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2022 Semaine 06

Difficile d'aller plus vite que Vivid Wise As
Publié le DIMANCHE 13 FEVRIER 2022


1’09’’’7, la réduction kilométrique est vertigineuse. Modèle de vitesse, comme nombre de ses compatriotes italiens, Vivid Wise As n’a pas fait de détails dans le Prix de France (Grp. I). Il fallait bien un temps canon pour battre le record de l’épreuve (1’09’’8’) que codétenaient depuis l’an passé la belle Délia du Pommereux avec Kool du Caux. Ou pour battre plus simplement la pensionnaire de Sylvain Roger, spécialiste elle aussi du rendez-vous qui, une fois encore, malgré les incertitudes qui planaient autour de sa candidature, a mis son cœur sur la piste pour tracer cinq cents derniers mètres sur un pied largement suffisant pour déloger Zacon Gio d’une deuxième place qui lui tendait les bras. Power et Vitruvio constituaient dans cet ordre un Quinté que le partenaire de Matthieu Abrivard a surclassé. La « Speed race » n’a jamais aussi bien porté son nom.  Les poètes remarqueront que « Vivid » justifie la rime avec « Speed ». L’élève de Alessandro Gocciadoro se moque des alexandrins. Et pourtant, il était bien dimanche en vers et contre tous !


Yvan Lacombe : Feu Follet du Cébé me rappelle Rastel Bihan
Publié le SAMEDI 12 FEVRIER 2022


Un samedi sur deux Le Veinard vous invite dans la cour d’un professionnel. Direction Mont de Marsan...

« Nos journées sont comme les autoroutes. Plus longues que larges. Tous les jours, on travaille d’arrache-pied avec mon épouse. On ne se fait pas de cadeaux. On ne se ménage pas. Durant la nuit on ne se réveille pas, c’est le point positif. Mais je n’ai travaillé que dans de grosses écuries, donc je sais ce que c’est de tourner du cheval. Malheureusement, parfois, on connaît comme chacun de mauvaises passes comme ce fut le cas en fin d’année dernière, très certainement en raison d’une bactérie. Puis tout finit par s’arranger. Ça repart, c’est bien, mais il faut que ça dure ». Avec dix victoires au compteur, Yvan Lacombe réalise le meilleur début d’année depuis son installation près de Mont de Marsan il y a quatre ans. Avec ses cinquante compagnons, poulains compris, le Breton supporter du Stade Rennais, fait des miracles et marche sur les traces d’anciens patrons de talent comme François-Régis Le Vexier ou Yannick-Alain Briand. Avec ce même courage, cette même envie, les mêmes espoirs. « Le graal serait maintenant de toucher le bon cheval. Si la patte tient, je fonde de sérieux espoirs sur lui », poursuit-il en pointant du doigt Feu Follet du Cébé qui a aligné lundi à Bordeaux une troisième victoire consécutive. « C’est mon cheval de cœur. Ça fait deux ans que je l’attends. Et pourtant, quand ses propriétaires ont voulu me l’envoyer, j’ai longuement hésité car je n’avais que des boxes de passage disponibles. J’ai finalement accepté et bien m’en a pris. Il m’a cependant fallu être patient, m’engouffrer dans un long parcours de soins, mais je le retrouve, après bien des contrariétés, aussi bien au travail qu’il ne l’était il y a deux ans. J’ai été patient car j’ai toujours cru en lui. Aujourd’hui, il nous récompense de tous nos efforts. Lundi il a gagné sans que je lui débouche les oreilles. S’il ne lui arrive rien et que sa jambe tient, il devrait encore pouvoir se balader d’autant plus qu’il ne force jamais dans un parcours. Attendez-vous à le voir concrétiser une très belle année. Avec ses problèmes de santé et à l’égard de sa classe, il me rappelle Rastel Bihan, dont je m’occupais dans les années 90. C’est dire s’il a toute mon estime ». Beaucoup d’amour caresse les paroles d’Yvan. Mais aussi beaucoup de reconnaissance pour Christian Besnier, l’éleveur des Cébé, qui lui a, entre autres, permis de grimper les marches d’une année sur l’autre. Yvan Lacombe n’oublie rien de son passé, ni de ses fervents soutiens. Il n’a rien gommé de ses épisodes cagnois, terre d’accueil où il aime toujours se produire, ne serait-ce que pour y retrouver un instant sa fille. Mais avant la fin du Meeting un retour au pays n’est pas certain, même s’il fut un instant envisagé ce week-end. « Il y a des courses dimanche à Agen. Comme je n’ai pas de personnel, mieux vaut éviter de s’éparpiller. A cette occasion, Gentleman Coglais, en forme, retrouvera un profil de piste qui lui convient. J’ai préféré cet engagement en tête à un autre sur 2300 mètres à Toulouse où ça va chasser à mort pour rendre 25 mètres. Après une rentrée victorieuse, il a subi le fameux contre-coup de la seconde course, mais c’est un bon élément. Eclat de la Rouvre l’accompagnera, mais je ne sais plus trop où j’en suis avec lui. Mardi, au travail, il ne m’a pourtant pas montré qu’il était rincé. Hoarn du Meleuc est en plein boom. Il reste délicat à partir, mais s’il s’élance sur la bonne jambe, c’est un client. Durga des Valerins, réclamé à Cagnes, a réalisé une bonne année 2021 et retravaille tous les deux jours après un break au mois de décembre à l’instar de Ibanqui qui, manquant selon moi de précocité, était retourné un peu chez monsieur Lolic. Il reprend gentiment le boulot et ce sera bientôt pas mal. Icare Dungy a eu un souci à un paturon, mais tout est rentré dans l’ordre. J’aime également Iceman de Crépin, Icare de Choisel et Illico Micha, le premier cheval qualifié dans le Sud-ouest. J’ai eu un peu de mal à le cerner, mais il s’y met vraiment à l’entraînement sans oublier Icare du Béryl qui revient bien après de graves soucis de santé. Gabor de Touchyvon, notamment au monté où il fera un bon cheval, et Galéa Mip sont les plus aptes en cas de déplacement sur la Côte d’Azur, mais rien n’est décidé », conseille un Yvan Lacombe pragmatique. « Dans ce métier, tu choppes une connerie et tout s’arrête. Ne crions pas victoire. Si l’on travaille bien tous les mois ça me va, si l’on réussit une aussi bonne année que les précédentes, ça me va aussi ». Aimer ce que l’on fait et les êtres qui nous entourent. Le reste est accessoire.

Fabrice Rougier


Ampia Mede SM fait de Munich son Amérique
Publié le SAMEDI 12 FEVRIER 2022


Attraction du Prix de Munich, l’un des deux points d’orgue de la réunion de samedi, Ampia Mede SM a très largement justifié en piste l’attention qui lui avaient porté les turfistes. Rapidement derrière les animateurs en plaine, alors qu’elle s’élançait avec un sordide numéro à l’extérieur en seconde ligne, la partenaire de Franck Nivard a épaulé dans la montée Global Trustworthy, puis a gentiment attendu la ligne droite pour parachever sa séance de travail. De quoi regretter, sauf peut-être pour Davidson du Pont, un peu plus son absence dans le Prix d’Amérique. Au sprint, dans la course aux accessits, Calle Crown réglait Décoloration, Dexter Chatho et Fric du Chêne. Après une vague de désillusions laissées dans le tournant final du Prix Tenor de Baune, son ultime espoir de qualification pour la belle, Ampia Mede SF avait, il faut le rappeler, dicté sa loi face à des sujets comme Hohneck, Ganay de Banville, ou encore Galius, dauphin de Davidson du Pont le dernier dimanche de janvier. Cette crack italienne se passera alors d’un simple « arrivederci » et préfère déjà nous donner rendez-vous dans moins d’un an.


Le coup de Grasse de Bakhchisaray
Publié le VENDREDI 11 FEVRIER 2022


Avec ses cinquante-cinq kilos sur le dos, après une performance digne d’intérêt pour sa rentrée à Cagnes derrière le doué et prometteur Bobbymurphy, Bakhchisaray s’est senti pousser des ailes dès le début de la ligne droite, jeudi, dans le Prix de Grasse. Plongeant côté corde sans subir les embouteillages, le partenaire de Sylvain Ruis prenait l’avantage à une centaine de mètres du photographe tout en contenant les bons efforts conjugués de Naishan, un vrai couteau suisse, et de l’extrême outsider Electron Libre. Go With The Wind, le tenant du titre, intégrait le Quarté devant l’inconditionnel Monsieur Xoo, néanmoins toujours à la recherche d’un premier gros handicap. Trois jours après avoir reçu les honneurs avec Doctor Carl, Fabrice Vermeulen remet le couvert dans un Quinté sur la Riviera. En ces températures printanières, on vous invite à prendre le déjeuner en terrasse.


Les adieux à Vincennes de Billie de Montfort
Publié le VENDREDI 11 FEVRIER 2022


Dimanche, à l’issue du Prix de France, Billie de Montfort quittera définitivement Vincennes. Il s’agira de son avant-dernière apparition publique dans l’hexagone à un mois du Critérium de Vitesse à Cagnes le 13 mars pour un joli bouquet final. Nous avons rencontré Philippe Dauphin, son propriétaire, qui, avec l’aide de son frère Pascal et une seule jument, a réussi à perpétuer l’élevage familial.  

Sa cinquante-cinquième production sur la poudre noire de Paris-Vincennes sera la dernière. A onze ans, Billie de Montfort trouvera dimanche une ultime occasion de briller dans un Temple du trot où aucun recoin ne lui échappe. Sur cet anneau qui promouvait, en 2014 déjà, la protégée de Sébastien Guarato au rang de chef de file de la génération des 3 ans dans le Critérium des Jeunes. Une longue route avec en son point de départ Philippe et Pascal Dauphin, ses éleveurs. Et en son arrivée plus de 2,5 millions d’euros d’allocations récoltées à travers l’Europe. Une jument qu’on n’oubliera pas. A la générosité démesurée avec une vitesse de base à couper beaucoup de souffles. Huit années de séduction, de combats aussi, pour « cette » gladiateur du trot qui ressortait toujours plus forte et plus épanouie de chaque arène. Une vraie compétitrice, amoureuse de son travail, de son entourage et certainement de ses supporters qui n’ont cessé de grandir avec elle. Pour Philippe Dauphin, co-éleveur avec son frère Pascal, « on ne pouvait pas rêver à mieux. Sa carrière a été magnifique et qui plus est sans la moindre interruption. C’est la performance la plus aboutie de notre élevage familial dans le sens où elle aura figuré jusqu’à ce que l’âge limite pour la compétition en France la rattrape. Mon père (Albert Dauphin, ndlr) a eu des chevaux qui étaient sans doute meilleurs que Billie, mais ils ont souvent connu des ennuis de santé qui les ont éloignés des pistes. Je pense principalement à Vivier de Montfort. Il n’a pas pu courir le Prix d’Amérique suite à un problème aux pieds alors qu’il était le favori tout indiqué quinze jours avant la course. A 6 ans, il était déjà titulaire de six Groupe I. C’était lui le plus fort, mais il n’a pas eu de chance. La chance, il en faudra toujours un peu dans ce métier. Billie a toujours été en très bonne santé, sans jamais une panne de moral. Et puis, sa longévité est à mettre à l’actif de Sébastien Guarato qui a superbement dosé ses efforts », note celui qui est l’homme de base de cette fille de Jasmin de Flore et petite fille de Vivier Monfort, deux cracks dont le patriarche était propriétaire.

Le rêve a commencé à Angoulème

« Mon père a fait de l’élevage un vrai métier, alors que mon frère et moi ne faisons ça que pour l’amusement. Aujourd’hui, nous n’avons que la mère de Billie de Montfort, qui la rejoindra certainement avec sa sœur Emily de Montfort. C’est uniquement par pur plaisir », martèle ce Parisien, éleveur hors sol comme on dit dans le jargon, qui gère un établissement de loisirs sur l’Ile d’Oléron. « Nous sommes avec mon frère à la tête d’un centre touristique avec hôtel, restaurant, magasin de souvenirs, jeux pour les enfants,… tout pour le plaisir des vacanciers. Mon père avait acheté ces terrains en 1959, vous voyez que ça ne date pas d’hier. Cela ne nous laisse que très peu de temps. Je n’ai malheureusement pas pu accompagner la jument dans nombre de ses voyages, mais je me suis quand même rendu à Mons ou à Wolvega », se souvient-il, sans forcément détacher un moment d’émotion durant le règne de sa championne. Bien que… « La victoire qui vous marque le plus est bien souvent la première. Sébastien Guarato, soucieux de nous avoir à ses côtés, nous avait fait très plaisir en débutant Billie à Angoulème, pas très loin de chez nous. On avait donc été la voir et elle s’était très facilement imposée pour ses débuts. A cette occasion, Sébastien nous avait confié qu’il l’estimait beaucoup et qu’il la voyait comme la meilleure pouliche de sa promotion. Là, le rêve commence. Et c’est aussi beau qu’une victoire de Groupe ! ». Que reprocher à Billie de Montfort ? Peut-être de ne pas être montée au moins une fois sur le podium du Prix d’Amérique, ce graal où chaque petit détail compte pour sortir du peloton comme le rappelle son propriétaire.

La loi des séries dans le Prix d'Amérique

« Nous n’avons pas été vernis à bien des reprises. C’est la loi des séries. La récente édition nous laisse un goût plus amer que les autres. La jument était au top de sa forme et le lot paraissait un peu moins relevé que les précédents. Elle était très bien partie avant d’être complètement arrêtée derrière un cheval en difficulté dans la montée. Un parcours catastrophique. Courir à la corde comporte des risques. Mais nous n’avions d’autres choix car elle n’a pas les moyens de faire l’arrivée en faisant le tour des autres. Avec elle, il faut bien démarrer et attendre. Si vous n’avez pas le bon dos, les carottes sont cuites ». Le Prix de France tombe à point nommé pour offrir la plus belle des sorties sur la scène parisienne à Billie. Retrouver les 2100 mètres sera déjà une fête pour la plus robuste des « Montfort ». « Elle a toujours montré de l’affection pour la vitesse. Il était donc hors de question de lui faire mal en la présentant dans le Prix de Paris. Il lui restera le Critérium de Vitesse à Cagnes au mois de mars pour boucler sa campagne française. Ensuite, son état de forme nous dira si l’on s’aventure à nouveau sur le mile en Italie. Rien n’est vraiment décidé. Gagner à Paris pour sa dernière représentation ce serait magique, mais on ne peut pas lui demander l’impossible. Il n’en reste pas moins qu’elle évolue à 11 ans dans le même état de fraîcheur qu’à ses débuts. Il sera temps pour elle de pouliner l’an prochain. Nous déciderons le moment venu avec Anne et Sébastien Guarato de son prétendant qui sera automatiquement un produit maison », assure impatient et ravi celui que l’on élèvera volontiers au titre de « Prince des Montfort ».

Fabrice Rougier


Fine Colline deviendra très vite montagne
Publié le JEUDI 10 FEVRIER 2022


Comme elle l’avait fait début janvier pour circonscrire Flamme Vive, comme elle l’avait répété le 30 janvier pour flasher sur le poteau Héléna di Quattro, Fine Colline a placé jeudi, dans le Quinté, sa redoutable pointe de vitesse dans la ligne droite pour cueillir non loin du but Flaya Kalouma qui s’épanouit comme une fleur après de petits soucis de santé en fin d’année.  La fille de Village Mystic récolte ainsi une troisième victoire de rang et demeure invaincue en 2022. Dolina des Plaines, la chouchoute de la team Roubaud, rentabilise son long voyage avec Steve Stefano en s’octroyant la troisième place alors que Effigie Royale, en pleine piste, posait son nez sur le fil juste avant Flamme Vive pour la réduire au cinquième rang. Un mois tout juste après son retour de blessure, Matthieu Abrivard ajoute déjà un treizième bâton à sa musique en qualité de driver. Force de caractère et courage. Matthieu, ce héros !


Personne n'Evita Madrik !
Publié le MERCREDI 09 FEVRIER 2022


Aux courses, il faut parfois vite oublier le passé. Entre manque de chance et problèmes de parcours, la déception est souvent au rendez-vous. Demandez à Evita Madrik et à Foxtrot Nobless ce qu’ils en pensent. Quand la jument entraînée par Stéphane Meunier devait dernièrement ronger son frein à Bordeaux derrière Comte des Tithais en difficulté, la représente d’André Le Courtois a dû faire face, de son côté à Vincennes, à tous les obstacles qu’on puisse connaître dans un parcours. A s’en croire sur le steeple d’Auteuil. Mais la roue tourne. Mercredi, dans le Prix de l’Ille-et-Vilaine, leurs entourages ont vécu tout le contraire, Franck Ouvrie inventant le meilleur trajet dans le dos de Excel d’Amour pour parader dans la ligne droite, tandis qu'Enzo Lelièvre, après ses récents déboires, réaffirmait la régularité de son partenaire par une deuxième place devant Fiesta du Belver qui, à contrario de ses bourreaux du jour, a vécu une cauchemardesque après-midi derrière Europa de Chenu en perdition avant de pouvoir libérer sa pointe. Vicki Laksmy et Fakir de Mahey suivaient dans cet ordre. Pieds nus et sur son parcours, la fille de Jag de Bellouet s’offre un premier Quinté et renoue avec un succès qui la fuyait depuis le 18 septembre à Caen lorsqu’elle devançait déjà Excel d’Amour. Adversaire idéal pour accrocher des médailles au tableau.   


Doctor Carl consulte à Cagnes
Publié le MARDI 08 FEVRIER 2022


Avec Doctor Carl et Quartilla, tous deux à l’arrivée du Prix de Cannes, sans oublier Hootton qui retrouvait la valeur de sa victoire cantilienne dans un Quinté au printemps dernier, Fabrice Vermeulen avait du répondant avant d’aborder, mardi, le Prix du Lavandou sur la Côte d’Azur. Mais des trois, ce fut immédiatement Doctor Carl qui occupait les avant-postes sans déranger l’animateur Total Knockout qui, toujours régulier, épuisait le peloton dans la ligne du bord de mer. Rien ne changeait vraiment jusqu’à deux cents mètres du poteau, moment choisi par Mickaël Forest pour signifier à Théo Bachelot, vainqueur 72 heures plus tôt avec Magic Vati, que son heure de gloire s’arrêtait là. Cependant courageux au possible, l’élève de Stefan Richter s’accrochait à l’accessit d’honneur confirmant le judicieux choix de son jockey qui avait délaissé pour l’occasion Shyamala. Les autres étaient réduits au sprint pour la troisième place que s’adjugeait Dantes, au prix d’un magnifique effort, devant Mandarin et Ameera. Doctor Carl a soigné le premier Quinté de sa carrière en remettant au goût du jour les couleurs de Martin Schwartz que défendait jadis la belle grise Lily’s Candle, lauréate du Critérium des Pouliches (Grp. I) à Longchamp. Des souvenirs marquants pour l’entraîneur belge.


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