genybet
Actualités
2020 Semaine 53

Le Veni Vivid Vici de Face Time Bourbon
Publié le DIMANCHE 03 JANVIER 2021


Un mois après avoir remporté la bataille du Prix Marcel-Laurent, Face Time Bourbon est revenu à Vincennes, il a vu ses futurs adversaires et… il a (encore) vaincu. Mieux que ça, le champion de Sébastien Guarato a d’abord, dès l’entame de la ligne droite, remporté son bras de fer face à Davidson du Pont, alors qu’il avait navigué à son extérieur, puis a annihilé les espoirs de Vivid Wise As et de l’indémodable Délia du Pommereux qui, comme son prédécesseur italien, repartait avec le précieux sésame qui, faute de « Bourgogne », ouvre les portes du Prix d’Amérique. Il s’agira même d’une troisième participation pour l’élève de Sylvain Roger. Davidson du Pont se voyait écarté des accessits  à cinquante mètres du poteau après avoir fait le job, tandis que Etonnant s’emparait d’une cinquième allocation dans une spécialité qui n’est plus vraiment la sienne. La malheureuse absence de Bilibili dans le Prix de Cornulier ouvre semble-t-il bien des appétits. Pour l’Amérique, Face Time Bourbon aura prévenu. Après bientôt un an d’invincibilité sur le sol français (son dernier bourreau restant Davidson du Pont), le copain de balade de Björn Goop a signifié qu’l n’envisage pas brader son titre dans la course la plus prestigieuse.


Le Quaro de Fire Cracker dans le Prix de Bar-le-Duc
Publié le SAMEDI 02 JANVIER 2021


Véritable point d’appui pour les turfistes, demeurant du reste sur deux secondes places, Fire Cracker, un rejeton de Quaro (lauréat du Critérium des 4 ans), s’est joué de ses rivaux ce samedi dans le Prix de Bar-le-Duc. D’abord au côté de Brissel, le partenaire d’Eric Raffin entraîné depuis ses débuts par Grégory Thorel a pris le pouvoir dans le bas de la descente, puis a soudainement réaccéléré en sortie de l’ultime boucle afin de se mettre hors de portée du sprinter Diable de Vauvert qui lui rendait toutefois 25 mètres à l’occasion de ce qui devait être son ultime tour de chauffe avant le Prix d’Amérique. A Sweet Dance, dans la continuité de sa révélation en France dans le Championnat Européen des 5 ans (Grp. I) et dans le Prix Oscar-Collard (Grp. III) deux mois plus tard, n’était jamais inquiété pour le dernier accessit par Foxtrot Sea débordé par le surprenant Coach Franbleu sur le poteau. Sobel Conway et Victor Ferm, avec qui David Thomain faisait connaissance, avaient pour leur part totalement raté leur départ, étant logiquement disqualifiés. A quatre semaines de la « Grande course » Jean-Michel Bazire restera donc avec son représentant italien dans l’expectative. Un homme averti en vaut toujours deux.


La diplomatie selon Théo Duvaldestin
Publié le VENDREDI 01 JANVIER 2021


Le 7 décembre, dans le Prix des Alpes, Diplomate d’Am avait déjà été le seul à pouvoir devancer Dorado Bello, pourtant proclamé favori du Prix du Croisé-Laroche, le traditionnel Quinté d’une nouvelle ère. Chez les Duvaldestin, on aime commencer l’année comme on l’a finie. Avec Théo dans le fiacre, qui affichait déjà plus de 30% de victoires avec ses partenaires en décembre, sa mission s’est vue simplifiée, d’autant que son plus redoutable adversaire perdait une trentaine de mètres dès la volte. Cependant, face au sulky d’or 2020, la vigilance reste de mise et il en fallut au jeune pilote pour garder une tête sur le poteau face aux finishs acérés et conjoints de Dorado Bello, revenu du diable vauvert par la voie de la corde, et de Comte des Tithais bien plus tranchant sans ses fers. Dimo d’Occagnes et Diablo de Caponet suivaient un peu plus loin, Caviar du Vivier échouant du strict minimum pour un billet parmi les cinq premiers. Il faut faire la fine bouche pour se priver de « caviar » en cette tumultueuse période.
.  


Gu d'Héripré nous dira s'il peut le faire
Publié le VENDREDI 01 JANVIER 2021


Après « Rolling » et « Un Mec », « Gu » pourrait devenir le troisième « d’Héripré » à se présenter au départ du Prix d’Amérique dans quatre semaines. Sa qualification en poche, suite à son succès dans le Critérium Continental, en fait l’un des plus dangereux opposants à Face Time Bourbon. Mais au haras de la Futelaie, où ses propriétaires l’ont élevé, rien ne se construit dans la précipitation.
 
Epoustouflant ! Par son dernier kilomètre, Gu d’Héripré a crevé l’écran dans le Critérium Continental dimanche dernier. Malgré un parcours peu avantageux, Franck Nivard en a tiré la quintessence pour cueillir non loin du but Goldy Mary et surtout Go on Boy, qui l’avait devancé à deux reprises, notamment dans le Critérium des 4 ans. Une performance qui n’a pas laissé insensible son plus proche entourage. « Je me demande encore à ce jour si on réalise vraiment. J’ai été impressionnée. Il était loin et mal embarqué dans la montée. Fabrice (Souloy, ndlr), qui était à mes côtés, pensait même que les carottes étaient cuites. Puis on l’a vu contourner le peloton. Et là, j’ai rétorqué à Fabrice, s’il remonte c’est un champion » se souvient Eugénie Quintin, gérante du haras de la Futelaie et première dame de l’écurie d’Héripré. Qui en doutait encore ? Certainement pas ses adversaires directs dont beaucoup voyaient en lui, bien avant sa qualification, le leader d’une génération. Toutefois, cette première invitation au Grand Prix d’Amérique ne changera rien de la recette maison que René Quintin, fondateur du label d’Héripré disparu au printemps dernier, avait affiné depuis plusieurs décennies. La patience reste le maître-mot de cette famille du trot soudée qui avait, peu de temps après l’achat de son haras en Normandie en 2004, écrit ses lettres de noblesse avec des trotteurs comme Rolling d’Héripré et Un Mec d’Héripré. Comme eux, Gu a oblitéré son passeport pour la plus belle course au Monde.

Face Time Bourbon une autre dimension

Mais ce vent d’euphorie ne doit pas déroger de la ligne de conduite. « Nous n’avons pris aucune décision quant à sa participation au Prix d’Amérique. On va voir comment il encaisse sa course. C’est lui et uniquement lui qui, par son état de forme, nous donnera le feu vert ou pas. On ne va pas se précipiter avec un jeune cheval », précise Eugénie, la fille de René, qui fait aujourd’hui tourner la boutique en compagnie de sa maman qui démêle les nœuds d’une administration de plus en plus envahissante, de sa sœur et de son frère aîné. Si la prudence semble de mise, l’excitation de vivre pareil moment se lit à demi-mot dans les propos de ses propriétaires et éleveurs. « On aime faire vieillir les chevaux. C’est aussi notre façon d’élever. Du reste, on ne fait pas forcément des précoces. Certes, on aimerait bien titiller Face Time Bourbon, mais on pénètre quand même dans une autre dimension. Gu a montré dans le Prix Marcel-Laurent qu’il pouvait simplement y toucher son bout de queue. Après on ne sait jamais ce qu’il peut arriver. Il faut déjà participer aux courses si l’on souhaite les gagner. Quand Rolling d’Héripré avait couru la belle, c’était l’année du sacre de Oyonnax. Le chic cheval de Vincent Brazon ne partait pourtant pas favori. C’est ce qui fait le charme des courses. Tout est si aléatoire. Les 2700 mètres ne le dérangeront surtout pas. Il s’adapte à tout », prévient Eugénie au sujet d’un crack qui, comme beaucoup d’illustres trotteurs, possède son petit caractère. « Il est vraiment hargneux. C’est une teigne. Il déborde constamment d’envie. Même au box, il reste vif. Il observe tout ce qui se passe. En tout cas, Gu est rentré pimpant de Vincennes. Il est en pleine forme. Il n’a pas pris dur. C’est aussi ce qui fait la différence. Quand les chevaux sont bien entraînés, bien alimentés, bien soignés, ils encaissent ces courses-là. Mais attention au retour de bâton. On est en haut de l’affiche parce qu’on a la chance que tout se soit bien goupillé. Dans le Grand Prix de l’UET, nous étions partis co-favori. On a vu le résultat. Il faut rester humble, sinon on remet vite les pieds sur terre », souligne, sage, Eugénie à la tête désormais de onze Groupe I, dont neuf bâtis sur le sol français.

Herik et Ironie d'Héripré dans les starting-blocks

« Héripré », ce hameau où la famille habitait dans le Pas-de-Calais, est devenu une marque de fabrique que le Haras de la Futelaie a magnifié au fil du temps. C’est ici, dans l’Orne, sur un domaine de 70 hectares, que stationnent une douzaine de poulinières de l’écurie, une trentaine au total si l’on y ajoute la pension. Une dimension humaine. Que cette famille souhaite perpétuer. « On essaye de pas dépasser douze poulinières. C’est la raison pour laquelle nous avons présenté cette année des juments aux ventes. Nous ne voulions pas être envahis. Si l’on veut bien les soigner et faire les choses correctement, il faut du temps et des moyens. A notre installation, en 2004, nous n’aurions jamais parié sur une telle réussite. On sait que c’est tellement difficile. Il faut les bonnes poulinières, les bons mariages, ensuite bien élever les poulains et transmettre le relais à l’entraîneur. C’est une chaîne. Aucun maillon ne doit manquer ». Dans le sillage de « Gu », quelques poulains mettent le nez à la fenêtre. « Les « J » ont juste été débourrés. Nos 2 ans viennent simplement de reprendre le boulot. Ils sont costauds. On a donc pris notre temps. Ironie d’Héripré a cela dit très bien couru récemment au monté. Herik d’Héripré, le frère de Gu d’Héripré, a quant à lui été mis au repos. Je ne le crois pas précoce.  Même si ce sont de bons éléments, il faut avant toute chose les respecter ». A « Gu » de les inspirer. Dès la fin janvier. Et rendre ce qui demeurerait « le plus bel hommage » à celui par qui cette épopée a commencé.

Fabrice Rougier


Décoloration de mèche avec Tony Le Beller
Publié le JEUDI 31 DECEMBRE 2020


Le Prix de Salvanhac a couronné l’excellente campagne française de Décoloration. Un Quinté mérité pour la jument entraînée par Jean-Michel Baudouin titulaire désormais de huit succès à Vincennes. C D pensait être sur la bonne plage, mais aucun grain de sable n’est venu dérégler la belle mécanique de la partenaire de Tony Le Beller avec qui il reste invaincu. Déjà en tête à un tour de l’arrivée, la lauréate s’est baladée dans la ligne droite laissant Elite de Jiel, avec qui David Thomain a toujours sucé les meilleures roues, et C D, malheureuse derrière une Evita Perron en plein naufrage, s’expliquer pour la deuxième place.  Helena di Quattro, la bonne poire des Quintéistes, réservait encore sa place dans l’événement du jour devant Stonewashd Diamant, une « Goop » de plus en plus éclatante. En 2015, Jean-Michel Baudouin avait déjà remporté cette épreuve avec Vodka du Wallon. Jean-Michel Bazire était alors au sulky. Cinq ans plus tard, il devait y avoir un vaincu. Et le succès de Décoloration n’est surtout pas tiré par les cheveux.  
 


Sternkranz le baroudeur
Publié le MERCREDI 30 DECEMBRE 2020


Il aura fait le tour de l’Europe ou presque. Cheval allemand dirigé ensuite vers l’Italie, Sternkranz a trouvé une forme de stabilité depuis son arrivée il y a un peu plus de deux ans dans les boxes de l’entraîneur tchèque Josef Vana Jr. Alors ce ne sont pas les 4000 mètres du parcours cagnois qui allaient le dérouter. Remarqué cet hiver lors de ses deux premières tentatives azuréennes par des fins de courses tranchantes, certes loin du premier, Sternkranz a enclenché ce mercredi dans la ligne du bord de mer puis est passé de la dernière place aux avant-postes avant de créer facilement la différence sur le plat. Bric et Cirano de Pail, deux adeptes du terrain lourd, n’avaient alors plus qu’à se disputer les accessits. Premier en 2017 et deuxième en 2019, Intrinsèque, l'un des spécialistes de ce Quinté, composait encore à 8 ans l’arrivée à l’instar de Celtior, cinquième. Quant au tenant du titre, My Maj, il n’a jamais été dans le coup, devant défier à 11 ans ses cadets sous 72 kilos. Décidément, le respect se perd pour nos anciens !         


Martin de Bos en toute quiétude
Publié le MARDI 29 DECEMBRE 2020


On prend les mêmes et on recommence… Entraînement de Philippe Billard, drive de Franck Nivard, c’est bien une partie de l’équipe de Gu d’Héripré, qualifié dimanche pour le Prix d’Amérique, qui a dominé ce mardi le Prix de Craon à Vincennes. A la manoeuvre, un certain Martin de Bos qui avait déjà enlevé un Quinté, dans les mêmes conditions, cet automne devant Crusoé d’Anama. Patient, Franck Nivard a attendu la ligne droite pour lancer son partenaire, alors que le dangereux Bunker du Prieuré commettait l’irréparable, puis a totalement décontenancé l’animateur Braquo qui s’en était donné à cœur joie dans la montée pour contrer et lessiver Ciel d’Azur. Aller au poteau n’était plus qu’une simple formalité pour le fils de Maharajah même si Elu de Dompierre, le tuyau du Veinard à 30/1, bouclait les 2700 mètres à toute vitesse pour expédier le courageux Echo de Chanlecy à la troisième place. Donuts Deladou et By and By s’inscrivaient également dans un Quinté où les trois 6 ans de la course ont joué les premiers rôles. De quoi prendre un sérieux coup de vieux !  


Mentions légales Politique de Confidentialité
En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies permettant la personnalisation des contenus, le partage sur les réseaux sociaux, la mesure d'audience et le ciblage des publicités. Votre navigateur ainsi que des outils en ligne vous offrent la possibilité de paramétrer ces cookies.