Centre-est a perdu sa bataille. Mais avec cette fille d’Oiseau de Feux, si généreuse, Jean-Paul Gauvin n’a certainement pas perdu sa guerre avec Paris.    


Fearless Jiel s’associe à la 1500ème de David Thomain
Publié le MARDI 01 DECEMBRE 2020


Fidèle lieutenant de Jean-Luc Dersoir, David Thomain a accueilli avec une certaine joie la 1500eme victoire de sa carrière au volant de Fearless Jiel dans le Prix d’Hennebont, le Quinté ce mardi. La casaque de Jean Luck lui va il est vrai si bien. Jean-Pierre peut être fier du chemin parcouru par le fiston, notamment double vainqueur du Prix de Cornulier, qui est au rythme des saisons devenu l’un des plus prodigieux drivers français. L’Amérique lui tendra un jour les bras. En attendant, ce cap a été franchi sans vraiment d’inquiétudes, Fearless Jiel prenant les affaires en main au début de la montée pour s’imposer dans un canter devant un aussi surprenant qu’étincelant Forum de Tillard qui n’a eu besoin que d’un parcours de semi-rentrée dans les jambes pour se rappeler à nous. Franklin de Meslay, encore assez loin pour entamer la phase rectiligne, bouclait son parcours troisième précédant Fynio du Pommereux et Fahrenheit Flower, les deux représentants de l’entraîneur Sylvain Roger, endeuillé par la disparition de son papa quelques heures plus tôt. La rédaction lui exprime son profond soutien.    


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