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2022 Semaine 16

L’obstacle plombé par un mouvement de grève
Publié le DIMANCHE 24 AVRIL 2022


Il aura fallu pousser à bout de nerfs les salariés pour que recule le colosse aux pieds d’argile. Pour ce dimanche, l'intersyndicale des salariés (CGT, FO, CAT, CFE-CGC et Sud) avait déposé un préavis de grève à l’issue d’un nouveau désaccord lors de la Négociation Annuelle Obligatoire (NAO) avec les représentants de la filière Trot et Galop. Elle dénonce notamment une perte de pouvoir d’achat de 6% sur les six dernières années et un dialogue rompu avec l'institution. Par conséquent, la réunion d’Auteuil a été tout bonnement annulée comme pourraient l’être les rendez-vous de mardi à Paris-Vincennes et de jeudi prochain à ParisLongchamp si un compromis n’est pas trouvé lors d’une nouvelle rencontre entre directions et partenaires sociaux mercredi matin. En qualité de vice-président de France Galop et Président du Conseil de l’obstacle, c’est un Jacques Détré dépité qui s’est emparé du micro tendu par nos confrères d’Equidia après un long moment d’incompréhension des turfistes et nombre de professionnels. Cette sanction tombe en effet tel un couperet sur une réunion d’importance, avec les joutes préparatoires au Prix Ferdinand-Dufaure et à la Grande Course de Haies d’Auteuil. Elle intervient alors que la discipline de l’obstacle connaît les plus sombres heures de son histoire. Elle heurte aussi nos professionnels, majoritairement venus de province dimanche, qui demeurent les dindons d’une farce dont tout le monde se passerait volontiers. Ce mouvement de grève est légitime et condamne à lui seul quelque part nos gouvernances pour l’ensemble de leur œuvre. Attendons donc mercredi pour que chaque partie ait – enfin - à y gagner !


Matthieu Varin et ses mises au vert
Publié le DIMANCHE 24 AVRIL 2022


Un succès de Caliméro du Thiole qui tombe bien sur le billard d’Ecommoy (Photo : Juju Photographies).

Dimanche, du côté d’Ecommoy, Caliméro du Thiole a lancé en force sa campagne 2022 du Trophée Vert. Un succès qui préface le retour au premier plan de l’écurie Matthieu Varin pratiquement mise hors course tout l’hiver en raison d’un virus. Rencontre à 800 mètres d’Utah Beach avec un Normand pure souche qui a « ressuscité » nombre de trotteurs.

Serait-il devenu un spécialiste ? Avec un effectif constant d’une petite dizaine de trotteurs depuis ses débuts, la plupart provenant de la récup’, Matthieu Varin s’est adjugé dimanche sa troisième victoire d’étape du Trophée Vert en qualité d’entraîneur. Après Vivien Péo en 2017 au Touquet, By and By l’an passé à Villeneuve-sur-Lot, c’est Caliméro du Thiole, un trotteur arrivé cet hiver en Normandie, qui enflammait le week-end dernier les tribunes d’Ecommoy et réchauffait le cœur du jeune entraîneur. « Le Trophée Vert c’est une compétition conviviale. Je trouve même plus gratifiant de gagner le Trophée Vert qu’un GNT programmé le mercredi et qui n’attire plus grand monde. L’organiser le samedi serait je pense plus intelligent. Paradoxalement, le Tour de France sur herbe, qui fédère la petite province, n’est pas assez mis en avant. C’est en tout cas une belle victoire pour le cheval, pour les propriétaires, pour moi et même pour Pierre Levesque qui m’a souvent accompagné dans des succès importants. J’ai toujours entendu dire que Caliméro du Thiole était un sujet dur, mais pour moi c’est l’inverse. Quand on lui masque l’effort, il a un bout de deux cents mètres très rapide. D’avoir la mer à disposition à l’âge de 10 ans l’a beaucoup aidé. Depuis qu’il ne voit plus une piste le matin, il a repris beaucoup de moral. Il est magnifique d’état. Je ne peux pas l’avoir plus beau. Il travaille si bien que j’étais déjà sûr, à condition de s’élancer au trot, de finir dans les cinq premiers dans la manche du GNT à Amiens. Ensuite, à Lisieux, il était parti sur la mauvaise jambe et il a alors manqué d’une vraie course pour se rendre à Reims. Il soufflait beaucoup à son retour. C’est pour cette raison que j’ai souhaité le courir de façon rapprochée à Ecommoy et il m’a donné raison. On va peut-être jouer notre carte à fond dans le tournoi, même quand il lui faudra rendre cinquante mètres, comme à Bernay le 1er mai, ne serait-ce que pour engranger des points de participation et entretenir sa forme. Ensuite, les conditions de course à Erbray, le 19 juin, nous seront très favorables. Il ne faudra pas se louper. On effectuera les comptes à l’issue de cette manche » confie l’entraîneur dont l’établissement, composé d’une dizaine de boxes et de neuf paddocks, se situe à quelques foulées d’Utah Beach.

"Je ne suis pas de ceux qui jouent les faux riches"

L’emplacement idéal avec la plage et ses lignes droites de sable fin pour seule aire de jeu. Pourtant, être passionné, bosseur, basé au carrefour de nombreux champs de courses ne suffit pas. Surtout quand la poisse s’en mêle à plusieurs reprises. « Mes chevaux ont encore été malades cet hiver. Je n’ai quasiment pas pris une thune donc il me faut désormais stabiliser la situation. Dans ce contexte, la performance de Caliméro revêt encore plus d’importance. Cela m’est déjà arrivé à trois ou quatre reprises de me voir contraint d’arrêter tout l’effectif. Ça met mal. Très mal. Ce que l’on a gagné, on le reperd. On fait du surplace. Plusieurs fois la situation a été critique. Je n’étais pas serein, croyez-moi. Je ne suis pas de ceux qui jouent les faux-riches. Ça n’a pas été simple tout le temps, mais dans mon malheur j’ai cette chance d’être toujours tombé sur un cheval pour repousser l’échéance au bon moment », précise Matthieu. Dans ses propos beaucoup se reconnaîtront. Les sourires des balances cachent une autre réalité.

Good Friend et Fortune Faite en fers de lance

Puis d’ajouter, « Quand on est récompensé par une victoire de Trophée Vert on se dit qu’on a raison de ne pas compter les heures. A la tête d’une entreprise, si on commence à s’attarder sur la montre on est mort. Je préfère regarder devant. Même s’il me faudrait trois ou quatre élèves de qualité supplémentaires, je me sens plutôt bien armé pour la suite de la saison, tout du moins sur ce que je vois le matin. Vagabondo va bientôt faire parler de lui. J’ai fait la bêtise de le déferrer des quatre pieds lundi à Bihorel-les-Rouen. C’est partie remise. Good Friend est l’un de mes meilleurs atouts. Il a pris une deuxième place PMU à Graignes en se présentant à 50% de ses moyens. C’est un cheval qui était à moitié fou quand il est arrivé. Personne n’a pu l’entraîner. Il embarquait ses drivers. Plus ça va, plus il se calme et meilleurs sont ses heats. Il court désormais sans tirer. Je suis sur la bonne voie. Dans ma carrière, j’ai fait beaucoup de rafistolage. Les vieux chevaux, leur moral, la mer en alliée, c’est mon sport. Aller dans le sens du cheval, le comprendre, ce n’est pas aussi simple que certains le prétendent. Maintenant, comme beaucoup, je préférerai travailler sur du neuf avec un propriétaire ambitieux. Mais le téléphone ne sonne pas (rires) donc il faut s’appliquer avec ce que l’on a. Fortune Faite a eu quant à elle un problème de santé après sa victoire de Castillonnès l’an dernier. Cette jument devrait posséder 150 000 ou 200 000 € de gains au compteur, mais elle en est loin. Je l’ai laissée dix mois au champ le temps de tout réparer. Elle effectuera sa rentrée dans une semaine. Si ses jambes tiennent, c’est mon espoir numéro un car elle se trouve archi déclassée. Voilà quatre ans que je la soigne et la préserve. J’ai travaillé dur sur son mental. Elle n’a encore rien montré. Corde à droite elle va concrétiser une super saison. Comme elle, Historia du Viaduc n’a pas les gains en rapport à sa qualité. Elle va rapidement capitaliser 30 000 €. C’est une vraie jument d’entraîneur qui panique encore un peu, il ne faut pas aller plus vite qu’elle, donc je vais la mener encore trois ou quatre fois pour la mettre en confiance avant d’avoir de réelles ambitions ». Après l’orage apparaît toujours le soleil. Quoi qu’en Normandie rien n’est moins sûr. « Pour y vivre, il faut être Normand de base », lâche-t-il à l’heure du départ dans un tourbillon de sympathie. Un chic type ce Matthieu !

Fabrice Rougier


Eileen la divine
Publié le SAMEDI 23 AVRIL 2022


Minutieusement « coachée » par Romain Derieux, Eileen s’est enrichie samedi dans le Prix de la Porte d’Auteuil d’un troisième Quinté, le précédent renvoyant à l’automne, déjà dans son théâtre d’Enghien. Se recommandant d’une récente deuxième place à Vincennes derrière Kennedy, un cheval déclassé, la propriété de Mauricette De Sousa s’est de surcroît rapidement vue débarrassée du favori Enzo d’Essarts en plein galop suite à une gêne dès le premier virage. Pour Eileen tout semblait se dérouler comme dans un roman. La jument se détendait en face, derrière Flaya Kalouma qui venait de produire un violent effort, avant de s’en décaler dans le tournant final pour rapidement asseoir une grosse supériorité. A l’extérieur, Fly Speed était flashé deuxième en doublant non loin du but Dayan Winner. Tout aussi bon sprinter, Vlad Del Ronco démunissait le pauvre Eadshot Josselyn, souvent contraint d’évoluer en épaisseur le nez au vent, de la quatrième prime. Malchanceuse cet hiver, notamment le 18 mars dans un Quinté référence, la fille de Royal Dream rattrape le temps perdu et couronne son palmarès d’un seizième bouquet en quarante-trois compositions. A son entourage, permettons-nous de jeter quelques fleurs !


Thibault Legay par l’entrée des artistes
Publié le VENDREDI 22 AVRIL 2022


Au service de Mikaël Mescam, qui lui a mis le pied à l’étrier, Thibault Legay a longuement patienté avant de voir son nom inscrit dans la colonne des jockeys. Parfois à s’en décourager. Mais le jeune manceau a la peau dure. A la recherche du temps perdu, il a cumulé dès son entrée dans la compétition en mars quatre succès, dont un à Auteuil. Un début (presque) parfait !

Ses sept courses au compteur depuis ses débuts se sont soldées par quatre victoires et deux deuxièmes places. Thibault Legay a ainsi rapidement expliqué à ses camarades jockeys d’obstacle de quel bois il comptait se chauffer. A 23 ans, l’apprenti au service de Mikaël Mescam étonne, séduit par ses prises de décision, se révèle et se relève. Car il a longtemps incarné cette jeunesse ambitieuse, rebelle, motivée qui regarde les courses de l’arrière-boutique. Comme tout jeune cavalier happé par ce désir complètement fou de devenir jockey. Seulement, il est parfois plus compliqué de sauter la lice que de survoler la rivière des tribunes. Certains finissent par baisser les bras. Ce Sarthois a préféré s’accrocher à sa selle. Non sans avoir fréquenté quelques incertitudes. « J’avais stoppé ma formation Afasec à l’âge de 15 ans pour m’orienter vers un CAP agricole et j’avais totalement disparu des écuries. Puis un jour, peu après son installation, Mikaël Mescam, que j’avais rencontré lors d’un stage chez monsieur Chérel, m’a proposé de rejoindre son équipe de cavaliers. Et c’est ainsi que j’ai réellement mis le pied à l’étrier. J’y ai travaillé trois ans avant de rejoindre l’effectif de Yannick Fouin pour découvrir une autre facette du métier sans que la méthode de travail ne me convienne. Le doute s’est installé, mais j’ai eu aussitôt l’opportunité de partir huit mois en Irlande chez monsieur Joseph O’Brien. En rentrant en France, j’avais décidé de tirer un trait sur le métier. Je n’arrivais pas à trouver ma place, à tomber sur l’opportunité qui vous transcende… Je ne voulais pas non plus végéter, rester buté durant vingt ans sur des espoirs sans lendemains. Puis je me suis souvenu d’un collègue irlandais qui m’avait dit avant de partir si tu t’arrêtes, tu le regretteras toute ta vie. Heureusement que je l’ai écouté », se souvient ce Manceau né, pour ainsi dire sur un hippodrome. « A l’âge de six mois, j’étais déjà sur les champs de courses et je n’avais que ça en tête. Je rêvais de devenir jockey, de faire comme papa. Je savais ce travail contraignant, mais c’est un métier de passion et quand on est passionné rien ne peut vous arrêter ».

La forme et la force Mescam Racing

Retour à la case départ. A Savigné-L’Evêque. A quelques encablures de la maison. Retrouvailles avec l’équipe Mescam notamment emmenée par Mikaël et Damien, mais aussi Cyrille Gombeau (l’illustre jockey de Mid Dancer, s’il ne fallait citer qu’un champion de sa carrière). Nouveau challenge. Ce sera le bon. « Voyager m’a ouvert les yeux sur beaucoup de choses. J’ai compris qu’on se prenait souvent la tête en France pour de petites bricoles. Il est vrai que j’intègre la compétition à l’âge de 23 ans, mais finalement c’est plus une chance qu’un handicap. On ne perçoit pas les choses de la même façon qu’à 18 ans. J’ai aujourd’hui cette veine d’être dans une écurie où règne un vrai esprit d’équipe. Nous sommes soudés comme une famille. On n’est pas de simples collègues. On est toujours là les uns pour les autres. C’est cela notre force. Vous savez, quand j’entre en piste, je veux gagner pour moi, mais aussi pour tous ceux qui m’entourent sans s’épargner pour avoir une petite prime à la fin du mois. On est au rendez-vous tous les matins à 6h, y compris les dimanches, sans parler des après-midis aux courses. Passer le poteau en tête c’est sympa, mais derrière chacune de nos victoires il y a un sacré travail. Me concernant, il faut continuer de travailler, maintenir cette confiance, mais absolument garder les pieds sur terre. J’ai quand même cette chance de pouvoir m’appuyer sur Cyrille qui m’a beaucoup appris. Il est aussi toujours derrière moi pour me mettre des coups de pied au cul et me dire d’aller de l’avant, de ne jamais me relâcher, de croire en moi. Tout comme à mon patron, je peux lui dire un grand merci. C’est plus qu’un bon prof, c’est un crack », poursuit Thibault, le plus proche ami de Défi d’Oudairies avec qui il a déjà signé deux succès.

La belle d'Auteuil

« C’est incontestablement le cheval qui m’a lancé. Il a écrit le début de l’histoire et m’a permis un mois plus tard de connaître la joie d’un premier titre sur l’hippodrome d’Auteuil, l’emblème de l’obstacle.  Cela dit je ne suis pas satisfait de mon parcours ce jour-là, donc j’en conserve paradoxalement une légère amertume. Je reste impatient de remonter en course, mais les lots du matin sont tout aussi importants. Mon patron ne me parle pas forcément de mes montes, je ne les découvre qu’aux déclarations, donc je fais de mon mieux le job et quand je vois que je suis engagé l’après-midi, j’y vais avec plaisir et beaucoup d’envie. Loin des caméras, on vit aussi d’agréables moments. J’adore par exemple accompagner en piste Calinight, le cheval de monsieur Lenzi. C’est la mascotte de l’écurie. Il a une grosse force mentale, il progresse par le jeu de course en course. Plus on s’amuse avec lui, plus ça lui donne du moral et il sait nous le renvoyer en retour. C’est très sympa ». Du moral, de l’énergie à profusion,… et ce besoin impérieux de ne jamais décevoir Jérôme, son papa, disparu en décembre dernier. Pour que son âme veille du plus haut des tribunes et renvoie au fiston son éternelle fierté.


Ironwithers, celui qui ne déçoit jamais
Publié le JEUDI 21 AVRIL 2022


N’avoir pour l’heure qu’un seul cheval et en faire un gagnant de Quinté… Superbe performance que celle réalisée jeudi par l’entraîneur de Lamorlaye Caroline Rondelé-Lancelin ! De surcroît sur le légendaire hippodrome de Paris-Longchamp. Le Pavillon Royal peut lui ouvrir ses portes comme on déroule un tapis rouge. Son cheval, ou plutôt son poulain, c’est Ironwithers que sa propriétaire qualifie en trois mots « gentil, beau, fantastique ». Mais avant tout « combatif. Il ne lâche rien » poursuivait-elle quelques instants après son exploit. Pour sa première participation à un Quinté, le mois dernier à Compiègne, le partenaire de Clément Lecoeuvre avait négligé son départ pour finalement revenir de loin conclure troisième. Une erreur de jeunesse vite corrigée par ce compétiteur, peu expérimenté dans ce genre de tournoi, qui s’installait en tête après une prompte sortie des boîtes à l’extérieur. Il lui restait à dévaler la longue ligne droite sous la constante pression de Cosmas, qui n’est pas n’importe quel cheval, mais le protégé de Markus Munch ne refera pas, pour ainsi dire, un pouce de terrain. Troisième, Highbari finissait fort, après une rentrée discrète, pour régler aux abords du disque les spécialistes de la catégorie Have Dancer et El Manifico. On en est cette fois convaincus, Ironwithers n’a pas qu’un nom de super-héros.


Astronomique Galiléo Bello
Publié le MERCREDI 20 AVRIL 2022


Une piste de Cordemais taillée pour ses aptitudes, une forme garantie par sa deuxième place dans un récent Quinté à Vincennes derrière Flash de Fromentel, un engagement bienvenu au premier poteau, la drive de Gabriele Gelormini pour édulcorer ces quelques ingrédients,… il n’en fallait pas plus, mercredi, pour que Galiléo Bello redevienne l’attraction des balances. Pourtant, au dernier passage en face, Eternelle Délo lui avait adressé un violent uppercut sur une soudaine accélération, mais l’élève d’Anne-Françoise Donati-Marcillac lui répondait dans la seconde. L’opposition était ainsi prévenue et plus personne ne s’y essaiera, Galiléo creusant l’écart dès l’entame du tournant final pour abasourdir une bonne fois pour toute cette opposition. Contrée, mais courageuse au possible, Eternelle Délo parvenait à coiffer Golden Visais aux abords du disque laissant à distance Fashion Touch et l’énorme outsider French Lover qui permettait à lui seul au Quinté dans l’ordre d’atteindre les 17 000 €. Soit un peu plus que l’allocation promise au vainqueur de ce Quinté mariligérien.


Air Commodore franchit le mur du son
Publié le MARDI 19 AVRIL 2022


Dans le Prix de Pau, un Quinté d’une étrange rareté pour les seuls hurdlers de 5 ans, on a croisé sur la piste un avion de la compagnie Air Commodore. Avec aux commandes James Reveley, un pilote dont on ne compte plus les heures de vol sur Auteuil. Sauteur de classe du lot, malgré ses 62 kilos qui vous plombent une aile, le petit bolide de Daniela Mélé a laissé Greatsong amuser l’escadrille avant de prendre possession de la portion plate pour passer plus de quatre longueurs au favori Hirson qui, comme dans le Prix Souviens-Toi, est tombé sur un drôle d’oiseau. Troisième, Eximia décolle elle aussi de progrès en progrès et parvenait à repousser Hupeca de Thaix loin devant Hosaville. Après la « Présidente » Road Mix Tavel et La Danza, la mentor de la Manche multiplie les rentrées gagnantes. Air Commodore n’avait plus convergé vers Auteuil depuis près de cinq mois. Par extension, il n’avait du reste plus touché le ciel de la Butte Mortemart depuis sa victoire à pareille époque l’an passé dans le Prix Général de Rougemont avec Nathalie Desoutter. Un changement d’Air bénéfique…


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