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Actualités
2023 Semaine 11

Rosario Baron surprend dans le Prix Troytown
Publié le DIMANCHE 19 MARS 2023


Rosario Baron restait sur un succès palois dans la consolante du Grand Prix, mais le représentant de Daniela Mele trouvait à qui parler, dimanche, dans le Prix Troytown (Grp. III), deuxième préparatoire au Grand Steeple-chase de Paris qui se dessine dans déjà deux mois. Monté à la dernière minute et à la perfection par Baptiste Le Clerc, en remplacement de Théo Chevillard tombé un peu plus tôt dans le Prix d’Indy, qui lui-même suppléait Kévin Nabet, suspendu, celui qui avait jusqu’alors échoué dans les Groupes a montré un tout autre visage. Sérieux, efficace dans ses sauts comme sur le rail-ditch and fence qu’il absorbait comme une modeste haie, Rosario Baron s’est quasiment imposé de bout en bout et n’a surtout pas compté sur la faute de Suroit à la double barrière pour cueillir, tel un futur grand d’Auteuil, son premier classique à l’âge de 6 ans. Suroit, après sa maladresse au début de la ligne droite, se ressaisissait pour résister à Figuéro dont la rentrée demeure en tout point prometteuse en vue de l’événement du printemps sur les gros obstacles. L’épreuve reine sur les « gros » s’annonce plus ouverte que jamais à une semaine d’un probable retour en piste à 11 ans de Docteur de Ballon, double lauréat en 2020 et 2021.


New President ne bat pas en retraite dans le Prédicateur
Publié le DIMANCHE 19 MARS 2023


N’étant que l’ombre de lui-même sur une piste bien plus roulante lors de son ultime apparition à Auteuil, New President n’a pas eu besoin d’avoir recours au 49-3 pour enlever dimanche, dans un terrain collant, le Prix Prédicateur. Vainqueur à Pau d’une deuxième épreuve cet hiver sous 71,5 kilos, le fils de Sinndar avait assurément le potentiel pour enlever son Quinté et Fabrice Foucher a parfaitement dosé ses boulots du matin pour y parvenir. Entre les deux dernières haies, Thomas Beaurain n’avait déjà plus d’opposition. Pourtant, la cavalerie lancée à ses trousses avait de quoi le terrifier avec, dans l’ordre d’arrivée mais à dix longueurs, Rock And Roll Circus, transcendé par l’air cagnois et récent lauréat de handicap sur la Butte Mortemart, et les toujours généreux Six One et Chichi de la Vega qui devront encore patienter pour célébrer leur premier événement. Les dimanches de Thomas Beaurain et de l’entraîneur Fabrice Foucher se suivent et se ressemblent. Une semaine auparavant, jour pour jour, la même formation s’était distinguée dans le Prix Lutteur III avec St Romain du Derby. De bons dimanches… sous nos applaudissements !


L’au revoir de Matthias Legros à Romuald Mourice
Publié le DIMANCHE 19 MARS 2023


Certaines séparations sont plus douloureuses que d’autres. Mais le désir d’avancer et d’évoluer demeure souvent trop fort. Après trois saisons passées chez Romuald Mourice, jusqu’à obtenir ses fameuses cinquante victoires, Matthias Legros quitte les bords de la Méditerranée pour des joies plus océanes. A compter du 15 avril, c’est en effet dans le Gers qu’il officiera pour le compte de Thierry Duvaldestin.

« Au moins je conclus en beauté », résume tout sourire et en quelques mots Matthias Legros après trois années bien remplies produites chez Romuald Mourice. Vingt-trois succès durant l’hiver cagnois pour le mentor des Bouches du Rhône promu meilleur ouvrier de sa corporation sur la Riviera. Six pour Matthias, dont cinq rien qu’en janvier. « Je suis vraiment très heureux que Romuald sorte grand gagnant de cet hiver, même si ce n’est plus une surprise pour personne. Il a de bons clients, il possède de bons chevaux, il travaille dur pour que l’écurie tourne, tout ça mis bout à bout bâtit sa constance. Sur le plan personnel, je me suis tout de même nettement amélioré. Je l’ai énormément regardé travailler. J’ai notamment beaucoup appris sur la gestion des chevaux compliqués.  Quand tu fais ton boulot, que tout roule, il sait te récompenser. Si je me suis libéré en course, c’est avant tout parce qu’il m’a souvent donné ma chance. Et quand tu mènes des trotteurs sympas, tu gagnes en confiance. Dans l’ensemble, il peut aussi s’appuyer sur une bonne équipe. Avec un personnel concerné aussi bien à la campagne à Charleval qu’à Cagnes. Tout avait pourtant si mal commencé avec ce virus qui affectait une partie de l’effectif en début d’exercice, mais par chance nos meilleurs espoirs ne sont pas tombés malades. Quant à ceux qui n’ont pas pu passer à travers, cela leur aura permis de retrouver une touche de fraîcheur avant de réapparaître en grande forme. Si j’ose dire, ce fut presque un mal pour un bien », poursuit-il dans l’analyse. Avec ce fabuleux sentiment du devoir accompli que le patron confirme sur le champ. « Matthias, c’est un bon mec. Toujours au boulot le matin avec une vraie bonne mentalité. Jamais un problème. Un travailleur ! Assez doué du reste pour la drive, un secteur où il s’est amendé. Zéro défaut ». Romuald Mourice y va cash. Fidèle à ce cachet qui le rend charismatique. Démuni de l’un de ses apôtres. Mais bigrement fier d’avoir participé à cette escalade. « L’heure est venue pour Matthias de nous quitter. Ne dit-on pas que l’herbe est plus verte ailleurs ? Après, a-t-il fait le bon choix ? L’avenir le dira. Changer de maison, c’est un peu comme quand vous achetez un cheval, on ne sait jamais si ça ira ou pas. Mais, quitte à partir, il est certain qu’il est préférable d’aller chez Thierry Duvaldestin que chez un amateur qui a cinq chevaux. Il verra autre chose. Il découvrira une autre méthode. Je lui souhaite bien entendu bon vent pour la suite », reprend le plus Méditerranéen des Normands. Passé professionnel le 31 décembre à Marseille-Vivaux avec l’incroyable Hulk d’Arnon,

Direction Castera-Verduzan

Matthias ne pensait pas sauter la barrière dans des délais aussi brefs. « Les choses sont allées tellement vite. Il est vrai qu’en touchant des sujets comme Heagle One, tout peut rapidement prendre une autre dimension. On en a quand même gagné cinq ensemble », rappelle le jeune de 21 ans, produit de l’Afasec, qui, avant de passer côté soleil, avait entamé sa carrière chez Philippe Bengala, puis chez Mathieu Verva avant de faire un bout de pouzzolane, le temps d’un Meeting de Paris-Vincennes, avec Franck Leblanc. Cinq années, déjà, au cœur des pelotons qui se prolongeront dès le 15 avril de Sud-est en Sud-ouest. « Par l’intermédiaire d’un collègue qui connaît bien un fils de Thierry Duvaldestin, j’ai appris que l’écurie cherchait un salarié pour gérer une antenne d’une dizaine de chevaux à Castera-Verduzan dans le Gers. J’exprimais l’envie de voir autre chose, pour peaufiner mon apprentissage, et j’ai pensé qu’il s’agissait d’une excellente opportunité. Tant que tu es encore jeune, il est préférable d’en voir et d’en savoir le plus possible, d’enrichir ton expérience. De plus, cela me permettra de mener nos chevaux, de perfectionner ma drive face aux pros de la région et c’est aussi en cela que ce challenge est intéressant. Pour l’instant je n’ai qu’une envie : c’est d’envoyer ! », explique-t-il alors qu’il goûte à peine aux prémices d’un mois de repos. Peut-être ses dernières vacances ! « Ce sont aussi réellement les premières d’une aussi longue durée depuis que je bosse » rétorque-t-il dans la seconde, non sans naturellement repenser à tous ceux qu’il abandonne. A ce pan de vie qui soudainement s’effondre. A ces Alpilles qui enveloppent l’établissement de Romuald Mourice comme un écrin. « Quitter un emploi n’est jamais évident. J’ai beaucoup aimé travailler avec Romuald. Je lui dois beaucoup. Je m’entendais également bien avec cette équipe et je remercie particulièrement Nicolas Lefèvre pour toute son attention. Ça me déchire aussi le cœur de devoir abandonner Heagle One. Sans parler des nombreuses amitiés qui se sont tissées durant trois ans. Ce n’est qu’un au revoir. Promis, je reviendrai ! ».
Fabrice Rougier


Haya Zark lance en solo la saison classique de plat
Publié le SAMEDI 18 MARS 2023


Dimanche, on attendait avec impatience le retour en piste de l’ogre Skalleti dans le Prix Exbury (Grp. III), le premier Groupe de la saison de plat. Mais nous n’aurons aperçu que Haya Zark et Christophe Soumillon, totalement boudés par les turfistes. Et pourtant, au terme des 2000 mètres, ces deux-là restent invaincus en trois participations communes. Grand cheval, « bien dans sa tête comme tous les bons produits de Zarak », soulignait le jockey belge, Haya Zark semblait déjà surclasser le lot au début de la ligne droite et s’est facilement mis hors de portée du champion de Jérôme Reynier qui, trois longueurs plus loin, devait s’employer jusqu’au bout pour s’assurer l’accessit d’honneur que lui a longuement contesté Kertez. Voilà qui ouvre en beauté les grandes joutes de 2023 et l’on reparlera forcément du très prometteur protégé d’Adrien Fouassier, préservé dans sa jeunesse, qui arrive à maturité dans son année de 4 ans pour s’adjuger d’emblée son plus beau titre après huit mois d’absence. A suivre…


La bonne tactique de Etatique
Publié le SAMEDI 18 MARS 2023


Support du Quinté, samedi sur l’hippodrome de Saint-Cloud, le Prix Teddy plaçait deux rentrants en position de favoris. Pour autant, ni Lev, cinq mois d’absence, ni Masterboy, plus revu sur un hippodrome depuis la fin du mois de décembre, n’auront fait vibrer leurs supporters. Les outsiders se taillaient par contre la part du lion et notamment Etatique, qui traversait le peloton et dont le coup de rein à deux cents mètres du disque décontenançait un à un tous ses adversaires. L’associé de Jérôme Cabre figurait pourtant encore aux portes de la voiture balai dans le tournant final. Comme lui, Tarida, jument la plus délaissée par les parieurs, traçait une drôle de ligne droite pour pousser Offranville sur le troisième fauteuil devant Memory Dream et Norwegian Sir. Un début de réunion clodoaldienne qui sourit aux représentants de Yann Barberot puisqu’une heure plus tôt American Flag s’imposait sans sourciller au niveau listed dans le Prix Omnium II. Conclusion : Etatique était dans un bel état. Sans le moindre hic !


Joli Prince… de Condé
Publié le MERCREDI 15 MARS 2023


On peut être entraîneure à Baden-Baden et connaître sur le bout des ongles les courses françaises. Demandez à Conny Whitfield qui n’hésite jamais plus d’une seconde à engager l’un de ses représentants de l’autre côté du Rhin. Chantilly fut même la piste de sa dernière victoire le 25 février dernier grâce à Saguaro dans une course à conditions. Mercredi, la marche était plus haute quand Joli Prince rejoignait ses camarades du Quinté dans le rond de présentation. Avec le dossard 16 et, bien pire encore, un rendez-vous avec la stalle 16 qui vous coupe les jambes avant même que les portes s’ouvrent. Sur le parcours de 1900 mètres, où les derniers sont rarement les premiers, Joli Prince a alors joué son va-tout, Aurélien Lemaître lui donnant un départ canon pour d’emblée prendre le dessus sur Portalis. Ces deux-là allaient ensuite écraser de leurs poids la course, Portalis prenant l’avantage dans le tournant final avant que Joli Prince, qui avait soufflé quelques instants sur ses postérieurs, passe la surmultipliée pour vaincre d’une longueur.  Lorenzo de Medici s’assurait une nette troisième place que Gaidar et Nighthab n’ont pu qu’entrevoir. Un Prince de plus à Chantilly. Des lettres de noblesse pour Conny Whitfield !


Have a Dream de plus en plus Royal
Publié le MARDI 14 MARS 2023


Have a Dream est aussi « Royal » que l’était son père. Certes, il n’a pas encore la panoplie classique de son géniteur, mais chacune de ses plus récentes productions le montre en plein renouveau après ses silences du second semestre 2022. Alors, quand se présente à lui comme mardi un engagement en or tel que le Grand Prix du Conseil Départemental de la Mayenne à Laval, on peut généralement s’appuyer sur Matthieu Abrivard. D’autant plus que son partenaire, disqualifié pour gêne de sa première place après enquête le 12 février dans le Prix de Rouen à Vincennes, aurait logiquement dû s’élancer vingt-cinq mètres plus loin. Préservé au début de l’hiver, comme en début de parcours, Have a Dream a pris ses responsabilités à moins d’un tour de l’arrivée en tractant le convoi en épaisseur, puis s’est tranquillement rapproché de l’animateur Type A conduit par Nicolas Bazire pour infliger à ce peloton une cuisante défaite. Nouvelle recrue de Jean-Michel Bazire, trotteur américain, courageux au possible, s’arrachait pour poinçonner l’accessit d’honneur que lui a longuement contesté Halicia Bella suivie de Haziella d’Amour et Héliade du Goutier pour un ticket gagnant recensant, une fois n’est pas coutume, tous les favoris du Quinté.    


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