Actualités
2021 Semaine 19

Coeursamba évite la razzia irlandaise
Publié le DIMANCHE 16 MAI 2021


Avec le succès de St Mark’s Basilica dans la Poule d’Essai des Poulains (Grp. I), qui mettait fin à l’hégémonie d’André Fabre victorieux des deux dernières éditions, Aidan O’Brien reposait les mains sur un trophée qu’il avait remporté 5 ans plus tôt avec The Gurkha. Toujours aussi dangereux dès lors qu’il traverse la Manche, l’entraîneur britannique avait la possibilité de réussir le Grand Chelem en présentant dans la foulée chez les pouliches Mother Earth. Du reste, la partenaire de Christophe Soumillon portait les espoirs d’un grand nombre de turfistes qui avaient néanmoins intronisé Philomène (tiens une Fabre !) au titre de favorite. Un vent de revanche entre la France et l’Irlande soufflait sur ParisLongchamp. Une douce brise si on le compare à la tempête Coeursamba qui a tout dévasté sur son passage peu après la mi-ligne droite après avoir écrasé le peloton. Mother Earth s’accrochait mais la pensionnaire de Jean-Claude Rouget, montée par Cristian Demuro, foudroyait en un éclair de classe, et à près de 40/1, la récente lauréate des 1000 Guineas. Un succès autoritaire pour celle qui n’avait remporté qu’un maiden en sept apparitions publiques. C’est désormais une certitude, la fille de Maréchale fauche ! Nos amis Anglais nous pardonneront ce jeu de mots. C’est de bonne guerre…


Jour de Carnaval à Paris-Vincennes
Publié le SAMEDI 15 MAI 2021


Deuxième dimanche dernier de Diva du Granit, le Carnaval avait été repoussé d’une semaine. Sans Franck Nivard sur le char cette fois, mais avec Clément Duvaldestin qui reprenait les rênes de l’écurie familiale tout en endossant la casaque de Philippe Beauvisage. Alors que Calino Pénème et le favori Express du Gers se frictionnaient, à grands coups de relais et de contres, depuis le début de la montée, et qu’ils étaient encore à la lutte à mi-ligne droite, Carnaval du Vivier se démasquait et se démarquait en pleine piste pour une conclusion qui réduisait ses quinze adversaires au rang de spectateurs. Calino Pénème, désormais stationné chez Laurent Abrivard, donnait à son nouveau mentor des raisons d’y croire, après deux années passées sans voir la moindre salle des balances, en effaçant le favori dans le cadre de l’accessit d’honneur. Carla du Houlme, à plus de 100/1, et Diva du Granit suivaient dans cet ordre. Le Prix Jean Gabin, à « L’air de Paris » ne sacre jamais « Des gens sans importance ». Du « Rififi à Paname » il y a bien eu. Le Quinté s’est en tout cas bien disputé « Sous le signe du taureau ». Carnaval du Vivier n’était pourtant pas venu pour faire du cinéma.


​Copsi engrange un treizième succès depuis son retour
Publié le VENDREDI 14 MAI 2021


Absent des pistes durant trois ans, Copsi n’a certainement pas le moteur d’un bolide de 9 ans. Du reste, depuis son transfert de l’écurie de Paul Viel à celle de Dominik Locqueneux, l’été dernier, le fils de L’Océan d’Urfist avait déjà vaincu huit fois avant le Quinté disputé vendredi à Paris-Vincennes. La neuvième n’a pas tardé. Prenant les commandes en bas de la descente et imprimant un train soutenu que seul Equinoxe parvenait dans un premier temps à suivre, l’associé de Gabriele Gelormini a vu fondre sur eux Helena di Quattro en début de ligne droite, mais l’excellent bout dans le tournant final de la jument entraînée par Fabrice Souloy redonnait du mordant aux deux animateurs pour un ordre qui  finalement n’évoluait plus dans les ultimes longueurs. Défaites par un trio un peu déclassé, Electra du Vivier et Eire d’Helios effaçaient aux abords du poteau un Tjacko Zaz vidé de toutes ressources pour composter leur billet à bord du Quinté. Un Quinté dont les rapports n’ont pu décoller. Nous étions en effet beaucoup, en glissant le ticket dans la poche, à nous dire : « c’est « Copsi » c’était fait… ».


Thala’sorgue un nouvel espace bien-être en Vaucluse
Publié le VENDREDI 14 MAI 2021


Bien connu sur les pistes du Sud-est comme entraîneur, après avoir épaulé dix-huit ans durant Jean Uroz, Anthony Tomaselli ouvre dans les prochains jours à deux pas de Cavaillon et de l’Isle-sur-Sorgue « Thala’sorgue », un établissement avec piscine et toute une panoplie de soins pour que les chevaux retrouvent leur superbe après un arrêt de carrière contraint. Le Veinard a fait le tour du propriétaire.    

Son nouvel espace de bien-être pour le cheval aurait dû ouvrir ce week-end, mais les fortes pluies qui se sont dernièrement abattues sur la Provence ont contrarié tous ses plans. Anthony Tomaselli, porteur du projet « Thala’sorgue » préfère le prendre avec le sourire. Après six mois de travaux herculéens, de doutes et de sueur relégués au second plan par l’espoir, le jeune vauclusien subit, attend le Jour J comme on savoure une victoire après des semaines de préparation. Sur ses nouvelles terres saumanaises, dans les contrées avignonnaise, l’entraîneur du Sud-est revit non s’être séparé de ses premiers amours. « Le monde des courses est de plus en plus féroce pour les petits entraîneurs. Mais j’aime trop les chevaux pour tout abandonner. Il m’a donc fallu trouver une alternative. Comme j’avais auparavant eu la chance de travailler dans l’établissement varois de balnéothérapie de David Alexandre, m’est alors venue l’idée de proposer ce genre de services dans mon département totalement dépourvu de ce genre de structures. Quand on peut joindre l’utile à l’agréable, il ne faut pas réfléchir cent sept ans » explique Anthony soutenu dès les fondations du projet par Damien Gallet, un gérant du centre équestre « La Catherine » situé à proximité, tout aussi audacieux.

Un chantier de plus de six mois

« Il s’agit d’un des plus grands clubs du Vaucluse, fort d’une centaine de licenciés et accueillant environ 70 chevaux sur site. Il avait cette idée dans un coin de la tête depuis plusieurs années sans oser se lancer d’autant plus qu’il ne connaissait pas réellement le travail en piscine. On a échangé sur nos expériences autour d’un apéro avant de rapidement se mettre d’accord. Le 26 octobre dernier on mettait les premiers coups de pelles. Et depuis, on n’arrête pas. On a souvent terminé tous les deux bien après la tombée de la nuit avec la frontale. Il fallait une sacrée dose d’huile de coude. On a tout fait de A à Z sauf le béton qui nous a été livré par toupies. On a creusé la piscine de 22 mètres de long sur 3,80 mètres de profondeur au tractopelle. Mais nous n’avons jamais baissé les bras. Après l’effort, nous sommes certains d’accueillir nos futurs clients dans les meilleures conditions. Le terrain dont nous disposons revêt bien des avantages comme celui de posséder un accès direct dans la Sorgue dont l’eau est à 13° été comme hiver, sans variation de température. A cela nous avons ajouté un paddock aquatique où les quadrupèdes ont de l’eau jusqu’aux genoux, ce qui est bénéfique pour des éléments qui ont eu des feux ou des problèmes tendineux. Un marcheur aquatique est également en prévision pour la saison prochaine tout comme nous avons la possibilité de construire une piste de 750 mètres autour du terrain. Pour la remise en route des compétiteurs c’est indispensable. En attendant, je peux bénéficier de la piste de l’entraîneur Jean Uroz, ma deuxième famille, située à dix minutes. Il reste encore du pain sur la planche, mais on avance et on ne manque pas d’idées ». Dédiée aux chevaux de courses mais pas seulement, Thala’sorgue voit son fichier de potentiels clients s’enrichir de jour en jour. Si des élèves de Virgile Foucault, de Julien Chauvin, de Jérémy Cateline ou d’Edouard Coubard profitent déjà des délices du Lubéron avant de retrouver les pistes, Samuel Hafrad, artiste reconnu dans l’univers du spectacle équestre, a également fait part de son intention d’alimenter cette petite entreprise qui entend surfer sur la vague du bien-être animal.

"Voir un trotteur heureux, bien dans sa tête"

Massages, soins, repos, remise en forme, le programme est éclectique. Donc, les demandes affluent. « Ici, tous les chevaux sont les bienvenus. C’est bénéfique pour les trotteurs car beaucoup souffrent généralement des tendons, tout en les remusclant dans le cadre de leur préparation, mais j’ai également quelques sollicitations de cavalières de concours complet. Entre Avignon, Cavaillon et Carpentras, nous sommes à un carrefour du cheval. Nos amis font partie intégrante du paysage », précise-t-il encore en connaissance de causes, lui qui a travaillé dix-huit durant chez Jean Uroz à Velleron. « Les soins contribuent bien souvent à inverser la courbe de résultats. Quand on sait tout le travail qui avait été réalisé à l’époque sur Roller Quick, on ne peut être que convaincu. C’est à la fois valorisant pour la personne qui les pratique, mais aussi pour l’entourage du cheval. Voir un trotteur heureux, bien dans sa tête et dans son corps, c’est notre moteur du quotidien. Mon but n’est pas de devenir hôtelier, ni de faire de Thala’sorgue une usine. A terme, on ne dépassera jamais les trente pensionnaires. La qualité avant la quantité ! ». Le soleil est revenu en PACA pour régler les derniers détails avant une ouverture reprogrammée au début du mois de juin. Dans l’attente, Anthony refuse de négliger la moindre seconde d’un temps précieux. Le voilà reparti. Manches retroussées. « Je ne me ménage pas. Je donnerai tout pour ce projet. Et nous y voilà (presque) enfin ! ».
Renseignements Anthony Tomaselli (Thala’sorgue) au 06 16 55 74 85. 
F.R.


Maple Bisquit très croustillante
Publié le JEUDI 13 MAI 2021


Un parcours de vitesse (1300m) des 3 ans en quête de références dans les Quintés, beaucoup découvrant même cette catégorie des handicaps, le Prix de Marly pouvait nourrir jeudi à ParisLongchamp bien des indécisions au moment du choix. Au papier, comme on dit dans notre univers, Rooster, Evereste, Rouvray et Madouss, les quatre plus plébiscités, semblaient offrir quelques garanties, mais la piste n’a pas rendu le verdict attendu. A deux cents mètres du poteau, c’était notre tuyau, Kama Chope, qui lançait véritablement le sprint, bien réveillée par Mickaël Barzalona, mais jaillissant du peloton, Maple Bisquit allait rapidement écraser cette opposition devant la pensionnaire d’Olivier de Montzey. Sur le poteau, Madouss privait l’animateur Wind of Change d’un accessit alors que Penny Whistle, notre dernière heure, venait à près de 30/1 mettre le rouge sur une arrivée exclusivement constituée d’outsiders. Devancé d’un rien par Papua hier à Compiègne en compagnie de Astrologia, Ronan Thomas tient donc sa revanche et offre le Quinté à Yann Barberot, l’un des metteurs au point les plus efficaces dans cette catégorie. Un succès qui aurait dû revenir à Grégory Benoist, remplacé suite à une blessure subie en début de semaine. Espérons que ce titre lui permette de revenir plus vite et encore plus fort.


Après Narcos, Papua s’impose pour le même entourage
Publié le MERCREDI 12 MAI 2021


Son mauvais numéro dans les stalles (15/16) n’aura donc eu aucune incidence sur le résultat. Délicat par les temps qui courent d’aller contre les candidatures de l’entraîneur Jean-Pierre Gauvin dans les Quintés. Après Narcos, victorieux il y a une dizaine de jours au Val d’Or, c’est Papua qui a, mercredi à Compiègne, tiré l’écurie ligérienne et la casaque de Mathieu Offenstadt vers le haut après deux accessits dans les gros handicaps. Montée aux avant-postes par Théo Bachelot, comme à son habitude, Papua a envoyé dans les cordes la co-animatrice Masoa puis a filé vers un franc succès laissant sur son porte-bagages Astrologia déposséder Angelissima de la deuxième place. Tara, dans le sillage de la lauréate, voyait à chaque foulée les accessits s’éloigner, mais la représentante du Mansonnien Carlos Lerner, qui place ses deux pensionnaires dans la bonne combinaison, se prémunissait au bout des 1800 mètres du retour de Layla finalement classée cinquième. Une arrivée sans Stéphane Pasquier, pourtant favori sur Perle d’Ivoire en remplacement de Pierre-Charles Boudot. D’où l’expression : une fois n’est pas coutume.   


Stéphane Pasquier donne des ailes à Waleed
Publié le MARDI 11 MAI 2021


Deux non partants (Troizilet et Mille Sabords), deux jockeys forfaits (Pierre-Charles Boudot et Pierre Bazire), avant même l’ouverture des stalles le Prix des Grandes Ecuries, Quinté disputé mardi à Chantilly, nous avait déjà livré quelques surprises. Mais nous n’avions encore rien vu ! Car au bout des 1600 mètres de la piste en sable fibré, le top-weight Waleed, sous 60 kilos, surprenait Talap qui pensait avoir fait le plus dur en écartant Hot Spot à l’approche du verdict. Un tiercé spectaculaire composé de cotes qui le sont tout autant (respectivement 21/1, 23/1 et 60/1). Remplaçant au pied levé Pierre Bazire sur le lauréat entraîné par Hella Sauer, Stéphane Pasquier aura donc encore accompli ce que beaucoup pensaient impossible à savoir l’aider à remporter son troisième événement en 42 de valeur, même si le handicapeur lui avait fait grâce de deux livres. A ce rythme, le sympathique jockey célébrera son 300ème Quinté avant le déconfinement total.


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