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Actualités
2021 Semaine 08

La Traversée de Paris de Etonnant
Publié le DIMANCHE 28 FEVRIER 2021


Son champion de père, Timoko, avait tenté sans réussite la grande aventure du Prix de Paris (Grp. I). Ayant suivi un autre chemin en se forgeant notamment un palmarès étoffé sous la selle, Etonnant possédait pour sa part cet éclat de classe et ce surplus de tenue qui avaient conduit Richard Westerink a tenté le coup. Bien lui en a pris car Etonnant a survolé ce Classique parisien de bout en bout. Tandis que Davidson du Pont, à l’arrière du peloton, se perdait dans ses allures dans la montée, l’associé d’Anthony Barrier s’amusait en tête avec ses adversaires avant de repousser dès l’intersection des pistes la double attaque de Flamme du Goutier et de Délia du Pommereux. Plus personne ne bronchera ! Etonnant s’en allait seul, tel un vrai Kenyan, rejoindre le poteau après 4150 mètres sans paraître essoufflé. Derrière, Flamme du Goutier résistait de peu à Diable de Vauvert dans des allures plus que discutables au goût des commissaires. Moni Viking, Carat Williams et Chica de Joudes bénéficiaient de la sanction pour gonfler leurs comptes en banque. Dix ans après son « Cornulier » avec Olga du Biwetz, l’éclectique Anthony Barrier connait enfin une consécration au sommet de l’attelé que le valeureux Roi du Lupin n’avait pu lui offrir.


Khochenko quitte Cagnes sur un succès
Publié le SAMEDI 27 FEVRIER 2021


Comme l’hiver dernier grâce à son succès dans le Prix de Marseille, Khochenko va quitter Cagnes-sur-Mer après avoir empoché un nouveau Quinté ce samedi. Fidèles abonnés de ce Meeting azuréen, Pauline et Didier Prod’homme affrètent chaque année un contingent de spécialistes de ce tracé avec pour chef-de-file ce bon vieux Allez Henri qui voit pousser ses cadets au bord de la grande bleue depuis déjà six ans. Toujours ingambe à 10 ans, la propriété de l'écurie Ascot Club, cinquième « seulement » de ce qui représentait sa quarante-troisième participation à un événement, aura cette fois laissé la tête de gondole à son camarade d’écurie. Ayant parfaitement joué le coup, Eddy Hardouin profitait dans le tournant final de l’aspiration de Mansoun puis l’ajustait au terme d’une somptueuse ligne droite après avoir été cherché Sunlight, la première assaillante. Quant à Ficelle du Houley, quatrième, il faudra se souvenir que sa dernière victoire avait pour cadre Deauville en mars 2020 à une valeur supérieure de celle qu’elle affiche aujourd’hui. Les courses sont souvent un éternel recommencement. Pour preuve, les galopeurs reviendront à Cagnes en janvier prochain. A notre plus grand plaisir.


Gai Matin et Grande Soirée à Vincennes
Publié le VENDREDI 26 FEVRIER 2021


Ayant souvent nagé en eaux troubles le 1er février dans le Prix de Vittel avant de boucler son exercice de très prometteuse manière, Gai Matin, de tous les combats cet hiver à Vincennes, est allé chercher à la manière des forts son premier succès du Meeting samedi dans le Prix de Pont-L'Evêque. Nez au vent dans la montée après un effort en épaisseur en plaine, l’élève de Guillaume Gillot parait l’offensive de Gaylord Jayf dans le tournant final puis devait encore, après la faute de son rival, trouver un second souffle afin de réduire Général de Loiron à un très précaire second rôle suite à l’intervention des commissaires. Après Gai Matin arrivait donc, plus logiquement que chronologiquement, Grande Soirée, la représentante de Christian Boisnard n’étant plus sortie du trio depuis le début de l’année. En cette fin de Meeting, la forme reste l’élément clé. La présence à l’arrivée de Gigolo du Noyer peut encore le vérifier, l’atout de William Bigeon s’emparant du dernier accessit devant l’outsider Gold Star Thonic et Galie de Célinière.  En cette période de restrictions, ce jumelé Gai Matin et Grande Soirée nous ferait presque oublier nos bonheurs impossibles. Les courses demeurent un bon remède contre l'austérité.


Antonio Orani, le bonheur Intérieur
Publié le VENDREDI 26 FEVRIER 2021


D’un naturel discret, mais uniquement jusqu’à l’ouverture des boîtes, Antonio Orani sort d’une saison 2020 à couper le souffle. A peine professionnel, le petit sarde venu tenter sa chance à Marseille il y a 7 ans a remporté les deux plus belles listeds réservées aux jeunes galopeurs à Borély avant de signer un magistral premier Quinté samedi à Cagnes avec Intérieur. Et nous n’en sommes qu’au début du parcours.
 
Le Meeting de plat de Cagnes-sur-Mer baisse son rideau à l’issue d’une l’ultime réunion ce samedi avec en fil rouge le très attendu Grand Prix du Département des Alpes-Maritimes (listed-race). L’hiver s’essouffle sur la Côte d’Azur alors que les premiers bourgeons s’ouvriront dans un mois à Marseille-Borély. Deux hippodromes chers à Antonio Orani, deuxième jockey à Calas de la cavalerie de Jean-Claude Seroul. A 21 ans, le pilote ne cesse de pousser les curseurs. Après avoir décroché les deux plus belles listeds marseillaises réservées à la jeune génération l’an passé, la Coupe de Marseille avec Amica Nostra et le Prix Delahante en compagnie de Stormy Pouss, ce Sarde qui fait la fierté de l’Afasec de Cabriès a accueilli dans un bonheur « Intérieur » son premier Quinté samedi dernier. Une suite logique. Quelque part une récompense. « Ça fait bien entendu plaisir. Un Quinté ce n’est pas rien. Cela représente une belle fenêtre médiatique pour se mettre en exergue. Et franchement, avant le coup, j’y croyais. Je n’étais pas forcément déçu de sa pâle prestation dans le Prix Charles-Gastaud. Ce n’est pas un cheval de terrain lourd. Sur la Psf, ça changeait la donne. Il ne fallait pas oublier qu’avant ses problèmes de santé il était pris en 42,5 de valeur. A 2 ans, monsieur Gauvin l’estimait beaucoup. Ce fut même un temps l’espoir de la maison pour prétendre au Jockey-Club. Sur cette victoire, il a pris 3,5 kg et je trouve la sanction du handicapeur assez sévère, même s’il s’agissait d’un Quinté. Mais il n’a sûrement pas fini de nous étonner », prévient le jeune homme qui, adolescent, avait déjà faim de compétition.

"Quand on vient de Marseille rien n'est impossible"

« Mon rêve a toujours été de devenir jockey, mais il n’y avait plus d’écoles en Italie. De par des contacts que nous avions en Italie, j’ai pu solliciter l’entraîneur Michel Planard. C’était la seule approche possible avec la France. C’est ainsi qu’à 14 ans, j’ai fait mes valises, avec l’accord de mes parents, pour Marseille. Je suis parti à l’aventure sans même connaître la langue, sans savoir ce qui m’attendait sur place. Et finalement, j’y suis resté. Il ne faut pas avoir peur de changer de pays, de s’éloigner de ses amis et de sa famille, même si ce n’est jamais évident. Michel Planard m’a mis le pied à l’étrier. Même s’il est aujourd’hui entraîneur, dans sa tête il est resté jockey. J’ai été accueilli comme dans une deuxième famille. J’y suis resté durant toute ma scolarité avant de vouloir voler de mes propres ailes. Quand on se fixe des challenges, on ne peut pas refuser une offre comme celle de monsieur Seroul. Porter aujourd’hui une casaque classique est un véritable plaisir. Quand je regarde derrière moi, je me dis que tous ces efforts n’ont pas été consentis pour rien », reprend-il avec ce calme olympien qui le caractérise. A quelques mois près, l’apprenti découvrait le métier quand Jérôme Reynier, son entraîneur actuel, s’installait. Rien n’est trop difficile pour la jeunesse disait Socrate. On ne change pas de philosophie 2500 ans plus tard. « Mon état d’esprit est resté le même. Je suis combatif. Je veux monter à Paris et gagner un jour l’Arc de Triomphe. Aujourd’hui, quand on travaille à Marseille rien n’est impossible. On ne nous prend plus pour des rigolos quand on débarque sur les grands hippodromes parisiens. On dispose à Calas de conditions idéales pour réussir et de plus en plus de propriétaires l’ont bien compris en nous accordant leur confiance. Avant, comme on dit à Marseille, on prenait des branlées à chaque voyage. Désormais, nous sommes loin d’être les plus mal lotis et ça se voit en termes de résultats. Skalleti en est notre plus bel exemple. On sait aussi sortir un cheval de Groupe I ».  

Regarder vers le haut

Passé professionnel l’an dernier, Antonio Orani a su conserver son statut de n°2, derrière Guillaume Millet, chez les gris et orange. Une sorte de prouesse dans une écurie où le gratin de la profession est forcément passé un jour. Un enracinement tout aussi valorisant que formateur. « C’est une chance d’œuvrer aux côtés de Guillaume qui a été plusieurs fois cravache d’or du Sud-est. Forcément, à son contact, on apprend tous les jours. Au-delà de la hiérarchie, monsieur Reynier n’hésite pas à me solliciter pour me confier en course de très bons chevaux comme Marianafoot, mon cheval du matin, avec qui j’ai pu m’imposer à trois reprises cet hiver. J’étais à Hong-Kong avec Skalleti et Jérôme m’a dit je vais te faire plaisir en t’associant à Marianafoot à Deauville. On a gagné et derrière je l’ai conservé. Avec ce genre de partenaire, on ne peut que regarder vers le haut. Alors, oui, remporter une course de Groupe, c’est un peu le défi que je me suis fixé cette année ». Après toutes les épreuves traversées, la barre n’est pas inaccessible. Antonio Orani ne reculera en tout cas devant rien.

Fabrice Rougier


Héliade du Goutier à sa Guise
Publié le JEUDI 25 FEVRIER 2021


Une fois n’est pas coutume, les trotteurs s’élançant en première ligne derrière l’autostart ont assuré le spectacle jeudi à Vincennes dans le Prix de Guise, un événement pour des pouliches de 4 ans. Après le départ raté de Happy and Lucky et la faute dans le tournant final de la douée mais fantasque Hinaya de Simm, il est vrai que la seconde ligne avait pris du plomb dans l’aile avant même l’épilogue. En bas de la descente, Héliade du Goutier relayait Histoire d’Una. Ensuite, les autres ne verront que la queue de la partenaire de Gabriele Gelormini qui creusait l’écart dans le tournant final pour vivre sur son avance. La bien née Hatika Bourbon qui avait au préalable suivi sa compagne d’écurie comme son ombre résistait au bout de la ligne droite à Highness Quick, la rentrante Hollywood Night et Heidi Loulou mais perdait le bénéfice de ses efforts après une enquête qui privait l’écurie de Sébastien Guarato du jumelé. Hermine Sibey et Eric Raffin en profitaient dès lors pour rejoindre la bonne combinaison d’un Quinté qui avoisine les 50 000 € malgré ses quatorze partants. Suffisamment pour clouer le bec à tous ceux qui prétendent que le galop reste plus rémunérateur.  


Belgian Prince retrouve sa souveraineté
Publié le MERCREDI 24 FEVRIER 2021


Avec les œillères classiques, sur un terrain raffermi qui ne le dérangeait surtout pas, Belgian Prince a relégué dès la mi-ligne droite ses quatorze rivaux au second plan dans le Prix d’Antibes. Monté à la perfection par le jeune Marvin Grandin - un fidèle lieutenant de l’équipe de Cédric Rossi - l’atout des écuries Gribomont et du Sud est passé des derniers aux premiers rangs au bout de la ligne du bord de mer en suivant l’effort le long de la lice de Mixologist puis l’a attaqué un peu plus loin à son intérieur pour prendre rapidement ses distances sur un peloton léthargique. Au loin surgissait, mais bien trop tard après avoir reculé, le favori Checkpoint Charlie qui trouve décidément à chacune de ses confrontations, comme c’était le cas au début du mois avec Saint Nicolas, un épouvantail pour l’écarter du succès. Régulier lui aussi, Mixologist serrait les dents pour conserver le dernier accessit que lui aurait subtilisé une foulée plus loin Turania alors que Golden Rash, cinquième, inscrivait pour la première fois le nom de Manon Scandella-Lacaille au palmarès d’un Quinté. A quatre jours de la réunion de clôture du Meeting azuréen les pensionnaires de Calas en redemandent. Peu de monde, mis à part Cédric Rossi et Le Veinard, croyait à un rachat du « Prince belge ». A Marseille pourtant on en rêve. Surtout du côté du Vélodrome.


Inaltérable Crusoé d'Anama
Publié le MARDI 23 FEVRIER 2021


A 9 ans, Crusoé d’Anama reste une vraie force de la nature. Alors qu’il se présentait dans le Prix du Chesnay, mardi, pour la onzième fois en piste depuis les premières lueurs du Meeting d’hiver, tout en allant s’imposer dans l’intervalle à Bordeaux, le partenaire de Jean-Michel Bazire a agrafé un troisième Quinté à sa boutonnière sans donner le moindre signe de lassitude. Après avoir relayé en plaine Cristal du Perche, la propriété de Mario Xuereb, depuis l’été dernier, a d’abord circonscrit les offensives de Epic Julry et de Be One des Thirons en haut de la montée avant de remettre un tour de clé dans le tournant final pour se préserver des excellentes lignes droites de Duel du Gers et de Dexter Chatho, deux favoris surpris par cette soudaine accélération. Carioca et Cristal du Perche officialisaient l’arrivée d’un Quinté de trotteurs très en vue où seul le valeureux Be One des Thirons, disqualifié alors qu’il luttait pour les places, manque à l’appel. La team Bazire enregistre sa 72ème victoire du Meeting. A Grosbois, la Sarthe poursuit son numéro !.


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