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2020 Semaine 50

Avec Face Time Bourbon c’est tous les jours l’Amérique
Publié le DIMANCHE 13 DECEMBRE 2020


Introduction chaotique ce dimanche dans le Prix du Bourbonnais, deuxième épreuve qualificative pour l’Amérique avec la chute à la volte de François Lecanu (heureusement sans gravité), Fakir du Lorault accrochant une roue de son sulky à celle de Drôle de Jet. Départ repris après l’escapade au galop de l’élève de Mickaël Charuel qui avait manqué d’un rien sa qualification dans le Prix de Bretagne. Après plusieurs minutes d’attente, avec une abstention et des conséquences de taille pour cette TPE du trot, les quinze autres protagonistes s’élançaient mais, très rapidement, comme il l’avait fait dans la Lotteria à Naples, Face Time Bourbon commettait une légère maladresse vite réprimandée par Björn Goop. Grosses frayeurs chez les fans de « FTB » vite dissipées par le champion qui, revenu en tête, s’est amusé avec ses rivaux sur un faux train avant de faire ses adieux dès le tournant final. Chica de Joudes, son accompagnatrice, pliait tout comme Valzer di Poggio qui avait sommairement essayé de contester sa supériorité. En vain ! Victor Ferm, un autre « Bazire » drivé par Alexandre Abrivard, et Moni Viking sautaient sur l’occasion pour poinçonner leurs premiers billets vers l’Amérique au grand dam de Délia du Pommereux, seulement quatrième après un bon parcours donné par Franck Nivard côté corde dans l’ombre du géant. Un double échec pour cette généreuse jument qui perd également un trophée remporté deux années durant.  


Une victoire de bon Gu
Publié le SAMEDI 12 DECEMBRE 2020


Deuxième des Critériums des 3 et 4 ans, Gu d’Héripré reste peut-être cependant le meilleur 4 ans français. A quinze jours du Critérium Continental, qui validera de précieux passeports pour le Prix d’Amérique, le poulain entraîné par Philippe Billard a prévenu sa génération, en enlevant son quatrième semi-classique de l’année, qu’il espérait bien être du voyage à la fin du mois de janvier. Dans le sillage de Galius, qui se frottait cette fois aux meilleurs tout en restant invaincu en douze productions, Franck Nivard a longtemps fumé la pipe pour dominer au bout de la cendrée un nouveau venu dans cette catégorie qui se comportait dignement, même s’il reculait au troisième rang sans pouvoir repousser l’assaut final de Gelati Cut de retour en France après une honorable campagne italienne. Gamble River et Girolamo suivaient ensuite. Gu d’Héripré inscrit son nom au palmarès de ce Prix Octave-Douesnel (Grp. II) au-dessus de celui de Face Time Bourbon, lauréat l’an passé. Ce crack qui l’avait devancé dans le Prix Marcel-Laurent (Grp. II) il y a un mois et qu’il défiera à n’en pas douter tout au long de l’hiver.


Eawy d'Eole en coup de vent
Publié le VENDREDI 11 DECEMBRE 2020


Si pour beaucoup cet exercice 2020 s'avère être un calvaire, l'entraîneur-driver Antoine Lhérété est pour sa part en train de boucler sa meilleure année après cinq saisons d'installation. Il est plus aisé de lutter contre les vents contraires quand on possède Eawy d'Eole dans son écurie. Déferré pour la première fois des antérieurs dans le Prix de Castelnaudary, ce fils de Kitcho d'Ecajeul a d'abord assisté à l'évasion de Espoir Wic et de Ellora du Cèdre dans l'ultime courbe avant de les déposséder du titre dans un dernier effort à cinquante mètres du poteau. Voilà plusieurs années qu'Antoine Lhérété n'avait plus gagné en tant que driver à Vincennes, mais il se souviendra bien longtemps de ce dévastateur coup de rein qui lui offrait, ce vendredi, son premier Quinté. David Thomain qui avait suivi Jean-Michel Bazire (l'un des ex-patrons du lauréat, ndlr) dans sa progression devrait se résoudre au second accessit. Echo de Chanlecy, qui n'a pas eu les coudées franches au moment de l'emballage final, concluait fort reléguant Dexter des Baux à la cinquième place d'une joute où aucun des cinq premiers à mi-montée ne fera l'arrivée. Dans cette épreuve taillée sur mesure pour les attentistes, Eawy d'Eole aura survolé les derniers cinq cents mètres. Ses adversaires n'ont pas senti le vent tourner... 


Jean-Bernard Eyquem à plein Pau
Publié le VENDREDI 11 DECEMBRE 2020


A quelques jours de son 45ème anniversaire, Jean-Bernard Eyquem reste l’une des valeurs les plus sûres du Sud-ouest. Compagnon des succès de son patron Jean-Claude Rouget, mais aussi de Damien de Watrigant ou de Charles Gourdain, le jockey originaire de La Teste a signé une fracassante entrée dans le Meeting béarnais par un triplé. Et l’hiver ne fait que commencer… 

Face à moi une vieille connaissance. L’un de ces jockeys qui traversent sans même une ride les années. De ses sensations matinales chez Patrick Biancone et Nicolas Clément, ses premiers maîtres d’apprentissage à Chantilly, au succès de Daniyka dimanche dernier à Toulouse en passant par la Poule d’Essai des Pouliches remportée en 2006 sur Tie Black, et le Jockey-Club 2016 avec Almanzor, Jean-Bernard Eyquem est inclassable. Indémodable depuis trente ans. Bâti aussi pour durer par des professionnels comme François Rohaut chez qui la gloire ne s’est pas fait attendre avec de surcroît  une parenthèse de près de 70 victoires sur les obstacles. « J’ai tout le temps été associé à de grands entraîneurs avec des caractères opposés et des méthodes de travail toutes aussi différentes. Il fut un temps où j’aurai pu faire carrière à Paris. J’en avais les aptitudes. Par contre, il aurait fallu faire preuve de davantage de sérieux. Je n’avais pas assez de maturité à l’époque, je pensais plus à la fête et aux filles. J’avoue toujours mes erreurs. C’est comme ça ! Cela dit, j’aime mon Sud-ouest. Je suis natif de La Teste et quelque part d’avoir renoué avec mes racines est une belle compensation. Je ne côtoie certes pas les mêmes gens, je veux dire par là qu’on se prend certainement ici un peu moins la tête. Je vis à Pau, une ville que j’adore, proche de tous mes amis comme Olivier Peslier et sa femme qui vivent désormais du côté de Bayonne. C’est une longue amitié. On s’est rencontré chez Patrick Biancone. C’était la première fois que je quittais mon Sud-Ouest. Je connaissais des moments délicats. Je pleurais, je voulais arrêter le métier. Le climat ne me plaisait pas. Mes parents me manquaient et ils n’avaient pas les moyens de me faire descendre pour toutes les vacances scolaires. C’était dur à vivre. Heureusement, Olivier était là pour faire office de grand frère. Sans lui, je n’aurai pas insisté. Il est super, humain, calme, réfléchi, posé. J’aurai mieux fait d’entendre à l’époque ses précieux conseils. Il a bien vu que j’étais une forte tête, mais cela n’a rien changé entre nous. Je l’ai par contre toujours écouté bien plus tard, mais souvent le mal était fait. Il a toujours été un exemple ».

"L'Arc nous en sommes tous très fiers"

Depuis une bonne dizaine d’années, Jean-Bernard Eyquem a posé ses valises chez Jean-Claude Rouget. Stable et heureux. « Je sais où me situer dans l’organigramme de l’écurie. Cristian Demuro est premier jockey à Paris avec Coralie Pacault et Hugo Journiac, moi je suis dans le Sud-ouest avec Guillaume Trolley de Prevaux et un petit jeune qu’on vient d’embaucher. A partir du moment où l’on connait sa place et qu’on n’essaye pas de tirer la couverture vers soi tout se passe bien. Je fais mon travail du mieux que je peux en essayant de transformer les courses imperdables. Et ça, c’est le plus compliqué. Mon patron est exigeant avec lui-même mais aussi avec son effectif. C’est ce qui tire toute une équipe vers le haut. Le matin aux galops il n’a quasiment plus rien à me dire car je sais très bien ce qu’il attend. De même qu’en course même s’il m’arrive parfois de faire quelques petites boulettes (je dis bien petites). Je ne trouve vraiment aucun défaut à notre petite famille qu’elle soit à Deauville ou ici dans le Béarn. Il a su s’entourer de gens fiables, travailleurs, consciencieux. Avec le palmarès qu’a monsieur Rouget, même s’il avoue que ce n’était pas un objectif, il lui fallait un Arc de Triomphe. Nous en sommes tous très fiers ». 

22% de réussite à la gagne, plus de 50% à la place

Avec 44 succès obtenus cette année, dont un triplé dès l’ouverture du Meeting de Pau, le jockey girondin n’a rien perdu de son mordant, même s’il concède qu’avec l’âge «  le plus dur reste le poids car j’adore cuisiner et bien manger. Se stabiliser n’est pas une mince affaire. J’arrive tout de même à monter léger quand on me prévient assez tôt. J’ai cette chance d’être associé à de bons chevaux de mon patron, mais aussi ceux de Damien de Watrigant ou de Charles Gourdain, des gens avec qui j’ai des affinités. Les résultats sont là avec 22% de réussite à la gagne, plus de 50% à la place. Les turfistes peuvent presque me suivre les yeux fermés et me prendre en base. D’autant plus à Cagnes si vous m’y croisez cet hiver. De chez nous, c’est très mal desservi en avion. Les frais sont énormes. Si je m’y rends, ce ne sera pas pour faire du tourisme. A domicile, j’ai beaucoup aimé Vallée d’Enfer avec qui j’ai un peu tardé à trouver l’ouverture. Je me suis incliné face à une pouliche qui, grâce à la décharge accordée à sa jockey, portait six kilos de moins que la mienne. C’était mission impossible. On la reverra à Pau dans un maiden entre Noël et le jour de l’an avec une première chance. J’aurai dû aussi m’imposer avec Moonlightpainter. très malheureux dans le premier tournant. Je me suis retrouvé très loin pour finalement être battu du minimum. Il est proche de sa course. Pour lundi à Toulouse, j’aime beaucoup Urwald qui vient de changer d’entraînement passant chez madame Gavilan. Il va crânement honorer cet engagement », conseille Jean-Bernard. Son cœur, lui, balancera toujours entre Tie Black « c’était mon amour. Je l’aimais plus que tout », Young Tiger « qui avait un cœur énorme malgré des jambes fragiles », et Almanzor « celui que tout le monde rêve de monter dans une carrière ». Souvenirs du passé pour nourrir demain. « J’adore mon métier, mon écurie, la compétition et le cheval par-dessus tout, notamment pour cette sensation de vitesse qu’il procure ». Avec « Jibé » force est de constater qu’ils gagnent en rapidité.  


Fabrice Rougier


Ce Bello Romain dix ans après Punchy
Publié le JEUDI 10 DECEMBRE 2020


Il y a 10 ans, à un jour près, Jean Boillereau remportait de bout en bout le Prix de Blois avec son champion Punchy. Magnifique hommage que d’avoir rebaptisé l’épreuve support du Quinté ce jeudi au nom d’un professionnel qui manque d’abord cruellement à sa famille et ses amis du Centre-est et à l’ensemble de la profession. Comme Punchy, Ce Bello Romain est un exemple à suivre pour tout trotteur. En douze participations dans les Quintés, le partenaire d’Anthony Barrier (quelle entente entre ces deux-là !) a désormais gagné six fois, la régularité faisant de lui l’allié des turfistes. Milliondollarrhime était écrasé d’argent, mais ce Suédois qui avait réussi de probants débuts à Vincennes n’a aujourd’hui aucune excuse à faire valoir, balayé dès l’entame de la phase rectiligne. Dreambreaker s’en réjouissait sans que Jean-Michel Bazire ne puisse réagir un peu plus loin à l’élève de Sylvain-Gérard Dupont, puis près du poteau à sa camarade d’écurie Calina. Alcoy, mal placé derrière la voiture et Blues d’Ourville, l’un des acteurs du GNT, officialisaient derrière la bonne combinaison. Ce Bello Romain fait décidément de chaque hippodrome son arène.


Eadshot Josselyn double la sanction
Publié le MERCREDI 09 DECEMBRE 2020


Ils s’appelaient Gustafson ou Ugolinast. Ils étaient inondés de suffrages dans le Quinté ce mercredi. Mais nos amis étrangers devront s’y résoudre… le Prix de Villers-Cotterets, une course européenne pour les 6 et 7 ans, sourit généralement à l’élevage français.  Produit de The Best Madrik et de Vezia Josselyn, élevé par l’écurie Yvan Bernard et désormais sous les couleurs de l’écurie Leomy, Eadshot Josselyn a réussi à lui seul à les ombrager en remportant son deuxième Quinté en moins d’un mois. Une performance à mettre à l’actif de Yoann Lebourgeois qui, à deux reprises, a donné le parcours idéal à son associé bien au chaud côté corde. Jean-Michel Bazire, qui avait lancé le premier le sprint à l’intersection des pistes avec Equinoxe, devenait un éphémère leader vite éconduit à mi-ligne droite par le représentant de l’entraîneur Nicolas Bridault. Effigie Madrik, la plus riche de la course et animatrice, subissait mais ne rompait pas pour conserver la troisième place devant Eminent d’Orgères qui a longtemps fait illusion pour les accessits et… Ugolinast, une déménageuse italienne (meilleur chrono sur le parcours des 2100 m) qui sauvait les meubles.  


Dark American surprend Pure Beauty
Publié le MARDI 08 DECEMBRE 2020


Il est presque de la famille des turfistes. Dark American, un élève de Vincent Sartori, disputait ce mardi à l’âge de 6 ans son déjà seizième Quinté. Le deuxième remporté sur le sable fibré cantilien. Un succès obtenu de haute lutte et acquis côté corde du minimum par le vigilant Vincent Cheminaud face à la pouliche Pure Beauty qu’on croyait encore souveraine avec Augustin Madamet à cent mètres du but.  Un jumelé de choc pour stopper l’invincibilité de Magic Vati dont l’effort final  reste à souligner malgré  dix-neuf livres supplémentaires imposées par le handicapeur suite à ses deux récentes démonstrations sur ce même parcours des 1300 mètres. A deux longueurs, Wonder Boy chipait la quatrième place à Rimini dans ce sprint avec tournant. Les propriétaires du Legend Racing Club ont retrouvé leur fer de lance au meilleur des moments afin de croiser pour la première fois de l’année l’objectif du photographe aux balances. Dark American restera un peu plus pour eux dans la « Légende ».


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