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2021 Semaine 16

Fanfaron Spécial assure la réélection de Patrice Quinton
Publié le DIMANCHE 25 AVRIL 2021


Les exploits sont nombreux. Celui pour Fanfaron Special d’avoir transformé le très délicat doublé après sa victoire il y a un mois dans le Prix Lutteur III. Celui d’un entraîneur, Patrice Quinton, qui est réélu dans ce Prix du Président de la République après son mandat de 2020 obtenu grâce à D’Jango. Mais sans troisième larron il n’y a pas de succès. Et dans ce rôle, Félix de Giles a certainement été le meilleur conseiller du nouveau « Président » en dominant après lutte Bertrand Lestrade, le tenant du titre. Alors que le saut du dernier obstacle ressemblait à un deuxième tour, avec deux candidats restant en lice pour un trône, Fanfaron Special se montrait en effet le plus convaincant sur le plat face à Enfant Roi, lauréat quelques semaines auparavant de l’autre grande épreuve préparatoire, le Prix Karcimont.  Bandero, troisième, était compté à huit longueurs. Patrice Quinton ne sera pas investi durant cinq ans. Il en est ainsi dans notre bonne vieille république de l’obstacle. A moins que le mentor manchot nous sorte une nouvelle pépite au printemps prochain pour briguer un troisième mandat. Après la casaque Papot, celle du Haras d’Erable à qui le tour ? Les instituts de sondage se pencheront très vite sur la question.


Whole Lotta Love encore et encore
Publié le SAMEDI 24 AVRIL 2021


Le Prix de la Porte d’Auteuil, de par son nom, conviait presque samedi les turfistes à la belle réunion du lendemain sur la Butte Mortemart. Enghien cultive sa nostalgie de l’obstacle. Sans gâcher les plaisirs de l’instant présent au trot avec en fil rouge une distribution « américaine » au départ du Prix de l’Atlantique. Mais avant cela, le Quinté dévoilait les ingrédients d’une joute apéritive. Pour beaucoup, la cacahuète restait coincée en travers de la gorge dès les premiers mètres, Douxor de Guez, Freyja du Pont et Datcha commettant l’irréparable à peine les ailes de la voiture repliées. Trois prétendants au titre hors-jeu rejoints quelques secondes plus tard par Martin de Bos, décidément l’ombre de lui-même à Soisy. Whole Lotta Love, enfin en première ligne sur un parcours de vitesse, mais contrainte de trotter très longtemps nez au vent, s’arrachait quant à lui pour se débarrasser de Rebella Matters à mi-ligne droite et annihilait un peu plus loin l’effort d’un Beppe Am fraîchement débarqué à 10 ans chez Laurent-Claude Abrivard. Whole Lotta Love passe encore à la caisse dans un Quinté. Le rêve de tout investisseur. Pas sûr que ses copropriétaires finlandais soient vendeurs.


Eileen était vraiment la plus Fiable
Publié le VENDREDI 23 AVRIL 2021


Le Prix Neptuna, vendredi, convoquait uniquement des femelles de 6 à 8 ans. De surcroît sans l’ombre d’une européenne. Dès lors, pour de nombreuses candidates, l’épreuve, au-delà d’être support du Quinté, devenait un véritable objectif. Profitant l’une et l’autre de leur forme, Eileen et Fiable se sont retrouvé aux prises dans l’épilogue. L’élève de Romain Derieux, la première assaillante, semblait à l'entame de la ligne droite un instant dominée par la partenaire de Yoann Lebourgeois, mais après le « Come on Eileen » du pilote francilien, la propriété de Mauricette De Sousa se relançait gaiment pour inscrire une quatorzième ligne sur son c.v. en seulement trente-deux apparitions en piste. Electra du Vivier, autre jument à qui l’on ne peut rien reprocher, empochait la troisième allocation devant Eire d’Hélios et Divine de Navary qui salait les rapports dans cette marée de favoris. Il y a quinze jours, le bon Enzo d’Essarts avait également subi la loi de la tenace Eileen au terme du même schéma tactique. Les uppercuts de la fille de Royal Dream font généralement mal dans le tournant final. On en plaindrait déjà ses prochains challengers.  


Olivier Auchère, la nouvelle vie du Président de Moulins
Publié le VENDREDI 23 AVRIL 2021


Bep's et Olivier Auchère, les "provinciaux" que personne n'attendait.

Désormais propriétaire d’un bar lounge à Moulins, Olivier Auchère a subitement disparu des écuries du Centre-est un jour de décembre 2019 en laissant au vestiaire les cicatrices d’une vie consacrée à l’obstacle. Vainqueur du Prix du Président de la République en 1995 avec Bep’s, il revient passionnément sur sa carrière sans vraie note de nostalgie. 

La chute aura été vertigineuse. Celle de son écurie d’abord, dont il aura porté durant dix ans le poids du sacrifice. Mais surtout celle de l’un de ses deux fils, Antoine, accidenté très grièvement dans le Grand Cross de Dieppe durant l’été 2019. Deux événements qui vous marquent à jamais. Si ces feuilletons se sont bien terminés, Olivier Auchère a préféré jeter l’éponge, définitivement, il y a un an et demi. « J’ai raccroché les bottes le 5 décembre 2019 exactement. Ça me trottait dans la tête depuis un moment, puis l’accident qui a failli coûter la vie à mon fils a précipité ma décision. Ce métier m’a beaucoup donné, mais il m’a aussi beaucoup pris. Il fallait arrêter. J’avais auparavant stoppé mon activité d’entraîneur avec un déficit important. J’ai peut-être été trop gentil avec mes propriétaires, avec les jockeys aussi. Il était vraiment temps de réagir. Donc, j’ai bossé durant plus de trois ans d’abord chez Emmanuel Clayeux, puis chez Augustin de Boisbrunet afin de rembourser mes dettes. Ma vie de famille en a subi les conséquences. Mon divorce était inéluctable. Mes enfants ne m’en ont jamais voulu car ils avaient toujours baigné dans le jus des courses, mais personnellement je ne les ai pour ainsi dire pas vu grandir alors qu’aujourd’hui chaque instant passé en famille me ravit. J’ai pu reconstruire une vraie vie sociale », apprécie ce Moulinois de 58 ans désormais apaisé, heureux,… « on pourrait dire que du bonheur », glisse t’il dans la conversation.

"Le métier ne me manque pas du tout"

Puis d’ajouter : « attention, je ne renie pas mes 39 ans passés dans les écuries à me lever tous les matins à 5 heures pour aller travailler les chevaux. Il m’arrive même encore parfois de monter chez Augustin. Mais il faut qu’il fasse beau. Et jamais au premier lot. Davantage par simple plaisir de voir les collègues. Sinon le métier ne me manque pas du tout. Je continue toutefois de me tenir au courant, de suivre de près les grosses épreuves. On ne peut pas tout abandonner du jour au lendemain. Je connais tellement de monde dans ce milieu. Le peu de fois où l’on se croise, on est contents de se retrouver. Que ce soit des plus hautes sphères aux plus modestes écuries j’ai toujours été apprécié. Quand nous avons dû faire face à l’accident d’Antoine, j’ai été surpris par ma pseudo notoriété. Des coups de téléphone sans arrêt, une cagnotte de soutien qui ne cessait de grimper,… même si ça reste un métier de fous, les acteurs des courses appartiennent à une grande famille ». Dimanche, Olivier sera devant le petit écran. Fidèle pour célébrer une sorte d’anniversaire. En effet, il y a 26 ans il s’imposait dans le Prix du Président de la République à Auteuil avec Bep’s. Des lauréats qui avaient plusieurs jours durant défrayé la chronique. « Aujourd’hui, je mesure tout l’impact qu’avait eu ce succès. De nos jours, les petites structures de province gagnent à tout-va, que ce soit à Paris ou à l’étranger, c’est devenu monnaie courante. Mais en 1995 nous étions des précurseurs. Monsieur Parodat, le propriétaire de Bep’s, n’était qu’un petit permis d’entraîner. Quant à moi, j’étais surtout connu dans le off du microcosme parisien car j’avais monté un an et demi pour Loïc Audon et travaillé 6 ans chez Jean Lesbordes où je sautais les cracks en compagnie de Didier Mescam. C’était une époque fabuleuse. Ces expériences m’ont permis de grandir car je pense que j’étais un bon lad. J’étais du reste surtout reconnu comme tel. Alors ce Prix du Président de la République arrivait comme une récompense au travail. Cela faisait plus de dix ans que j'oeuvrais dans l’anonymat comme beaucoup de très bons cavaliers du matin. Ce jour-là les gens découvraient Olivier Auchère, mettaient un visage sur un nom. J’ai fait la une des journaux spécialisés trois jours durant, alors qu’aujourd’hui on en écrit trois lignes et l’on passe à autre chose. Cette course avait auparavant un vrai cachet. Elle perd au fil des ans de sa superbe. Par manque de communication, France Galop est en train d’en faire un vulgaire handicap. Les temps ont changé. Du reste, quand on déroule la rétrospective des gagnants du « Président » j’arrive désormais en bas du tableau. Pareil pour les grands classiques de plat où l’on ne voit même plus apparaître le nom d’Yves Saint-Martin. Ça me ferait pleurer. En tout cas, je ne joue qu’une fois par an, mais j’irai dimanche faire mon petit tiercé ».

"Ce milieu est devenu fou"

Et remonteront alors tous ces bons vieux souvenirs à la surface, famille et amis n’oubliant jamais la piqûre de rappel. « Chaque année les enfants remettent ça sur le tapis. Paul va sûrement publier la vidéo sur les réseaux sociaux, les bons vieux copains comme Thierry Labatut me font toujours un clin d’oeil sympa,… J’ai même encore la cassette de la course. On la passe parfois deux ou trois fois d’affilée en une semaine puis elle retrouve le placard pour deux ans. Je suis si heureux d’avoir vécu ces belles années. Aujourd’hui, je ne sais pas si je serais aussi enthousiaste. Etre jockey est devenu difficile. Les gars n’ont plus cinq minutes à eux et sont constamment sur la route. Les entraîneurs, eux, sont harcelés par les propriétaires en attente de résultats, sans cesse sollicités par les agents, ce milieu est devenu fou ». Désormais propriétaire du bar lounge « Les sept planches » à Moulins, Olivier attend les ordres du starter pour la réouverture de son établissement. Un concept en total décalage avec le monde des courses même si la photo d’arrivée du Prix du Président de la République 1995 attire l’attention des curieux entre deux planches de tapas bien garnies. Pour les épicuriens Olivier restera toujours le favori.

Fabrice Rougier


Hooking met la balle au fond
Publié le JEUDI 22 AVRIL 2021


Jeudi, Hooking a enlevé son troisième handicap d’affilée. Son premier Quinté aussi. A la grande joie des turfistes qui n’avaient pas eu recours à la « var » pour le positionner favori du Prix du Pavillon Royal sur l’hippodrome du Bois de Boulogne. Hooking a remonté tout le peloton le long de la corde comme son propriétaire Antoine Griezmann transperce les défenses. Droit au but dirait-on à Borély. La classe de ce fils de Lope de Vega a donc parlé, même s’il fallait pour Aurélien Lemaitre rester vigilant jusqu’au poteau afin de contenir l’effort en pleine piste de Go To Hollywood emmené par un tandem Yann Berberot et Grégory Benoist au sommet de son art. My Charming Prince et Bodydargent n’étaient départagés que par la photo pour l’octroi du dernier accessit, devançant encore Roberto Mount séduisant pour un essai à ce niveau. Après le succès de By The Way cet hiver à Cagnes, Aurélien Lemaitre distille un deuxième événement cette l’année au sympathique entraîneur de Chazey Philippe Decouz. Grizou, lui, aura pris trois points précieux à ParisLongchamp.  


Detroit Ace, servi gagnant à Pontchâteau
Publié le MERCREDI 21 AVRIL 2021


Entre Esperanzo et Flash Gordon le cœur des turfistes balançait mercredi à Pontchâteau. Il est vrai que le représentant de la famille Mottier présentait les meilleurs titres et que celui de Maxime Bézier restait sur une victoire ici-même en Loire-Atlantique. Néanmoins, les courses n’étant pas une science exacte, ces deux bons trotteurs échoueront d’un rien au pied du podium à l’issue d’une course à relais où Flash Gordon a souvent tenu le premier rôle. Plus vite en jambes que ses adversaires, ce dernier acceptait le premier passage de témoin réclamé par Détroit Ace, avant de reprendre le pouvoir et d’être une fois encore dérangé dans son entreprise par Ciel d’Azur. Dès lors, muselé le long de la corde derrière l’associé de Franck Nivard en totale perdition, Maxime Bézier devait subir la loi des sprinters et notamment celle de Eolien de Chenu qui pensait « mettre un vent » à ses rivaux avant de manquer d’énergie non loin du but au contraire de Detroit Ace et de Enfantin qui n’a pu s’exprimer que dans les cinquante derniers mètres. Après un excellent cru 2019, exercice que Gangster du Wallon bouclait après avoir remporté le Prix de Vincennes (Grp.I) et le Raoul-Ballière (Grp. II), Détroit Ace vient offrir son premier Quinté à la jeune écurie de Damien Lecroq. Un « Ace » et un retour gagnant… cherchez l’erreur !  


Bien-être animal, la FNCH agit et réagit
Publié le MARDI 20 AVRIL 2021


C’est sous le titre « La filière des courses au diapason » que Pierre Préaud (notre photo), secrétaire général de la Fédération Nationale des Courses Hippiques (FNCH) s’est fendu d’un édito sur la dernière newsletter de l’institution. Une sorte d’appui et un florilège d’approbations concernant la proposition de loi sur la lutte contre la maltraitance animale adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale le 29 janvier dernier. « Il est positif de responsabiliser et de sensibiliser les détenteurs d’équidés sur les besoins fondamentaux des chevaux », explique t’il en substance avant d’étayer nombre d’avancées pour le bien-être du quadrupède comme l’alourdissement des sanctions afférentes aux actes de cruauté et sévices, l’obligation d’inscrire toute intervention médicale ou chirurgicale aboutissant à l’interruption permanente du passage de l’influx nerveux sensitif de tout ou partie d’un membre d’un équidé sur le document d’identification par le vétérinaire qui l’a pratiquée, ou encore sur la procédure de vente forcée des chevaux abandonnés. Solidaire et déterminé, le responsable promet de rester très attentif aux évolutions que pourrait connaître le texte lors de son examen au Sénat, puis en 2° lecture à l’Assemblée Nationale, pour que sa version définitive marque une réelle amélioration au profit des chevaux, dans le respect et l’écoute des filières professionnelles qui ont été associées à son élaboration. Quelques lignes qui veulent - et font - du bien…


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