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2021 Semaine 10

Jupyra réussit son approche parisienne
Publié le DIMANCHE 14 MARS 2021


Ce joli mois de mars où règnent toutes les incertitudes. Donner la priorité aux chevaux de meeting, parfois émoussés, privilégier des rentrants qui ont peut-être besoin d’un parcours… la question était posée dimanche à Compiègne dans un handicap pour chevaux de 4 ans volant au secours des trotteurs qui perdaient leur Quinté cagnois en raison d’un trop faible nombre de partants. Arguant seulement trois productions automnales en province, ce qui en faisait la pouliche la plus inexpérimentée du lot, Jupyra, néanmoins honorée à deux reprises, avait à priori pour son retour aux affaires des fourmis dans les sabots. Ne perdant jamais de vue l’avant du peloton, la pensionnaire de Mikel Delzangles s’est lancée à la poursuite de l’accrocheur Persian, puis a filé au poteau sans jamais sentir le souffle de Kourking et de l’excellent finisseur The Good Man les deux épouvantails de la course. Persian perdait quant à lui les places sur le fil. Propriété du Haras Bonne Chance, ça ne s’invente pas, la lauréate présidera, pour lui avoir offert son premier Quinté, la collection de succès de la jeune Sophie Chuette qui semble se plaire au « Putois ». C’est en effet sur cet hippodrome de l’Oise qu’elle avait concrétisé son premier coup de deux il y a presque deux ans.  


Test concluant pour Karuso de Gruchy
Publié le SAMEDI 13 MARS 2021


Acheté à réclamer l’été dernier puis endurci en plat avant d’effectuer un prometteur retour sur les balais de Cagnes-sur-Mer, Karuso de Gruchy a surpris tout son monde samedi en découvrant les gros handicaps (listed-race) pour 4 ans sur une piste d’Auteuil où il n’avait pourtant aucun repère. Alors qu’ils sautaient conjointement à trois l’ultime difficulté de ce Prix Univers II, le partenaire de Jérémy Da Silva profitait de la maladresse de l’animateur Hêtre Rouge pour redonner un coup de clé et se mettre hors de portée de Let Me Win qui perdra un peu plus loin l’accessit d’honneur au profit d’Air Commodore qui « volait » sur le plat. Le rentrant de classe du lot et vainqueur du très prisé « Fifrelet », Chichi de la Vega, s’installait en tête des battus devant Colbert du Berlais. Sur l’autoroute du Prix Alain-du-Breil, le vrai baccalauréat des poulains de 4 ans de la fin du mois de mai, inutile d’avoir recours à Bison Fûté pour comprendre que le trafic est de plus en plus dense.   


Copsi... comme ça !
Publié le VENDREDI 12 MARS 2021


Copsi, un fils de L’Océan d’Urfist (ce qui nous autorise à saluer l’entourage gagnant du Prix de Cornulier d’autant plus qu’il s’agissait du Prix de Sanary-sur-Mer tout proche à vol d’oiseau de Saint-Aygulf) a poursuivi vendredi sa moisson du côté d’Enghien. Le pensionnaire et partenaire de Dominik Locqueneux a encore couru en liberté après ses succès hivernaux, à deux reprises du côté de Vincennes, mais aussi à Cagnes-sur-Mer et Mauquenchy. Dream To Gis lui avait laissé les commandes à un tour de l’arrivée puis… plus personne ne reverra ce hongre de 9 ans qui fut éloigné durant trois ans des hippodromes avant de ressurgir au printemps 2020 en très gros retard de gains. Equinoxe n’avait plus, en retrait, qu’à dévaler la ligne droite pour prendre une nette deuxième allocation devant Carthago d’Ela dans une arrivée bien hiérarchisée. Dexter des Baux et Diablo d’Herfraie trouvaient également leur place dans ce Quinté où ça n’a par contre jamais senti bien bon pour Doux Parfum, la principale opposition au betting du favori, en plein galop avant même le premier tournant. Copsi n’en a cure, bien plus occupé à sa comptabilité. En un an ce brave cheval – un phénix - aura capitalisé près de 150 000 €.


Adrien Charbonneau : Délia du Pommereux, je lui dois tout
Publié le VENDREDI 12 MARS 2021


S’il n’avance que trois années d’expérience dans le milieu hippique, Adrien Charbonneau a déjà vécu des moments uniques. Surtout en compagnie de Délia du Pommereux la lauréate du Prix de France 2021. Le jeune lad situe ses moindres faiblesses juste en posant sur ce trésor les pupilles de l’amour. Il nous conte cette proximité avec tendresse.

D’un calme rassurant, Adrien Charbonneau, seulement 23 ans, ne parle jamais de Délia du Pommereux. Il la conte avec cet accent chantant de Marmande. Il la trotte, il la dorlote, il l’écoute, il la soigne, il l’alimente… mais cela n’est rien à côté de l’amour qu’il lui porte. Depuis bientôt deux ans, les destins de l’un et l’autre sont liés. Et pourtant, au final, son lad concède qu’il ne lui a pas appris grand-chose. « Ce sont les chevaux qui font les hommes. Jamais l’inverse. Elle m’a apporté plus de choses que je lui en ai apprises. Je n’aurai jamais pensé avant cette expérience qu’un cheval puisse être aussi performant. Quand on monte derrière elle, on reste bouche bée. On ne contrôle plus rien. Elle vous embarque. C’est une super jument. Elle m’a aussi permis de connaitre plein de monde et de vivre des moments qui seront peut-être uniques dans une vie. Je lui dois tout », introduit-il tel un hommage après un magnifique hiver où la fille de Noune du Pommereux aura été la seule à pouvoir faire tomber de son piédestal Face Time Bourbon. « Avant l’hiver on aurait signé. Elle est montée en condition sur chacune de ses courses. La compétition l’améliore, lui fait du bien. Elle aime tellement se rendre sur l’hippodrome.  Avant le Prix de France, Sylvain Roger lui avait redonné un peu de fraîcheur. Et elle a battu l’imbattable en roulant les 800 derniers mètres à deux nez au vent. A partir du moment où le train est sélectif, aucun tempo ne la déstabilise. Sujette à de petits problèmes de sciatique, chaque effort brutal peut réveiller en elle une petite douleur. Elle est donc bien mieux quand elle reste enclenchée sans avoir un coup de reins à donner. Elle est vraiment surprenante car son avant-dernier boulot avant de remporter son premier Groupe I avait été très moyen. A 8 ans, elle sait désormais s’économiser le matin pour mieux rebondir. Elle connaît son boulot et ses limites. La jument était un peu passée d’état avant le Prix de Paris. Depuis, on ne l’a pas travaillé fort en vue du Critérium de Vitesse dimanche à Cagnes. En tout cas bien moins que d’habitude. On l’a écouté davantage après ce long marathon de Vincennes pour être certains de sa récupération et situer son niveau de forme. Elle a peaufiné sa préparation à Grosbois à côté des poulains et de son frère Gimy, mais seulement pour la garder calme, pour qu’elle ne monte pas en pression seule » nous apprend Adrien.

"Délia se plaît dans sa petite routine"

Surtout, la star veut conserver une vie bien ordonnée, avec un coucou dans la tête et certaines habitudes. « Elle fait toujours les mêmes boulots. Elle part chaque année à la même période en vacances. Le matin, elle est nourrie et sortie à la même heure. On la promène en longe derrière la dresseuse sans harnais, en totale liberté, sans aucun artifice. De fait, quand on met le sulky, elle sait que c’est pour travailler. Elle connait son taf. Elle se plaît dans sa petite routine. Elle ne demande pas tant de soins que ça. Elle n’a jamais bougé, elle a les jambes intactes. Elle a encore de beaux jours devant elle. S’il ne s’agissait que de son premier Groupe I, elle a affronté de sacrées générations avec des trotteurs comme Bold Eagle ou Davidson du Pont. La relève semble se faire attendre. Certes il y a Face Time Bourbon, mais le Prix de Sélection nous a montré qu’il n’y avait pas grand monde en face » remarque optimiste Adrien pour qui les courses sont apparues tardivement. « Ça ne fait que trois ans que je travaille à plein temps dans les chevaux. Auparavant j’avais fait du concours hippique depuis mon plus jeune âge. Mes parents qui ne sont pas du tout de ce milieu voulaient que je poursuive mes études. Donc j’ai étudié la comptabilité jusqu’à mes 20 ans et du jour au lendemain, j’ai pris la décision de tout arrêter et je suis parti chez Benjamin Goetz Il m’a appris le métier de A à Z jusqu’à mettre un harnais. J’ai ensuite posé mes valises quelques mois chez Guy Verva dans le Nord. Une très bonne boîte où j’ai découvert une autre méthode. Puis mes amis m’ont convaincu. Ils me répétaient que dans ce métier il fallait passer par Grosbois. J’ai rejoint l’écurie Quick Star pour mettre en route les poulains. Très tôt j’ai eu des responsabilités.

"Seuls les chevaux et le travail comptent"

Puis, j’ai eu vent que la lad de Délia allait partir à l’été 2019. Une opportunité, un coup de chance, mais aussi beaucoup de boulot pour en arriver là. Je ne me repose jamais sur mes lauriers. Il n’y a que les chevaux et le travail qui comptent pour moi. Je me lève chaque matin pour essayer de faire mieux que la veille, concentré sur ce que je fais et sur les futures échéances à gagner ». Un nouveau départ. Une résurrection, même s’il ne regrette rien de cet étonnant parcours. « Poursuivre mes études m’a permis d’avoir une ouverture d’esprit, d’apprendre à réfléchir et d’avoir des postes clés. Je prends du recul sur beaucoup de choses. Si j’en suis là aujourd’hui, je ne peux que remercier mes anciens et mon actuel patron.  Quitter le Sud-ouest c’était un déchirement, la perte totale de tous ses repères. On n’est plus chez soi, on abandonne son entourage, on repart de zéro, on se reconstruit, on crée et ça permet d’avancer. La difficulté du boulot ne m’inquiète pas. Depuis très jeune mes parents m’ont inculqué des valeurs basées sur le travail. Sans bosser, on n’obtiendra jamais ce que l’on veut dans la vie. Mais attention ! La chute peut être brutale, il ne faut jamais se relâcher. Délia est là chaque matin pour me le rappeler. Quand on œuvre parmi une si belle équipe avec messieurs Lolic et Roger en tête, sans oublier Eric Raffin pour la touche finale, on se doit d’être à la hauteur ».

Fabrice Rougier


Le doyen Vilaro sait se faire respecter
Publié le JEUDI 11 MARS 2021


De la Gascogne, ce jeudi pour la réouverture de Saint-Cloud, on avait surtout une météo changeante avec un soleil disparaissant au grand galop pour finalement lancer les seize concurrents du Quinté sous les giboulées. C’est de saison ! Comme la forme de Vilaro qui a souvent fait fructifier son compte en banque au mois de mars. Revenant récemment bredouille de Cagnes-sur-Mer, ce spécialiste des gros handicaps n’a pas failli à sa réputation en enlevant son déjà quatrième Quinté, le premier au Val d’Or. L’associé de Cristian Demuro, sous 61 kg, a transpercé ses rivaux à deux cents mètres du disque dont le talentueux Go With The Wind qui préservait de justesse sa deuxième place devant le rentrant Gourel. Les outsiders Amarhalen et Oyambre, au pied du podium, participaient à leur façon à la flambée des rapports mais, plus sportivement parlant, à près de quatre longueurs d’un Vilaro qui, doyen de l’épreuve à 8 ans, a renvoyé les jeunes pousses de ce tournoi à leurs études.  Le pensionnaire de David Smaga devra cela dit désormais viser plus haut pour, pourquoi pas, accrocher une seconde listed à son palmarès. La date de la première ? Le 11 mars 2018 dans le Prix Altipan ici-même. Certaines dates vous marquent à jamais.


Champagne pour Be Cool d'Eb
Publié le MERCREDI 10 MARS 2021


Non loin de sa fameuse cathédrale, Reims accueillait mercredi la messe inaugurale du Grand National du Trot 2021 comme pour bénir le circuit jusqu’à sa finale du 5 décembre prochain. Qui succédera à Elie de Beaufour ? Difficile d’avoir un avis sérieux au sortir d’une introduction enlevée par Be Cool d’Eb à 86/1. Sur un petit parcours à main droite où un recul de 25 mètres creuse un fossé entre les deux poteaux de départ, le trotteur entraîné par Eric Beudard a profité de sa situation aux gains, au plafond du premier échelon, pour dominer aux abords du miroir un robuste Deganawidah qu’on pensait indélogeable. Egaux à eux-mêmes, les favoris Carioca et Elvis du Vallon repassaient par les balances tout comme Cristal du Perche, cinquième, qui a vite trouvé ses marques chez Benjamin Goetz. Mais impossible de ne pas cadrer l’image sur Eric Beudard qui remporte un premier Groupe, de surcroît avec l’un des poulains qu’il a élevés. Et pas n’importe lequel puisqu’il n’est autre que le fils de Leslie Baby Kool qui lui avait offert, seize ans plus tôt, l’un de ses premiers succès de metteur au point. Amour, gloire et beauté du spectacle ! Une nouvelle production du driver Anthony Barrier qui inscrit chaque fiction dans la réalité.   


Senator Frost prend son Jocker à bon escient
Publié le MARDI 09 MARS 2021


Battu de moins d’une longueur l’an passé par Rajkumar dans le Quinté proposé ce mardi sur le mile cantilien, Silver Frost a profité de la rentrée de son vieil exécuteur pour faire sien à son tour le Prix Jocker. Après avoir jailli des boîtes, profitant de son petit numéro de corde, le partenaire de Stéphane Pasquier a galopé librement dans le dos des animateurs, pistant Zock telle une ombre, avant de donner un dernier coup de rein pour effacer la tenace Rebelle Bailly. Une balade de santé ou presque pour ce hongre de 8 ans qui, malade, n’avait pu produire sa vraie valeur fin janvier. Forte de son poids plume, la représentante d’Anne-Sophie Crombez, partie de la stalle n°2, conservait avec une certaine décontraction l’accessit d’honneur même si Rajkumar a refait énormément de terrain sur le jumelé dans les derniers hectomètres. On The Sea et Saga Timgad devaient ensuite attendre le développement de la photographie pour les départager dans cet ordre. Stéphane Pasquier approche à grandes battues de son deux-centième Quinté (plus que quatre !), mais cette dernière prestation aura un parfum délicat puisqu’elle permet de décerner au jeune entraîneur Adrien Fouassier son premier événement. L’ancien jockey appréciera le travail de ce petit jeune en qui il avait placé ses espoirs.  


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