Actualités
2022 Semaine 49

Just A Gigolo déroule dans le Prix Ready Cash
Publié le DIMANCHE 11 DECEMBRE 2022


Deuxième temps fort de la réunion dominicale à Vincennes, le Prix Ready Cash (anciennement Prix de l’Etoile) rendait hommage à un super trotteur et étalon qui, il y a déjà dix ans, s’était adjugé le Prix du Bourbonnais. Mais l’on ne refermera surtout pas si vite cette parenthèse, car Ready Cash était en son époque propriété de Philippe Allaire et drivé par Franck Nivard. Quelques saisons plus tard, sans être l’un de ses fils, Just A Gigolo prend le même chemin. Déjà victorieux dans le Critérium des Jeunes, le Prix Albert-Viel et le Critérium des 3 ans, le chef-de-file de sa génération a épinglé son quatrième Groupe I de l’année. Du minimum. En force ! Défié par Jack Tonic en début de ligne droite, Just A Gigolo semblait un instant dépassé mais, en immense champion, il repartait à l’intérieur de son rival et parait d’un rien la contre-offensive de Juliet Papa Bravo, la deuxième lame bien aiguisée de l’écurie Duvaldestin. Philippe Allaire aussi charismatique que visionnaire avait plaqué son poulain pour la première fois de sa carrière pour, comme il l’avait expliqué, « partir à égalité avec ses adversaires ». Chaque petit détail construit aux courses les belles histoires. Philippe Allaire est l’un de ceux qui dans ce métier sait le mieux les raconter….


Hooker Berry déterre à son tour la H de guerre
Publié le DIMANCHE 11 DECEMBRE 2022


Sans Davidson du Pont, un tenant du titre d’ores et déjà forfait, l’édition du Prix d’Amérique 2023 se jouera par contre avec Hooker Berry. C’est une certitude depuis ce dimanche et sa victoire dans le Prix du Bourbonnais, deuxième course qualificative à la belle de janvier. A la corde derrière Etonnant et Vivid Wise As, les deux favoris, Nicolas Bazire a pris son mal en patience avant de décaler le fils de Booster Winner en début de ligne droite pour facilement écarter le protégé de Richard Westerink qui avait opéré la sélection depuis la descente. Dans un jour sans, Vivid Wise As cédait brutalement à six cents mètres du but au contraire de Hussard du Landret, contraint de lancer la course en face en épaisseur, puis de se réfugier dans l’ombre du futur lauréat pour recharger ses batteries et oblitérer l’accessit d’honneur qui lui réserve une place dans le championnat du Monde des Trotteurs. Un immense soulagement et beaucoup de fierté pour Benoît Robin après ses malheurs du « Belgique ». Etonnant, ferré sans être à 100% après un petit pépin de santé, serrait les dents pour s’assurer une troisième place qui aurait fait les affaires de Décoloration devancée de peu. Cinquième, Délia du Pommereux, lauréate des éditions 2018 et 2019 de ce Prix du Bourbonnais, nous gratifiait d’une probante conclusion pour sa première association avec Pierre-Yves Verva. Après Hip Hop Haufor dans la Qualif 1, Hooker Berry et Hussard du Landret confirment une certaine supériorité des 5 ans à un mois et demi de l’échéance majeure. Les « H » de guerre sont déterrées.


Instrumentaliste une octave plus haut dans le Douesnel
Publié le SAMEDI 10 DECEMBRE 2022


Que ce soit dans le Critérium des 4 ans ou dans le Grand Prix de l’UET, Instrumentaliste avait toujours bouclé ses parcours sur une bonne note. A force de gammes bien léchées, le pensionnaire de Sébastien Guarato a mis samedi tout le monde d’accord dans le Prix Octave-Douesnel, pendant du Prix Ariste-Hémard, exclusivement réservé aux mâles. Si son compagnon d’écurie Idéal du Pommeau était hors-jeu suite à une faute en plaine, il restait encore quelques clients peu fréquentables à défier dont Italiano Vero et Izoard Védaquais, deux « Allaire » qu’on ne présente plus à ce niveau. Comme à l’entraînement, les deux camarades d’écurie ouvraient justement la voie dans l’ultime courbe, mais « Izoard », indélicat, laissait place au duel tant attendu entre les deux favoris Italiano Véro et Idao de Tillard. Gabriele Gelormini, tout aussi malicieux que Benjamin Rochard trente minutes plus tôt, passait alors à l’action après avoir marqué le partenaire de David Thomain à la culotte et demandait à son associé un dernier coup de reins pour inverser le résultat aux abords du poteau sous le regard médusé du pauvre « Idao » totalement enfermé et impuissant derrière eux. Instrumentaliste enregistre quant à lui un huitième succès en dix-huit partitions. Ça c’est de la musique ! Et ça risque de chauffer tout l’hiver…


Cash Bank Biji passe à la caisse
Publié le SAMEDI 10 DECEMBRE 2022


Cash Bank Biji a enlevé samedi le Quinté, le Prix Ariste-Hémard, une épreuve semi-classique ouverte aux pouliches de 4 ans de bonnes familles. La jeune italienne entraînée par Fabrice Souloy s’était déjà exprimée en français à plusieurs reprises depuis un an, y compris à l’occasion de sa dernière sortie où sa disqualification valait presque un bâton tant elle semblait pétrie de ressources au moment de sa faute. Ça n’a donc été qu’une partie remise qui tombait ce samedi à merveille pour transporter Benjamin Rochard vers son cinq-centième succès. Dans un Quinté, de surcroît un Groupe II, ça claque ! En seulement six ans de professionnalisme. Bref, net et précis ! Comme ce samedi encore quand le driver sautait dans les roues de Inmarosa avant de gicler dans la ligne droite pour enlever le sprint à 34/1. Isla Bonita, après un parcours caché comme elle en raffole, s’adjugeait le dernier accessit devant I Love Me et Cadillac Grif.  Cash Bank Biji, avec ce deuxième succès à Vincennes, n’a désormais d’intérêt que pour Vincennes. Pour le virement de l’allocation, la « Cash Bank » s’occupe de tout.


Anthony Crastus… on dirait le Sud
Publié le VENDREDI 09 DECEMBRE 2022


Mercredi sur l’hippodrome du Pont-Long à Pau, Anthony Crastus a paraphé sa cent-troisième victoire de la saison. A 37 ans, le jockey établi à La Teste-de-Buch mise sur la confiance et le respect avec ses partenaires. Certaines proximités ne datent du reste pas d’hier. Rencontre avec un pilote attachant qui porte à lui seul tout le bonheur du Sud de la France.

Amusez-vous à suivre Anthony Crastus. Vous comprendrez alors que ce métier s’effectue au pas de courses. Mercredi dernier à Deauville, vendredi à Toulouse, dimanche à Lyon, lundi à Marseille, mardi à Chantilly, mercredi à Pau... « Les transports ? Je les connais sur le bout des doigts. Quand la réussite est là, les déplacements se réalisent avec beaucoup plus de facilité ». Le jockey testerin est un nomade. Un artisan du spectacle. Un pourvoyeur de succès aussi dès lors qu’il collabore avec les entraîneurs du Sud de la France pour passer en cette saison 2022 cent-trois gagnants au 8 décembre et concrétiser le meilleur exercice de sa carrière. « En début d’année, je pensais faire comme les saisons précédentes entre 80 et 90 vainqueurs. J’ai connu à partir du mois de septembre une bonne dynamique. J’ai cumulé les gagnants en me déplaçant beaucoup. Ce très bon passage a perduré. On s’était un peu fixé le pari au début de l’automne avec mon agent Pierre-Alain Chereau d’atteindre la barre des 100 » avoue Anthony. Avec un tel partenaire, on ne plaisante pas avec les défis. D’autant plus que les deux hommes s’apprécient et s’appuient sur une longue fidélité. Quand l’heure de la concrétisation survient, Anthony répond donc illico. Aussi promptement qu’au printemps de sa vie professionnelle quand il endossait la casaque Wildenstein pour l’entraînement d’Elie Lellouche. Forcément des souvenirs qu’on n’oublie pas. « Je me souviendrai à jamais de ce jour où l’on m’informait que je devenais le premier jockey des « bleus ». C’était à la fois une belle surprise car j’étais très jeune tout en éprouvant un sentiment de fierté ». Le haut du pavé. Le sommet ! Ce pic qui rend parfois la descente plus vertigineuse. Impossible  dans ce mundillo de ne pas connaître l’ascenseur émotionnel. C’est pourquoi, comme le pense Anthony, « la force mentale est plus importante que la forme physique. On est très sollicités tous les jours, on monte beaucoup de chevaux, dans de nombreuses courses. Si l’on n’est pas bien dans sa tête on ne peut pas faire du bon boulot. Après, comme dans tous les métiers, rien ne paie plus que le travail et la persévérance. J’ai vécu de très bonnes saisons pour l’écurie Wildenstein avec monsieur Lellouche, mais ensuite j’ai subi deux ou trois ans plus compliqués. Je suis donc parti à l’étranger, ce qui m’a fait grand bien moralement. Quand je suis revenu en France, j’avais les idées plus claires et je débordais d’ambition. Je suis rentré à l’écurie de Philippe Sogorb, dans le Sud-ouest, qui m’a remis très vite le pied à l’étrier en m’associant à de bons chevaux. J’ai réussi durant cette période à acquérir une certaine clientèle dans le Sud-ouest et le Sud-est et c’est aujourd’hui ce qui constitue ma principale force. J’ai un vrai panel d’entraîneurs qui me fait confiance toute l’année. Je n’ai pas d’écurie attitrée, mais j’essaie d’être le plus fidèle possible avec ceux qui font le plus appel à mes services. La confiance est primordiale ».

Même équipe, mêmes objectifs pour 2023

La voilà la marque de fabrique Crastus : la constance dans le respect ! Un « Giroud » des pelotons qui à 37 ans est meilleur que jamais. A peine usé par les kilomètres d’asphalte qu’il parcourt au quotidien, par le rythme effréné des courses et, quand l’occasion se présente, par quelques lots matinaux. « Il faut reconnaître que le temps me manque, mais il m’arrive de faire quelques galops à Calas, quand mon programme le permet, ou sur La Teste pour Christophe Ferland et de temps en temps chez Jane Soubagné. Bien plus rarement chez Damien de Watrigant à Mont de Marsan ». A peine le temps de s’assoupir mercredi dans la voiture qui le menait à l’hippodrome du Pont-Long. Un doux moment de calme avant de lancer le Meeting de Pau par une nouvelle banderille en selle sur le débutant Qantiem. Un succès à la Crastus, à l’arrachée, plein d’énergie, pour repousser du minimum un poulain perfectible de Jean-Claude Rouget dont on reparlera forcément. Une cent-troisième photo avant de refermer dans quelques jours l’album 2022. « Il faut savoir faire un break quand c’est nécessaire. C’est du reste ce que je vais faire prochainement pour passer du bon temps en famille. Ça va me faire un bien fou. On reviendra au début 2023 avec la même détermination. Je continuerai à aller un peu partout, un peu à Pau, un peu à Deauville, un peu à Cagnes, là où je serai sollicité. Ce qui est certain c’est qu’on va encore faire beaucoup de route pour reconduire une aussi belle saison. Si l’on termine dans le Top 10 avec une centaine de gagnants, comme cette année, alors on aura fait le taf.  Avec ce rêve en supplément qu’on partage tous d’avoir la chance de tomber sur deux ou trois bons chevaux pour courir au niveau Groupe ». Ce ne serait qu’une juste récompense…

Fabrice Rougier


Enjoy the Game sort le grand jeu
Publié le MERCREDI 07 DECEMBRE 2022


Il détenait le meilleur chrono sur le parcours en 1’11’’. Mercredi, dans le Quinté à Vincennes, Enjoy The Game s’est permis le luxe de trotter un petit 1’11’6 pour battre la concurrence qui lui était proposée et remporter son premier Quinté sous la plume de Gabriele Gelormini. Un effort dans la montée pour relayer en tête Apple Wise As et l’affaire était dans le sac sans que personne n’ose venir subtiliser leur butin dans la ligne droite. Fulmida qui, comme le lauréat, se délecte des parcours de vitesse terminait fort deuxième comme souvent quand elle partage ses trajets avec Eric Raffin. Générous Charm, troisième, séduit quant à lui à 6 ans pour ses grands débuts à Vincennes en devançant Apple Wise As et M. T. Oscar. Enjoy the Game, adressé de Scandinavie en début d’année chez Eric Bondo, s’appuie désormais sur un patrimoine de cinq succès sur notre sol et plus de 110 000 € d’allocations récoltées. C’est le jeu… « Enjoy » pourrions-nous dire à son entourage !


Roberto Mount décroche un Quinté mérité
Publié le MARDI 06 DECEMBRE 2022


Mardi, dans le Prix de la Piste des Lions, ils étaient nombreux à pouvoir se targuer d’avoir déjà remporté un Quinté. A l’exception de Roberto Mount pas vraiment gâté par son numéro dans les boîtes, mais transcendé par sa troisième place sur le mile cantilien il y a trois semaines et surtout revanchard après avoir terminé troisième de cette même épreuve l’hiver dernier. Ajoutez à cela une complicité de tous les instants avec son jockey du jour et sa candidature prenait une autre dimension. Le pensionnaire de Rodolphe Collet fut du reste le premier à attaquer l’animateur Rock Joyeux à son intérieur à 350 mètres du poteau, mais fallait-il encore se prémunir de Dar Toungi, ménagé côté corde, et de Ciccio Boy, l’éternel dauphin des handicaps, qui échouaient d’une tête tout en devant se partager les accessits. Billabong Cat, auteur d’une spectaculaire conclusion avec Théo Bachelot, loupait d’un rien le podium devant Agapi Mia. Très peu souvent utilisé dans les Quintés, Marc Nobili rappelle qu’il est une valeur sûre des pelotons depuis x années malgré une traversée du désert de plusieurs mois avant de renouer le 24 novembre, déjà à Chantilly, avec la victoire. Aux courses, un bonheur arrive rarement seul…


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