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2022 Semaine 07

Cresus Di Poggio s’enrichit encore
Publié le DIMANCHE 20 FEVRIER 2022


Trois courses à Vincennes et désormais trois victoires. En montant à chaque fois de catégorie et en laissant une déconcertante impression de facilité. Cresus Di Poggio est venu chercher la fortune en France, lui qui auparavant en Italie n’avait vaincu que dans de modestes lots. Bien lui en a pris.  Après Charliebrown Effe et Cash Top, qui ne sont pas les plus tendres des Transalpins, Cresus Di Poggio a écarté dimanche, dans le Prix d’Orthez, Immarosa et Instinct d’Am pour célébrer sans vraiment transpirer son premier Groupe III. Iron Meslois et Iquem prenaient place dans le Quinté devant Calypso Di Poggio, une jument signée par Ready Cash qui devrait à l’avenir faire reparler des « Di Poggio ». Pour l’heure, c’est bien "Cresus" qui compte les billets comme l’avait fait avant lui un certain Valzer Di Poggio qui, peu de temps après son arrivée chez Jean-Michel Bazire, avait enchaîné onze succès de rang. Il reste du pain sur la planche pour l’égaler, mais notre lauréat du jour pourra toutefois répondre à son ami de brigade de la Scuderia Mistero qu’il n’a peut-être pas encore comme lui remporté quatre Quintés en province, mais que le sien s’est construit dans le Temple du Trot. Ces deux-là n’ont pas fini de débattre à Grosbois. En Italien ou pas !


Eddy Hardouin, homme du match avec Amedras
Publié le SAMEDI 19 FEVRIER 2022


Du côté du Prado on se rappelait encore de leur confrontation automnale. Dans le Prix Henry-Blanc à Borély, The Live Freedom venait à bout en plein mois de novembre de Amedras. Leur revanche n’était pas forcément annoncée en une de la presse spécialisée samedi. Et pourtant, le terrain très lourd en cette occasion présentait quelques similitudes avec une piste cagnoise approfondie par les récentes pluies. La suite fut une question de choix tactique. Ioritz Mendizabal optait pour la corde quand Eddy Hardouin prenait le seul et unique tournant complètement à l’opposé pour se caler le long du rail extérieur. The Live Freedom ira loin, mais insuffisamment, absorbé par la double attaque du surprenant Amedras, pour son retour gagnant sur le gazon, et de Norwegian Sir pour qui les 3 kilos de surcharge suite à son sacre dans le Prix Charles-Gastaud n’ont eu aucune incidence. Innovator réglait le sprint du peloton devant Carlton Choice. On attendait Dragonet ou Electron Libre, mais c’est finalement Amedras qui aura inscrit le premier Quinté de l’hiver sur la Riviera de Christophe Escuder, mais également celui d’Eddy Hardouin que nous élirons sur ce coup-là homme du match.


L’Écurie des Novices au rond de présentation
Publié le VENDREDI 18 FEVRIER 2022


Sept juniors de 2 ans achetés aux ventes, répartis en cent parts, tel est le nouveau projet d’écurie de groupe de l’entraîneur de galop Pascal Adda. Après les bons débuts de l’Écurie Premiers Pas l’an passé, l’Écurie des Novices prend le relais sur le centre de Maisons-Laffitte. Une formidable expérience pour vivre l’envers du décor dans des conditions fgvabordables.

Lex boxes de Pascal Adda se remplissent chaque jour un peu plus de jeunes recrues. Quatre pouliches viennent d’y faire leur entrée. Débourrées et pré-entraînées, elles apprennent gentiment leur travail sous l’œil averti d’un entraîneur dont l’expérience pour gérer une écurie de groupe n’a pas d’égal. Trois autres yearlings issus des ventes les rejoindront bientôt. A sept, ils constitueront l’Écurie des Novices, le nouveau projet de l’entraîneur mansonnien. « L’effectif sera en effet composé de sept pouliches et poulains de 2 ans achetés aux enchères l’an passé à La Teste Arcachon-Osarus et à Deauville-Arqana. Ils formeront l’ossature d’une écurie divisée en cent parts de 1560 €. Plus de la moitié a déjà trouvé preneur. Le but est d’attirer toutes les strates de notre société. Beaucoup de gens découvrent les courses par ce biais-là et n’hésitent pas ensuite à demander leurs propres couleurs. C’est un premier pas dans le monde des courses, une première expérience pour comprendre comment ça fonctionne. Depuis des années nous participons ainsi au renouvellement de la base du propriétariat. Il nous faut constamment aller chercher des nouveaux clients. Les réseaux sociaux ont également permis de redorer notre blason. De sortir d’un monde que beaucoup pensaient inaccessible. Plus il y aura d’écuries en copropriété sous cette forme-là, plus on parviendra à séduire de nouvelles forces vives. Avec l’Écurie des Novices, je n’ai peut-être pas un cheval à moi tout seul, mais j’ai un bout de sept chevaux ».

Des chevaux qui n'ont jamais été essayés

Sept parcelles de rêve. Sept espoirs pour tenter de gravir les marches vers le Diane ou le Jockey Club. Sept fois plus de plaisir. Un espace de détente et de cohésion sociale. « C’est le rêve absolu car nous misons sur des chevaux qui n’ont jamais été essayés et que j’ai achetés selon plusieurs critères. Il faut qu’ils présentent une conformation physique relativement précoce pour débuter à 2 ans. Le pédigrée compte aussi énormément. Enfin, je regarde qui sont les éleveurs car cela revêt pour moi une grande importance. Une fois à l’entraînement, quand ils ont bien été élevés, on s’épargne de bien des soucis de santé. Et pour des sportifs, c’est primordial », reprend Pascal Adda qui ne fait que rééditer ce qu’il avait déjà entrepris un an plus tôt avec l’Écurie Premiers Pas, dont les résultats ne se sont pas fait attendre. « Et pourtant, mise à part Smart and Fast, rapide lauréate, les autres n’étaient pas si précoces que cela. Nous avons profité de courses avec peu de partants pour prendre des chèques. Sur les sept poulains, cinq ont découvert la compétition, un a dû être réformé car il était haut comme la table, quant à la dernière, Iles Hebrides, elle va débuter dans les prochaines semaines. C’était pourtant la pouliche dont le pedigree était censé apporter le plus de précocité. Elle continue de grandir, fait désormais 1m65 au garrot, et à priori elle ne semble pas mauvaise du tout. La session qui s’ouvre s’annonce un peu plus homogène car je me suis appliqué à sélectionner des chevaux aux modèles plus précoces. Toutefois, je ne veux pas appuyer sur l’accélérateur. Je travaille plutôt le fond. Je leur apprends à entrer et sortir des boîtes, mais tout ça dans le calme. Je ne les fais pas courir les unes contre les autres. Elles ne sont, de toute manière, pas préparées pour faire de gros travaux et des exercices poussés. Je les laisse venir. Un cheval il faut qu’il « vienne » de lui-même. Aiguille me parait plus précoce que ses camarades, ce qui ne veut pas dire qu’elle sera la meilleure à terme. Elle a un modèle assez compact, c’est une Captain Chop. Deux autres arriveront très vite derrière. Kendoha va me demander un petit plus de temps. Les produits de Kendargent exigent une certaine attention au niveau mental, et trois autres sont attendus, une qui ne tardera pas, et les deux derniers qui ne débuteront peut-être pas avant le second semestre », explique Pascal dont le choix s’est essentiellement porté sur des femelles.

Un propriétariat participatif

Si les demoiselles ne sont pas toujours commodes, le professionnel rétorque, « peut-être, mais ce sont souvent les plus précoces. C’est comme à l’école, les filles sont au départ plus fûtées que les garçons. Et parfois on met pas mal de temps avant de rattraper ce retard (rires) ». Après cette brève présentation des forces en présence, les futurs copropriétaires de l’Écurie des Novices pourront bien entendu aller soutenir les leurs sur les hippodromes, mais pas seulement… « Comme les gens habitent dans tous les coins, ce n’est pas toujours facile, alors on communique beaucoup. Nous les mettons au courant de tout ce qui se passe. On ne cache rien. Quand un cheval a un petit pépin physique on l’explique. C’est beaucoup de pédagogie. Dès que leurs protégés courent, tout le monde est immédiatement prévenu. Je donne mon avis d’entraîneur avant chaque course. Ils participent quasi en direct aux ordres que je donne aux jockeys, grâce à l’application « Horsiz » qu’ils téléchargent sur leur téléphone. On fait également un debrief d’après course, c’est très participatif. Et bien entendu, dès que nous publions une photo ou une vidéo, ils reçoivent une alerte pour rester connectés avec Maisons-Laffitte. Une ou deux matinées conviviales seront aussi organisées pour vivre un entraînement en grandeur nature. Tout va désormais aller très vite, les premières courses pour 2 ans étant programmées fin mars ».

Fabrice Rougier

Renseignements : contact@ecuriedesnovices.com


La face cachée de Speedy Face
Publié le VENDREDI 18 FEVRIER 2022


Peu expressif sur le sol français où il s’était déjà exprimé à treize reprises sans jamais vraiment convaincre, Speedy Face avait également effectué un retour transparent le 2 février dans le Grand Prix de Vincennes sur l’hippodrome de Cagnes. Alors, Wilhelm Paal au sulky ou pas, les turfistes ont préféré se passer des services du protégé de Clau Ernst Hollmann. Mais ce Speedy Face avait jusque-là bien masqué son jeu. A la lueur d’un bel engagement en tête, vendredi, dans le Prix Jean-Boillereau, le fils de Joke Face a bénéficié d’un parcours idéal, comme installé sur un coussin moelleux sur le porte-bagages de Deko de Tilou. Et ce dès le départ, tandis que Nicolas Ensch devait pianoter avec Eagle Eye et que Louis Baudron était piégé en épaisseur nez au vent avec Faithful. A Cagnes, ça ne pardonne pas ! Christophe Martens tentait d’enfoncer le clou dans le tournant final, mais pas de quoi rendre marteau Speedy Face qui le déposait à deux cents mètres du but. Eagle Eye s’intercalait entre eux, Nicolas Ensch glissant son autre élève Eden Basque dans la bonne combinaison devant Esteban Jiel.  


Le Eddy Planchenault Show
Publié le JEUDI 17 FEVRIER 2022


Jamais plus loin que cinquième depuis son retour à la compétition cet automne, deuxième d’un Quinté à Laval avant de remporter un événement fin décembre au nez et à la barbe de Enzo d’Essarts, on se doutait que Diablo de Caponet était l’adversaire le plus à craindre pour Tjacko Zaz. Dans le haut de la montée, l’affiche tant annoncée tenait enfin toutes ses promesses et les fans de Jean-Michel Bazire commençaient même à se frotter les mains quand leur protégé creusait l’écart à l’entame de la ligne droite. Surpris par ce foudroyant démarrage, Alexandre Abrivard réagissait aussitôt et inversait le score un peu plus loin sans avoir recours aux prolongations. Comme dans le Prix de la Gironde dix jours plus tôt, Carioca laissait derrière lui Doux Parfum et Free Man s’expliquer le dernier accessit. Eliot d’Ambri, longtemps enfermé dans la boîte, concluait cinquième devant une marée de prétendants. Une belle après-midi pour Eddy Planchenault qui parvient à remporter le Quinté sous sa casquette de propriétaire tout en plaçant dans la bonne combinaison son élève. L’entraîneur mayennais félicitait aussitôt le « super travail » de Laurent-Claude Abrivard qui a su tirer la quintessence du fils de Korean. Et également la drive d’Alexandre qui lui offre un deuxième Quinté. Une famille qu’il vaut mieux avoir avec que contre soi !  


Checkpoint Charlie et Ioritz Mendizabal font barrage
Publié le MERCREDI 16 FEVRIER 2022


Hormis sa cinquième place dans le Prix des Poiriers cet automne à Deauville, Checkpoint Charlie n’avait jamais réellement pu récolter les fruits du bonheur pour son entourage dans la catégorie des Quintés. Il fallait même remonter au Meeting de Cagnes précédent pour lui trouver une performance intéressante puisqu’il échouait de peu derrière Saint Nicolas dans le Prix Rauba Capeu. Mercredi, les protégés de Philippe Decouz et de Sébastien Culin célébraient leurs retrouvailles au rond de présentation du Prix d'Antibes. Leurs échanges perdureront jusqu’au poteau d’arrivée que Ioritz Mendizabal franchira en tête, Checkpoint Charlie faisant barrage à cent mètres du poteau à Mika d’O (55/1) et Saint Nicolas, notre tuyau, dont on vous laissera (re)visionner la tranchante fin de course. Encore leader à 350 mètres du but, Dragonet glissait quatrième, payant les efforts d’un parcours en épaisseur, tout en se préservant de Big Call. Conscient d’avoir contribué à la défaite de son partenaire quelques jours plus tôt, Ioritz Mendizabal a cette fois su totalement le réhabiliter. Inutile de se confondre en excuses. Il suffit de répondre présent quand on vous attend. Et Ioritz ne manque jamais ce genre de rendez-vous !


Vicki Laksmy en deux temps trois mouvements
Publié le MARDI 15 FEVRIER 2022


Quatrième il y a seulement six jours dans un lot plus huppé et dans un chrono qui l’autorisait cette fois à y croire dur comme fer, Vicki Laksmy n’a pas tremblé mardi, dans le Prix de Château-Gontier pour mettre tout le monde k.o. dès le haut de la montée. Franck Nivard contournait sèchement le peloton en troisième épaisseur, tout en trouvant dans sa progression à qui parler à l’intersection des pistes à l’approche de Extra du Chatault, tandis que Forbach prolongeait son effort à leur extérieur. Une brève discussion, puisque le débat fut rapidement clos par l’élève de Fabrice Souloy. Forbach, robuste tel un mineur, éclatant comme une porcelaine de Sarreguemines, allait au charbon pour conserver une deuxième place que le favori Extra du Châtelet lui a longuement contestée. Fiston d’Awagne et Espoir du Noyer s’installaient dans le Quinté sans pouvoir revendiquer davantage. Après un passage à vide, l’Italien Vicki Laksmy retrouve les jambes qui lui avaient permis, dès son arrivée cet été, de se faire un nom à Paris avant d’enlever un premier Quinté à Mauquenchy. Jamais deux sans trois ? Vu le style, l’expression devrait une fois encore se vérifier.


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