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2021 Semaine 15

Bis repetita pour The Good Man
Publié le DIMANCHE 18 AVRIL 2021


Trois semaines après avoir enlevé le Prix de Provence à Saint-Cloud, The Good Man a réitéré dimanche pour accueillir un deuxième Quinté consécutif. Les 3 kilos supplémentaires accordés par le handicapeur n’ont eu que très peu d’effets sur l’élève de Stéphane Wattel qui, lancé à l’extérieur par Théo Bachelot, a tenu en respect Qous, seul véritable candidat dans la ligne droite pour lui barrer l’accès au « Panthéon ». Blue Swan, Baratin et Poet’s Black intégraient respectivement dans cet ordre la bonne combinaison sans jamais peser sur le jumelé. L’autre grand gagnant de cette journée sur l’hippodrome de ParisLongchamp demeure sans contredit Maxime Guyon qui s’adjugeait les deux Groupe III du programme, à commencer par le Prix de la Grotte, qu’on pensait réservé à Mickaël Barzalona patron des trois précédentes éditions, avant d’enchaîner par le Prix de Fontainebleau, soit les deux semi-classiques pour la génération des 3 ans. La résistante Cirona faisait sienne la manche réservée aux pouliches avant que Policy of Truth ne l’imite chez les mâles. On en oublierait presque le coup de trois de Mickaël Barzalona (Burgarita, Kenway et Sublimis) avec deux listed-races à la clé. Pour les autres, il ne restait que quelques miettes…   


Alexis Prat et les petites suédoises
Publié le SAMEDI 17 AVRIL 2021


Wild Love se plaît sur les hippodromes franciliens. Que ce soit du côté d’Enghien, où elle avait enlevé son Quinté à la mi-mars, tout comme à Vincennes, où elle signait ce samedi un deuxième succès, la représentante d’Anders Lindqvist donne depuis son arrivée en France le meilleur. Pourtant, avec le numéro 9 derrière la voiture, dans ce Prix de la Lorraine, ce court voyage de 2100 mètres devenait presque périlleux. Dans un Suédois parfait, le driver Alexis Prat demandait un premier effort à sa partenaire dans la montée avant de mettre k.o. Digne et Droit au terme d’un bref face-à-face à l’entrée de la ligne droite. Dénicheur du Vif peut partager sa seconde place avec Aymeric Thomas l’un et l’autre ayant été flamboyants jusqu’au bout pour résister d’un rien au rentrant de classe Et Voila de Muze. L’association entre Anders Lindqvist et Alexis Prat n’a nul besoin d’une assemblée générale extraordinaire pour changer de statuts. Le bilan comptable du début 2021 parle en faveur des deux professionnels : deux Quintés et le Prix Helen Johansson (Grp. III) avec A Sweet Dance, une autre jument scandinave. A quand une statue de cette belle équipe dans les jardins du Palais Royal de Stockholm ?


La grande lessive de Gaspar de Brion
Publié le VENDREDI 16 AVRIL 2021


Gaspar de Brion a enchaîné ce vendredi dans le Prix Ariel un troisième titre consécutif. Son quatrième de l’année, mais le premier de la belle carrière qui lui semble promise sur 2850 mètres. Dévalant la descente sur un bout – très – vte pour arracher les commandes de l’épreuve des mains de Daniel Delaroche, le petit bolide de Matthieu Abrivard a ensuite dirigé le peloton à la baguette avant de se détacher dans la ligne droite comme un cheval qui n’en restera pas là. Les meilleures places attribuées par le déroulement de course se situaient dès lors derrière l’animateur le long de la corde, ce dont ont profité Good Friday et Gilmour pour s’emparer dans cet ordre des accessits devant une nuée de candidats de laquelle les étrangers Aura Sl et Eric The Eel s'extirpaient pour intégrer le Quinté. Pas de cadeaux de la part de l’opposition pour les 50 ans de Jean-Michel Bazire, seulement quatrième du Quinté. Tous les espoirs reposent sur Pierre Coignard qui l’a sollicité dans l’avant-dernière course du programme pour accompagner Eternelle Délo. A l’heure de l’apéro, on trinquera avec modération à sa santé !   


Antonin André, Graignes de champion
Publié le VENDREDI 16 AVRIL 2021


Tout droit sorti de l’Afasec de Graignes, Antonin André est l’une des étoiles montantes du trot. A 18 ans, désormais à mi-temps chez Jean-Philippe Borodajko, le jeune homme totalise dix-huit succès et s’appuie sur les bons conseils de Rodolphe Lagadeuc et de Matthieu Abrivard pour venir chatouiller les professionnels à son tour.

Samedi 10 avril. Nous sommes aux alentours de 14h40. Côté balances, Antonin André déguste l’instant. Poser face au photographe est certes devenu pour le jeune normand une habitude. Mais croiser l’objectif de celui de Vincennes n’appartenait jusqu’alors qu’aux « grands » de la discipline. Les temps ont changé. Le minot s’est affûté. Comme son partenaire Famous Port du reste. Ensemble, après deux victoires et une seconde place en trois associations toutes les barrières se lèvent, l’horizon s’éclaircit. Le rêve a trouvé sa plus belle introduction. « Gagner à Vincennes, forcément, on l’attend. C’est un peu comme une première victoire. Ça marque. C’est un soulagement. En passant le poteau, on se dit que c’est fait, qu’on la tient. Je tournais depuis si longtemps autour. C’était une belle course pour lads-jockeys avec de belles allocations. Et puis la remporter pour Cédric Mégissier qui m’accorde sa confiance depuis quelques temps amplifie mon bonheur », explique Antonin, 18 ans, 18 victoires au compteur depuis ses premières gammes à l’Afasec de Graignes.

"Cette vie me réjouit"

« En parallèle de l’école, j’ai débuté mon apprentissage chez monsieur Lagadeuc que l’on connait bien pour être l’un de nos voisins. Ça avait un côté sympa. J’y suis resté quatre ans avant que des envies d’ailleurs m’envahissent. J’ai eu l’opportunité de faire tout l’hiver à Grosbois chez Matthieu Abrivard. Depuis le 1er mars je me suis mis à mi-temps chez monsieur Borodajko pour consacrer un peu de temps à mon père, mais avec les courses l’après-midi le timing est serré, ce n’est pas toujours évident. Quoi qu’il arrive, il faut à un moment donné rattraper ses absences à l’écurie. Mais cette vie faite d’entraînement le matin et de compétition l’après-midi me réjouit. J’aimerai que ça dure très longtemps » poursuit le fils de l’entraîneur Jean-Paul André baigné dans le jus du monde hippique depuis ses premiers balbutiements. « A vrai dire, je ne me suis jamais posé trop de questions sur mon avenir. Je me suis toujours dit que je ferai comme papa. J’ai connu cette chance dans mon enfance d’assister à de nombreuses courses qu’il avait gagnées. Quand le matin on se lève et que nos yeux se fixent sur des photos du Prix d’Amérique, des championnats du Monde, accrochées au mur, on ne souhaite qu’une chose, celle d’y participer un jour.  Il n’y a rien de plus motivant ». Aujourd’hui, l’escalier qui mène vers les grands classiques se dresse devant lui. Les premières marches de l’année 2021 donnent de l’élan, de la force et un soupçon de zénitude. Antonin est dans tous les bons coups.

Famous Port sans oublier El Fuego de Bez

« Famous Port me procure de belles sensations. J’ai eu la chance de me trouver au bon endroit au bon moment. Mathieu Abrivard avait l’habitude de le monter, puis est venue une course pour apprentis à son programme. Comme je travaillais à l’écurie, Matthieu m’a rapproché de Cédric Mégissier en lui signifiant que j’étais disponible. Le cheval a fait le reste. Dans ces catégories-là, je le crois encore un peu au-dessus de ses adversaires. Mais si la réussite est au bout, c’est avant tout parce que Famous Port a été superbement présenté en vue de ces engagements. Ce dernier succès à Paris intervient dans une période plutôt favorable. Un mois plus tôt, j’avais remporté ma première course pour papa, sous les couleurs familiales, à La Capelle avec El Fuego de Bez. Là encore ce fut une belle histoire. J’avais certes déjà gagné avec le cheval, mais il était chez Rodolphe Lagadeuc en attendant que mon père récupère sa licence après plusieurs années d’absence en raison d’un très grave accident. « El Fuego » est la propriété de son filleul. Il voulait le mettre au champ comme compagnon de balade pour sa fille. Papa lui a proposé d’attendre un peu, de le ressayer le matin, et il s’est déclenché. Alors quand en si peu de temps vous gagnez pour celui qui vous a donné le goût de ce métier et le lendemain ou presque à Vincennes, on ne peut rien demander de plus si ce n’est que ça continue. Je fais désormais d’un titre à l’attelé l’une de mes priorités. Je n’ai guère eu l’occasion de courir dans cette spécialité. Dès mon arrivée chez Rodolphe Lagadeuc, mon poids et ma taille m’ont logiquement propulsé sur la selle. Il y avait déjà à l’écurie un apprenti pour se coller au sulky. Pareil chez Matthieu qui peut compter sur son frère. Je n’ai donc jamais trop eu l’occasion de faire mes armes. Mon nouveau départ chez Jean-Philippe Borodajko devrait remédier à cela. Mais chaque chose en son temps. Je me nourris déjà des bons moments vécus ces dernières semaines et de cette joie d’être sollicité pour monter de bons associés. Plus on monte, plus l’on s’amende. A force de courses, l’instinct finit par prendre le dessus. Les décisions sont plus rapides dans un parcours, presque machinales. Cependant, il me reste bien des secteurs où je dois encore progresser. Seul du travail - et encore du travail - mène à la perfection ». La route est encore longue. Très longue. Mais sa conduite est pour l’heure irréprochable. La voie est libre. Fonce Antonin !

Fabrice Rougier
 


Prince du Roume, le petit Prince en sort grandi
Publié le JEUDI 15 AVRIL 2021


On pouvait presque l’appeler le Petit Prince. Jeudi, dans le Prix Rose or No, Prince du Roume avait rendez-vous avec quelques valeureux sujets d’âge. Une première pour le pensionnaire de Joël Boisnard après avoir réalisé une prometteuse rentrée avec quelques « conscrits » de 5 ans dans le Prix Souviens-Toi. Un coup d’essai qui s’est transformé en coup de maître dès l’ultime obstacle qu’il franchissait en tête avant de réduire l’opposition aux seconds rôles sur le plat. On y pointait le favori Super Alex qui tombait sur un os en attaquant King of Run qui s’accrochait à l’accessit d’honneur. Bon finisseur, après avoir eu du mal à trouver son action, Gran Diose bouclait son parcours quatrième devant Gagneur, auteur d’une honorable rentrée. Mais de Gagneur à gagnant il y avait un pas en ce milieu de semaine sur la Butte Mortemart. Pas simple de voler la vedette à Stéphane Paillard et à son partenaire. D’autant plus que le jockey mayennais n’avait plus remporté de Quinté depuis le 7 mars 2020. C’était avec Denomedenuo dans une autre listed, le Prix Univers II. Encore et toujours pour Joël Boisnard. Les années passent, les hommes restent.  


Eden Basque bâillonne ses adversaires à Lyon
Publié le MERCREDI 14 AVRIL 2021


Après Be Cool d’Eb à Lisieux, Décoloration à Marseille, c’est Eden Basque, désormais sous la férule de Nicolas Ensch, qui s’est adjugé la troisième étape du Grand National du Trot. Daganawidah, présent à chaque rendez-vous, essayait d’épuiser, fort de ce bel engagement en tête, ses poursuivants, mais l’associé de François Lecanu était soudainement pris de vitesse par Comte des Tithais dans le tournant final. Un éclair de courte durée sur le Carré de Soie puisque le partenaire d’Eric Raffin y laissait finalement quelques plumes. Eden Basque, planqué derrière les premiers, en profitait alors pour placer sa pointe de vitesse et survoler les débats devant Elvis du Vallon (lui aussi passé autrefois chez Nicolas Ensch), dont le finish côté corde ravira son mentor Charles Cuiller. Daganawidah serrait les dents et préservait sans sourciller le dernier accessit devant Comte des Tithais, qui avait continué à son rythme, et Favorite Fligny. Avec deux succès de GNT à Vivaux (Lobby et Prélude Gédé), deux à Borély (Prélude Gédé et Urac) et désormais deux à Lyon (Truman Dairpet à Parilly et Eden Basque à La Soie), Nicolas Ensch réaffirme, si besoin en est, son leadership dans le Quart Sud-est.
 


Stéphane Wattel au plus Précy
Publié le MARDI 13 AVRIL 2021


Les preneurs de Tennessee Song y ont cru très longtemps dans le Prix de Précy mardi à Chantilly. L’associé de Sophie Chuette n’a baissé pavillon qu’à cent cinquante mètres du but quand Cressida passait la surmultipliée pour rapidement se mettre hors de portée et accueillir à 5 ans son deuxième Quinté. Stéphane Wattel n’était néanmoins pas au bout de son bonheur puisque le favori Investor survolait avec Théo Bachelot le sprint du peloton devant Breath of Fire et Gourel. Si les jumelles se focalisent souvent sur Stéphane Pasquier, dont on connaît la réussite dans les gros handicaps, Grégory Benoist est l’un des rares jockeys du circuit à pouvoir détourner cette petite attention. Et ce depuis bien des années. Cressida lui a en tout cas offert un troisième Quinté en quinze jours. Une grande performance individuelle. Rien ne vaudra jamais l’expérience… vous diront les plus de 35 ans.  


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