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2022 Semaine 08

Objectif atteint pour de diaboliques Le Beller
Publié le DIMANCHE 27 FEVRIER 2022


Nos dimanches n’auront plus la même saveur. Le Prix de Paris (Grp. I) a bel et bien ponctué le chapitre classique 2021/2022 du meeting d’hiver de Paris-Vincennes. Une épreuve marathon dans laquelle Etonnant brandissait encore aux alentours de 15h15 son titre de l’an passé. Après deux gros tours de piste, à une centaine de mètres du poteau, le partenaire d’Anthony Barrier dominait même Galius, battu une fois encore au bout de l’effort. Mais son principal danger se situait à son extérieur, Diable de Vauvert, après avoir magnifiquement été ramené aux avant-postes par le jeu des relais, se surpassant pour lui arracher fermement un doublé longtemps espéré. La veille du Prix d’Amérique, dans nos colonnes, Bertrand Le Beller, entraîneur de ce bon petit Diable, avait prévenu : « notre réel objectif de l’hiver reste de clôturer en beauté le Meeting dans le Prix de Paris ». Des paroles magnifiquement mises en musique sur la piste par son grand frère Tony pour un émerveillement familial dont Franck Lemuet, propriétaire, est le témoin privilégié depuis bien des années. « C’est énorme, je ne sais pas si je vais m’en remettre tout de suite » réagissait à chaud, dans un courant d’émotions, le mentor normand au micro de nos confrères d’Equidia. Gagner un premier Groupe I c’est enfin toucher le rêve. Pour Tony, qui a trusté les classiques à l’étranger, il s’agit également d’une première en France à ce niveau. Si tout cela n’est pas merveilleux… que le Diable nous emporte !


Pierre Pellerot : Quand on les fait naître ça prend une autre saveur
Publié le DIMANCHE 27 FEVRIER 2022


Un samedi sur deux, Le Veinard s’invite dans la cour d’un professionnel. 

Nous voici à la frontière de l’Indre et Loire et de la Sarthe. Chez Pierre Pellerot. Infrastructures où sont passés au croisement des deux millénaires, sous la férule de Franck, de jolis modèles comme Enigme de Chenu, Kid de Chenu, Vivaldi de Chenu. D’autres grands noms comme Punch de Chenu, Vertige de Chenu,… voire plus récemment Dreamer de Chenu et Decoloration, dont Pierre est éleveur, que Jean-Michel Baudouin a emmené au plus haut niveau. Une piste et une ligne droite de 800 mètres, le haras à cinq minutes, tout est ici étudié pour le bien-être du trotteur. Avec une nouvelle organisation familiale depuis que le fiston a pris la succession de l’entraînement. « L’an passé nous avons renouvelé l’écurie. Pas mal de nos chevaux sont partis chez Jean-Michel Baudouin, d’autres chez Philippe Boutin. On ne va pas leur mettre nos « poubelles » sinon ils ne voudront plus jamais de nos chevaux (rires). Plusieurs vieux sont partis comme Dreamer de Chenu, Falcao de Chenu et bien sûr Decoloration qui a remporté son Groupe III, ce qui confère du caractère black type à notre élevage. On a donc réorganisé notre façon de faire. Papa s’occupe désormais de la partie élevage, moi de l’entraînement, dès le débourrage. Nous sommes dans une phase de test, le temps de prendre notre rythme de croisière, mais il nait ici chaque année une vingtaine de poulains. Par amitié, il va toujours en placer quelques-uns chez deux ou trois professionnels avec qui il a pour habitude de travailler, ce qui me permet de rentrer une dizaine de poulains par génération. Et pour l’heure ça se passe plutôt pas mal. Les chevaux qui n’avaient pas spécialement obtenu de bons résultats l’an passé se retrouvent désormais un peu en retard de gains et refleurissent au travail. J’ai trouvé une forme de stabilité qui me permet de pouvoir continuer à payer mes factures. C’est un soulagement. Si accessoirement, je peux tomber sur le bon cheval pour hisser nos couleurs au plus haut niveau ce serait top. Surtout pour des gens comme nous qui travaillons avec notre production. Quand on les fait naître, ça prend tout de suite une autre saveur », signifie le jeune professionnel avant de présenter un effectif déjà sur le pied de guerre à l’approche du printemps.

Revue d'effectif

Car c’est avant tout sur pistes plates que la casaque rouge étoilée va se distinguer dans les prochaines semaines. « La marche est devenue haute pour gagner à Vincennes, même si Hip Hop de Chenu y est parvenu petite piste cet hiver. Il fait partie des chevaux sympas qui vont m’aider à me lancer à l’instar de Hakim de Chenu à qui il faut pardonner le dernier échec. Je plaide coupable. En terminant deuxième à la mi-janvier, il avait dépassé le plafond des gains d’une course que j’avais visée début février. Comme avec ses gains les engagements au monté ne courent pas les rues, je me suis forcé à le courir six jours plus tard. Mais c’était trop rapproché. Il a été battu tout au long de la route. Il fera un bon cheval pour Enghien ou Caen au printemps. Harmonie du Noyer a connu des problèmes de jambes. Elle a repris l’entraînement depuis le 15 janvier. La jument est bien souple. D’ici deux mois à peine on va la revoir sur un hippodrome. J’ai une belle génération de 4 ans avec In Love With Chenu qui vient de s’imposer pour sa rentrée à Angers. Je ne la pensais pas si prête. J’ai été devant par la force des choses, mais personne n’est venu me couvrir. J’ai donc roulé tranquille. Comme elle a un peu de classe, elle n’avait plus que trois cents mètres à faire pour aller au poteau. In Love a les jambes un peu fragiles. On y va doucement avec elle. On va plutôt attendre Enghien au printemps. Elle a du poids sous les pieds, je n’ai pas envie de lui faire grimper la cote. Illusion de Chenu n’est pas loin de la valoir, mais on a un peu de mal avec ses allures. Elle n’a pas des jambes exceptionnelles. Un jour ça va, le lendemain ça ne va pas. Elle a été arrêtée à l’automne et on a eu un peu de mal à la recadencer, mais tout rentre dans l’ordre. C’est une jument de qualité. Ici c’est Chenu a bricolé l’année dernière. S’il avait eu 20 000€ de plus sur le dos en fin d’année ça n’aurait pas été du vol.  Invictus d’Eva et Idée Rose de Chenu seront heureux de voir les pistes en herbe réouvrir. Galiléa de Vitray est une judicieuse recrue, quant à Galliano d’Eva il ne dispose pas d’une marge énorme, mais il va désormais courir face aux vieux, ce qui rendra d’ici un mois ou deux ses tâches plus faciles. Il est à l’aube d’une belle année et doit pouvoir en gagner une ou deux. Il est vrai cheval de courses. Mes « J » semblent un peu à la bourre. On est en plein dedans. Jacadi d’Eva, un Timoko, est le petit frère de Galiano d’Eva. Ce n’est pas le plus précoce, mais c’est celui qui le matin me plaît le plus ».

F. Rougier


By The Way quitte Cagnes avec un nouveau succès
Publié le SAMEDI 26 FEVRIER 2022


Le Prix du Var, samedi, dévoilait le dernier Quinté du Meeting de plat sur l’hippodrome de la Côte d’Azur. Une ultime occasion pour la plupart de quitter la douceur méditerranéenne sur un succès que seuls Into Faith et Glacier Peak avaient dégusté cet hiver. Sur la plus haute marche du podium, la place devenait donc très chère. Alors, autant y aller par le chemin le plus court. By The Way comme disent les Anglais et Philippe Decouz. Figure emblématique de Cagnes-sur-Mer - il ramène chaque hiver un beau trophée à Chazey - le partenaire d’Aurélien Lemaître a pris possession des lieux à deux cents mètres de l’arrivée pour repousser les attaques du métronome Thunderspeed et de Mika d’O qui a dû employer les grands moyens pour se sortir d’une inconfortable situation. Glacier Peak est allé loin mais devait se suffire d’une quatrième place devant Khochenko, le tenant du titre. Philippe Decouz, dont les pensionnaires se régalent ces dernières semaines à Chantilly, n’aura glané que trois succès dans les Alpes-Maritimes. Trois victoires, mais au final deux Quintés avec celui de Checkpoint Charlie dans le Prix d’Antibes.


Eliot d’Ambri et Diablo de Caponet, tout Eddy !
Publié le VENDREDI 25 FEVRIER 2022


Heureux comme Eddy Planchenault ? Ce sera compliqué. Que ce soit Eliot d’Ambri, son vainqueur de Groupe, Diablo de Caponet, récent lauréat de Quinté, Flemington d’Amour, Iorka de Bellande voire ses trois ans prometteurs, ils volent tous le matin. Etape chez un sympathique professionnel mayennais dont la croissance se résume à la patience.

Depuis l’avènement d’Eliot d’Ambri, le fer de lance de l’écurie, et les chevauchées d’enfer de Diablo de Caponet, récent vainqueur de Quinté, la casaque d’Eddy Planchenault tutoie les étoffes des grandes enseignes de la mode du trot. Si bien qu’ils cumulent à eux deux près de 650 000 € d’allocations. De quoi enfin pouvoir dormir sur ses deux oreilles. « C’est presque inespéré. Ce sont des trotteurs qui n’ont jamais été bousculés en début de carrière. On les a toujours courus cachés. Ça paye maintenant. Quand je vois qu’ils trottent, qu’ils sont bons je ne me précipite surtout pas à courir face aux grosses cylindrées. Il y a pas mal d’argent à récolter dans les courses pour chevaux d’âge. Quand on arrive à les faire vieillir, c’est intéressant. On doit souvent faire face aux Européens, mais quand on est meilleurs qu’eux on finit devant. Les miens vieillissent bien. Eliot d’Ambri m’a du reste rassuré la semaine dernière après avoir connu quelques soucis de santé durant l’hiver. On était un peu dans le doute. C’est encourageant pour la suite. Il est agréable, gentil, trotteur. En plus, il m’a fait gagner mon seul Groupe III. On les a achetés tous les deux de bonne heure aux ventes de Caen alors qu’ils étaient foals. Diablo pour 4 200 € et Eliot pour 1 000€. Je les ai fabriqués moi-même même si certains vous diront que c’est prétentieux de ma part. Ils n’ont certes pas des origines de champions du Monde, mais quel plaisir de trotter de bons éléments au réveil », se régale Eddy après vingt ans de dur labeur, d’années pénibles à ses débuts alors qu’il s’envahissait de chevaux trop modestes. « Comme beaucoup de débutants, les trois ou quatre premières années j’ai récupéré plein de chevaux que personne ne voulait. Et puis un jour, après une énième mauvaise journée où mes deux partants n’avaient pas fait l’arrivée, j’ai pris la décision de dégager les trois-quarts de mon effectif pour ne conserver que cinq éléments. Je suis reparti sur de nouvelles bases. A partir de là, je suis tombé sur Prisca de Janeiro et la machine était relancée. Depuis, je fais beaucoup de tri ».

"On se connaissait peut-être trop avec Diablo"

Sans jamais tomber dans la quantité, Eddy Planchenault a trouvé un équilibre depuis une décennie. Une régularité salvatrice qu’il convient aujourd’hui à perpétuer en s’appuyant sur Diablo de Caponet, notamment, désormais entraîné par Laurent-Claude Abrivard. « Diablo a toujours été un peu spécial. Il souffre des boulets et j’avais du mal à l’entraîner sur ma piste de 700 mètres. Alexandre, qui lui avait déjà été associé, a demandé à Laura, ma fille, s’il pouvait le prendre à l’entraînement prétextant qu’il l’adorait. Avant cette proposition, pour tout vous dire, j’envisageais de le placer ailleurs. Alors je n’ai pas réfléchi trop longtemps. Le changement d’environnement, de méthode, le fait de posséder aussi une ligne droite que je n’ai pas chez moi l’ont transcendé. Je savais qu’il n’était pas cuit. Je sentais chez lui de l’envie. Mais ça n’allait plus. Comme un vieux couple, on se connaissait peut-être trop tous les deux. Diablo a les moyens de gagner un Groupe. J’en suis persuadé même si avant l’hiver je ne vous aurai pas tenu ce propos. Je l’espère en tout cas ! Que Laurent et Alexandre le gardent et l’adorent le plus longtemps possible (rires) ». Dans l’ombre des deux géants, on voit poindre une belle génération de 3 ans avec déjà huit qualifiés. « La sœur de Diablo, Joute de Caponet, s’est qualifiée en 1’18’6 à Meslay. C’est une pouliche un peu nerveuse comme son frère, un peu spéciale dans la bouche, mais c’est à l’évidence une très bonne jument. Le frère d’Eliot, Jomini d’Ambri s’est lui aussi ouvert les portes de la compétition sans vraiment avoir trop de travail. Ils débuteront au printemps. Flemington d’Amour sera à suivre dans les Grands Prix. Malheureusement, il ne tourne pas à gauche. Au travail il monte en puissance et peut franchir des paliers. Iorka de Bellande est une jument qui manque encore un peu de force. Elle devrait venir pour l’hiver prochain. Elle a mis du temps à comprendre ce qu’on lui demandait et, croyez-moi, je ne vais pas m’affoler avec. Elle a encore très peu couru. Dès le débourrage elle a marché sur sa génération », prévient Eddy qui travaille avec son neveu et sa fille Laura.

Laura bientôt de retour

Sauf en période de meeting où la demoiselle prend généralement ses quartiers à Grosbois comme ce fut le cas cet hiver pour œuvrer aux côtés d’Yves Dreux après avoir fait équipe un an plus tôt avec Matthieu Abrivard. Papa Eddy, lui, n’a semble t’il coché qu’une date sur le calendrier. « Elle revient à la maison début mars. A l’écurie elle est à trois-quarts temps et l’après-midi elle part aux courses, elle se débrouille. Plutôt bien même en ayant réalisé une super année 2021 avec 21 gagnants dont 19 en pro. C’est une gagneuse. Elle va toujours de l’avant.  Quand elle part aux courses ce n’est pas pour faire le tour. Elle mord dedans sans avoir peur des kilomètres. De toute manière, elle n’a pas le choix depuis qu’elle est passée professionnelle, sinon on est vite oublié. On a vite fait de prendre votre place. En plus c’est une fille, ce qui ne simplifie rien. On s’entend bien. Il y a des clashs parfois, ça arrive comme un père avec sa fille, mais on est souvent sur la même longueur d’ondes. Et aujourd’hui, je sais en premier que je travaille pour elle".

Fabrice Rougier


Haida Sautonne du 100% Abrivard
Publié le VENDREDI 25 FEVRIER 2022


Belle course fermée pour des juments de 5 ans que ce Prix de Guérande disputé vendredi. Quand les occasions sont rares, elle se préparent avec méticulosité. Demandez à Matthieu Abrivard, l’un de nos meilleurs metteurs au point. Privé de sulky pour suspension, c’est au cousin Alexandre que revenait la lourde tâche de piloter la favorite Haida Sautonne. Avec elle, tout se passe généralement dans les premiers mètres. Un homme averti en valant deux, son pilote prenait toutes les précautions sans pouvoir canaliser sa fougue. Quelques foulées de galop, le temps de glacer la douche de ses preneurs, mais Alexandre veillait au grain, bien que rendant désormais 25 mètres. Il en aurait fallu bien plus pour démotiver la fille de Magnificent Rodney qui, après avoir été superbement mise à l’abri aux tribunes, abordait conjointement le tournant final avec Hingala Vrie et Havane de l’Iton qui n’iront guère plus loin. Haida Sautonne s’imposait de toute une classe devant Hello Mademoiselle, planquée au moment de la bagarre dans le dos de la lauréate, tandis que Happy Story et Hune Love revenaient du diable vauvert pour s’adjuger les allocations suivantes. Hors Saison, cinquième fera le printemps d’Alain Roussel. En résumé, une grande Haida Sautonne et tout le talent de la famille Abrivard…. encore et encore !   


Hélios Somolli et Mathias Dudouit l’union sacrée
Publié le JEUDI 24 FEVRIER 2022


Ses adversaires, afin de s’en séparer, auraient presque ouvert une cagnotte afin de lui offrir les 210 € qu’il lui manquait pour franchir le plafond des gains. Mais aux courses, haut lieu de compétition, la solidarité n’a pas sa place et c’est donc tout logiquement que Happy de la Côte devait se débrouiller seul pour gagner son avoine. Déferré des quatre pieds pour la première fois, comme bon nombre de ses adversaires, le protégé de Sébastien Guarato n’est pas allé au turbin pour un simple rôle de figurant. Au cœur de la montée, il mettait sur les rotules Hello de Loiron et Hautain pour sortir librement du dernier tournant. Discret jusque-là, Hélios Somolli passait alors la surmultipliée tout en éteignant les phares d’un favori soudainement tombé en panne sèche, puis fonçait au poteau tout en conservant un œil sur Hadol du Palma qui bouclait une bonne ligne droite par le chemin le plus court. Helencio arrachait à la lutte le troisième ticket à Handzaro du Bocage devant Hove Pont Vautier. Le lauréat aux couleurs de l’écurie Somolli comptabilise désormais huit succès en dix-huit participations, dont six rien qu’avec le driver Mathias Dudouit. Une fidélité récompensée par un premier Quinté.    


Dantes se préserve d’un dantesque parcours
Publié le MERCREDI 23 FEVRIER 2022


Du Lavandou à Sainte-Maxime, il n’y a qu’un pas. Et quinze jours entre ces deux handicaps. A quelques jours de la fin du meeting de plat de Cagnes-sur-Mer, voilà qui promettait un bon match retour. Avec Dantes, débarrassé de Doctor Carl, un récent bourreau qui, depuis, s’est honorablement comporté dans le Prix Saônois, une listed-race. Enorme confiance donc dans l’entourage de Christophe Ferland, tout du moins avant de tirer ce sordide numéro 16 dans les boîtes presque éliminatoire sur les 1600 mètres Psf.  Mais, Dantes s’y est habitué. Il est presque même devenu propriétaire de cette stalle extérieure qu’on lui indiquait mercredi pour la troisième fois consécutive. Il aura donc fallu changer de tactique. Attaquer plutôt que défendre, ce que fit très bien Cristian Demuro en galopant très tôt aux côtés de Marrakech Moon, l’élève de Jérôme Reynier. Deux candidats au succès qui s’accompagneront de front jusqu’à 150 mètres poteau, Dantes se montrant finalement le plus costaud. Agapi Mia, Total Knockout et Oxalis composaient un Quinté où les attentistes n’ont pu jouer le moindre rôle. Comme le 8 février du reste. Du Lavandou à Sainte Maxime, il n’y avait vraiment qu’un pas.


Fairplay d'Urzy déchaîné
Publié le MARDI 22 FEVRIER 2022


Enfin débarrassés de toute présence européenne, quelques-uns de nos bons chevaux d’âge se retrouvaient mardi dans le Prix du Chesnay à Vincennes. Dont Epsom d’Herfraie qu’on pensait indéboulonnable. Face à lui s’ouvrait cela dit une belle boîte à outils avec Falco d’Havaroche pour tenter la passe de trois, Diego du Canter, un petit poucet au firmament de sa forme, et le plus riche du lot Fairplay d’Urzy.  A 2 060 € du plafond des gains. Avec un Jean-Michel Bazire impatient de revenir à son sulky pour cet objectif. Voilà deux ans jour pour jour que le fils de Ready Cash ne s’était plus imposé à Vincennes. Le genre d’anniversaire que n’apprécie pas particulièrement le patron des pelotons. Alors, profitant du sillage de Falco d’Havaroche dans le tournant final, il vidait dans un premier temps de toutes ressources le favori et animateur Epsom d’Herfraie, puis filait au poteau laissant son lièvre sans réaction. For You Madrik, troisième, participait à l’envolée des rapports du tiercé tout en dépossédant le courageux Edy du Pommereux d’un accessit aux abords du poteau. Diego du Canter, cinquième, aligne quant à lui les bonnes performances pour Antoine Marion. Certes Fairplay d’Urzy présentait un compte en banque supérieur à ses adversaires. Mais dans ce métier, l’argent ne fait qu’éphémèrement le bonheur… sauf si JMB décide le contraire !


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