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2023 Semaine 10

Vivid Wise As, le meilleur du miler
Publié le DIMANCHE 12 MARS 2023


La Riviera, décor d'un authentique exploit. En remportant dimanche, pour la troisième fois de sa carrière, le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d’Azur (Grp. I), Vivid Wise As n’est plus qu’à une marche des légendes Ourasi et Timoko. Devancé de peu l’an passé par Etonnant, le caïd de Alessandro Gocciadoro a récupéré son titre au terme d’un mano a mano d’une grande intensité face à Emeraude de Bais qui ne cesse cet hiver de repousser ses limites dans la continuité de son succès dans le Prix du Plateau de Gravelle (Grp. III) à Vincennes. D’autant plus que Franck Nivard a dû se montrer entreprenant pour faire progresser la jument entraînée par Benjamin Goetz en troisième épaisseur dans le tournant final. Relégué en queue de peloton, Vivid Wise As la marquait dans l’instant à la culotte, la poursuivait dans sa folle chevauchée et refaisait centimètre par centimètre dans la ligne droite pour marquer l’épreuve de son sceau entre les deux poteaux d’arrivée. Un modèle de force et de légèreté, de classe et de courage. Gently de Muze, Vernissage Grif et Go On Boy suivaient dans leur sillage. Les aventures cagnoises de Vivid Wise As n’ont pour autant pas connu en ce 12 mars leur épilogue. Prochain épisode au mois d’août pour réinscrire son nom au tableau d’honneur du Grand Prix du Département des Alpes-Maritimes (Grp. II) qu’il préside depuis 4 ans. L’opposition se fait déjà du mouron…   


Cagnoise d’Agon sécurise sa retraite
Publié le DIMANCHE 12 MARS 2023


Dimanche, dans le Prix de Rome à Cagnes-sur-Mer, Cagnoise d’Agon, toujours aussi fraîche à 11 ans, a capitalisé une dernière belle allocation d’un montant de 21 600 € pour profiter d’une retraite méritée. Retrouvant des conditions de course identiques à celles du Prix Jules-Roucayrol, où elle avait conclu troisième derrière Eberton, la jument aux petits soins de Yohann Haret et de Yannick-Alain Briand n’a de surcroît pas pris dur pour ses adieux à la Côte d’Azur. Ménagée dans le peloton, sans faire d’effort superflu, la fille de Jag de Bellouet est apparue au milieu de la ligne droite et a sublimement soutenu son attaque pour prendre sa revanche sur le partenaire en très grande forme de l’écurie Guelpa. Placé, comme la lauréate, dans du coton par David Bekaert, Esperanzo s’accrochait au dernier accessit sur lequel lorgnaient également Kévin Devienne et El Presidente, auteurs d’une belle remontada tout à l’extérieur. Constamment sur la brèche en huit ans de carrière, Cagnoise d’Agon, la bien nommée, aurait signé des antérieurs, après sa deuxième place dans le Prix de la Côte d’Azur (Grp. III) et ce Quinté, pour une année supplémentaire. Même après 131 courses. Le 21 mars, à Enghien, une épreuve au monté pour les apprentis, où elle s’élancerait aux 25 mètres, pourrait réserver à la belle une dernière danse.


St Romain du Derby sans lutter
Publié le SAMEDI 11 MARS 2023


Samedi, dans le Prix Lutteur III, le Quinté à Auteuil, St Romain du Derby a gagné sans vraiment lutter. Un succès net et sans bavures à la surprise quasi générale. 30/1 pour un élève de Fabrice Foucher qui avait prématurément quitté Pau sur un gros échec. Souvent régulier sur le steeple, sans y être déterminant, l’associé de Thomas Beaurain a cette fois mis le paquet en se détachant irrémédiablement sur le plat pour passer dix longueurs (oui oui on a bien écrit dix !) à Invité de Marque, le bottom-weight et favori emmené par un Kévin Nabet déjà décisif trente minutes plus tôt avec Carriacou pour Isabelle Pacault. Batame du Bocage, de confirmation en confirmation, poinçonnait le troisième titre devant Echo de Champdoux et Royalclety. La première joute de chauffe en vue du Prix du Président de la République revient à un fis de Anabaa Blue qui n’a peut-être encore rien dévoilé. Pour rappel, le dernier gagnant de Fabrice Faucher, au Pont-Long, s’appelait New President. Simple coïncidence ?


Juntos Ganamos conserve le pouvoir
Publié le SAMEDI 11 MARS 2023


Il avait quitté 2022 avec le titre si envié de meilleur steeple-chaser de 3 ans en remportant le Prix Congress (Grp. II). Il est revenu aussi décisif en ce samedi 11 mars, jour de préparatoire au Prix Ferdinand-Dufaure. Juntos Ganamos détient ce pouvoir d’être serein, même peut-être trop tranquille, dans un parcours et de sortir de la bagarre sans une égratignure. Malgré un désavantage de huit livres sur leur confrontation de novembre, et sous 69 kilos, le partenaire de Felix de Giles a mené les débats benoitement, s’est légèrement fait surprendre au saut du dernier obstacle par son principal challenger, le favori Goliath du Rheu, mais le protégé de l’écurie de François Nicolle devait s’avouer nettement vaincu sur le plat. Bon Conseil, troisième, n’a pu que constater la supériorité des deux épouvantails de la génération des 4 ans sur les gros. David Cottin, dont l’écurie a été suspendue pour un an par les commissaires de France Galop à compter du 20 mars, refait donc la une en s'adjugeant ce Prix Duc d’Anjou et pourrait se l’accaparer encore dans les prochains jours, l’entraîneur cantilien ayant fait appel de cette décision.   


Alexis Collette, on adore !
Publié le VENDREDI 10 MARS 2023


Après des années de doute, en sortie d’apprentissage, Alexis Collette est revenu plus fort que jamais. Au point de remporter cet hiver à Paris-Vincennes son premier Groupe II avec J’Adore et le second Quinté de sa carrière grâce à Fabuleux Piya. C’est un jeune professionnel aussi doué que surmotivé, prêt à arpenter et enflammer la province, que nous avons découvert mercredi à Saint-Galmier.

Il pourrait ressentir une pointe de nostalgie. Et bien non ! Même pas ! Quelques jours après la clôture du Meeting de Paris-Vincennes, Alexis Collette avait déjà repris la voiture. Et pas seulement le sulky. C’est du reste du côté de Saint-Galmier qu’on le retrouvait mercredi. Loin de son fief d’Argentan, mais encore si proche d’un bonheur hivernal où il aura su réchauffer les cœurs de bien des entourages. « Je suis surtout très satisfait d’avoir remporté un Groupe II et un Quinté. Ces deux victoires sont précieuses. Pour les propriétaires, pour les entraîneurs, pour les chevaux, pour moi. Le succès dans le Prix Louis Le Bourg (Grp. II) avec J’adore n’était de surcroît pas forcément attendu, mais j’avais hâte de tomber sur le cheval pour réussir à ce niveau. C’est top ! La jument n’avait jamais gagné. J’avais toujours été second avec elle. Elle est vraiment très généreuse, volontaire, gentille et depuis que Pierre Belloche l’a déferrée des quatre pieds elle a passé un cap. A ses débuts, c’était la vraie jument de vitesse, c’est pourquoi ce fut une vraie surprise. Elle n’avait aucune référence sur 2700 ou 2850 mètres même si elle y avait pris de petites quatrièmes ou cinquièmes places. Certes en restant ferrée. Là, totalement allégée et sur la montante ça a tout changé. De course en course elle s’améliore. On peut la placer n’importe où dans un parcours c’est aussi ce qui bâtit sa force quand d’autres ont peut-être un brin de classe supplémentaire », constate Alexis qui, satisfait de retrouver la province, se projette néanmoins dans plusieurs mois. « Le Prix du Président de la République (Grp. I) pourrait devenir un objectif. Mais ne brûlons pas les étapes. Il y aura notamment avant le grand rendez-vous des courses préparatoires. Sur le long terme, il est permis de se voir au départ, mais la route est longue et il peut se passer beaucoup de choses. Surtout dans ce métier-là », poursuit-il. Vacciné au pire.

Association de bienfaiteurs avec "Gangster"

Après deux bonnes années, de 2017 à 2019, à courir après les performances. Dans les méandres du trot après un passage compliqué dans le rang des professionnels. « Damien Lecroq m’a sorti de cette impasse. Il m’a remis le pied à l’étrier alors que j’étais en plein doute sur mes capacités à poursuivre dans cette voie. Il m’a redonné cette chance que plus personne n’osait me confier. A partir de là, tout s’est enchaîné crescendo. C’est monté tout seul. Comme dans un rêve. Gangster du Wallon m’accompagnant dans cette belle aventure. Il n’était pas évident, il ne l’est toujours pas du reste, mais j’ai vécu avec lui de formidables moments. Comme cette deuxième place dans le Critérium des 5 ans derrière Galius. On refait souvent les premiers mètres avec Damien. La course n’aurait pas connu le même déroulement sans sa faute en partant, mais avant le coup on aurait signé des deux mains pour être seconds ». La machine « Alexis Collette » est ainsi relancée. Forgé et endurci à la méthode de Joël Hallais où il produisait son apprentissage, comme  Jean-Loïc Dersoir, Matthieu Abrivard, Yoann Lebourgeois, David Thomain et bien d’autres, reconstruit chez Damien Lecroq et Sébastien Hardy où le jeune professionnel a pris en maturité tout en recapitalisant de la confiance, fidèle associé de Pierre Belloche, Alexis Collette ne touche plus terre. Dix-huit victoires en 2020. Cinquante en 2021. Soixante-dix en 2022. Deux Quintés, un Groupe II au monté, un Groupe III à l’attelé avec Iron Meslois suffisent à attester de son importante polyvalence. « Joël Hallais m’a donné les clés pour progresser à l’attelage. L’année de ma cinquantième victoire, je m’étais du reste plus souvent illustré au sulky que sur la selle. Quand on passe pro, qu’on se veut prestataire de services, on ne peut pas se permettre d’être uniquement un cavalier. Je me sens à l’aise dans les deux disciplines même si nous pratiquons un métier où il faut constamment se remettre en question, chercher d’où provient le problème. Savoir si vous en êtes responsable ou si cela vient uniquement des chevaux. Il faut aussi continuellement s’accrocher et aligner les bons résultats, ceux qui nous font avancer et nous ouvrent des perspectives, d’autres opportunités comme ce fut le cas il y a deux ans et demi avec Pierre Belloche. Cela n’arrive qu’en bossant un maximum. C’est la seule source pour se faire une clientèle et espérer revenir encore plus fort l’hiver prochain ». Et peut-être, qui sait, devenir Président de la République de Vincennes avec J’adore ! Cote de popularité du jockey en hausse et parallèlement cote du cheval en baisse. Nous aussi, pour tout vous avouer, on les adore !
 
Fabrice Rougier


Howdy Partner avait le bon partenaire
Publié le MERCREDI 08 MARS 2023


En ce 8 mars, à l’heure du grand lancement de la saison 2023 du Grand National du Trot, pas l’ombre d’une femme dans la colonne entraîneurs du Quinté, pas plus chez les drivers. Amiens célébrait plutôt la Journée Internationale de Franck Nivard en lui confiant le premier maillot jaune d’un circuit qui nous emmènera jusqu’à la grande finale de Vincennes le 3 décembre en passant cette année par les hippodromes de Langon et de Saint-Brieuc. Un Nivard toujours dans le bon timing, en remplaçant de luxe d’un Adrien Lamy suspendu. Et un Nivard toujours aussi visionnaire qui replongeait le long de la corde à plus d’un tour du but pour « casser les bonbons », vous nous pardonnerez cette friandise, à Haribo du Loisir piégé en épaisseur. A partir de là, Howdy Partner a pu dormir dans le sillage de Flash de Vely sur un quatrième rideau avant de s’enfoncer dans un trou de souris pour ajuster Héliot de Cahot qui avait supporté le poids de la course. Le partenaire de Sébastien Ernault parvenait à s’intercaler entre-eux au prix d’un bel effort. Hidalgo des Noés cueillait paisiblement la quatrième allocation tandis que, bien plus loin, Ezalyo Smart s’offrait le sprint du peloton. Grand favori, I Love Me avait pour sa part disparu des radars dès sa mise en jambes. A 2,5/1 nous étions pourtant nombreux à l’aimer…


Brazilian Surprise prend son Jocker à Chantilly
Publié le MARDI 07 MARS 2023


Brazilian Surprise, une fille de French Navy, prenait en quelque sorte le large mardi dans le Prix Jocker, le Quinté cantilien. La pouliche d’origine irlandaise entraînée par Gianluca Bietolini découvrait en effet la catégorie des handicaps, affrontait les vieux, tout en demeurant la seule femelle au départ de l’épreuve. Mais avec Cristian Demuro, on pouvait s’attendre à une surprise italo-brésilienne. Nantie d’un parcours au calme, sur une troisième puis quatrième ligne côté corde, la future lauréate s’est faufilée le long du rail, à l’intérieur de Puerto Maduro, pour venir déposséder Alexej d’un succès qu’il s’était pourtant bien préparé en luttant avec l’associé de Christophe Soumillon dès l’entame de la ligne droite. Exciting ponctuait le mile à la vitesse du vent pour arracher le dernier accessit des sabots de Puerto Maduro alors que El Ajancano mettait le rouge sur le Quinté. Sous ses airs sudaméricains, la belle baie basée à Maisons-Laffitte a semble-t-il trouvé le meilleur compromis. Faire de Chantilly son lieu de villégiature.


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