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2020 Semaine 100

Srelighonn surfe à son tour sur la vague Nicolle
Publié le DIMANCHE 28 NOVEMBRE 2021


L’édition 2021 du Prix Georges-Courtois, dernier Groupe II de l’année sur les pistes jouxtant le Bois de Boulogne, aura été « Nicollisée ». Le souvent malchanceux Srelighonn s’en est emparée après avoir laissé tant de regrets à son entourage dans le Prix La Haye Jousselin (Grp. I) il y a trois semaines. Cette consolante était bien plus qu’une revanche pour ce lauréat, quatre ans plus tôt, du Ferdinand-Dufaure (Grp. I) qui sacre les meilleurs 4 ans sur le steeple. Alors, tout en accélération pour gommer le rail-ditch and fence, l’associé de Théo Chevillard relayait le favori Dream Wish puis amplifiait ses foulées dans le tournant final pour irrémédiablement s’envoler vers un titre qu’il avait également remporté en 2018. Derrière, loin derrière, ils étaient quatre à en découdre pour les accessits qui revenaient finalement à Glorice et Pacha Senam pour le trio 100% charentais de l’écurie de Saint Augustin. En voyant ses élèves passer à soixante-trois reprises la ligne d’arrivée d’Auteuil en tête, François Nicolle devient, tout en détrônant Guillaume Macaire, le recordman de victoires en une année sur la Butte Mortemart à une réunion (le 2 décembre) de la clôture. Un homme… « Courtois », un metteur au point d’exception !


Prix Olry-Roederer : le tampon de Gex
Publié le DIMANCHE 28 NOVEMBRE 2021


Considéré comme une ultime épreuve de rattrapage après le Grand Prix d’Automne (Grp. I), le Prix Olry-Roederer (Grp. II) accueillait avec le tapis rouge Galop Marin, le phénomène des arrière-saisons sur la Butte Mortemart. Un champion unique en son genre, adulé de tous pour sa longévité et son côté sympathique et appuyé au betting après avoir fait chuter de son piédestal L’Autonomie. Galop Marin devait donc assurer le spectacle. Et Galop Marin a du reste passé le poteau en tête… mais tristement débarrassé de son plus fidèle allié, Morgan Regairaz, éjecté sur la première haie. Les courses d’hier ne construiront décidément jamais celles du lendemain. Dès lors, sans l’épouvantail de la course, tout redevenait possible pour ses six opposants et notamment pour Gex, troisième de la Grande course de Haies d’Auteuil et déjà vainqueur sur ce parcours des 4300 mètres dans la Grande Course de Haies du Printemps (Grp. III). Le protégé d’Emmanuel Clayeux abordait la phase finale pétri de ressources dans lesquelles il lui fallait puiser jusqu’au poteau pour mettre un « tampon » au généreux Pollexfen qui composait, en cette occasion, la plus belle partition de sa carrière. Garasil, troisième, était compté à dix-huit longueurs. Après ses titres en 2017 et 2018, Galop Marin a échoué dans sa conquête d’un troisième Prix Olry-Roederer, mais sûrement pas dans celle du cœur des Français.


Après Lyon, Mathieu Pitart peut gagner Cagnes
Publié le DIMANCHE 28 NOVEMBRE 2021


Au lendemain de son installation, Mathieu Pitart remportait en 2018 grâce à Wildriver le Prix Alain-du-Breil (Grp. I) avec l’appui de Benjamin Gelhay, autre figure de Chazey.

Un week-end sur deux, Le Veinard s’invite dans la cour d’un professionnel. A 72 heures de la fermeture d'Auteuil, Mathieu Pitart pense déjà au Meeting de Cagnes-sur-Mer après une saison bien au-delà des attentes.

Faire de Lyon-Parilly sa résidence secondaire ? Rien de plus normal quand on entraîne à Chazey-sur-Ain. Devenir l’un des chefs-de-file de l’obstacle dans le Quart Sud-est demeure par contre moins accessible même si la discipline a vécu des jours meilleurs sur les bords du Rhône. Un triplé au début du mois de novembre, un autre ce dimanche au cœur d’une journée réservée aux sauteurs, rien ne semble désormais pouvoir reculer Mathieu Pitart, ni les cinquante pensionnaires qui l’accompagnent. « Les chevaux sont en forme. L’équipe effectue un super boulot. Nous sommes récompensés du travail. Tout simplement. Avec 38 victoires en 2021, on a ainsi pété le record de l’écurie sur une saison et rempli l’objectif de trente succès que nous nous étions fixé », signale l’ancien jockey, originaire de Salon de Provence, qui ne regrette aucunement son installation dans la Capitale des Gaules. « Aujourd’hui nos boxes affichent complet et une quinzaine de personnes travaille à mes côtés. Je ne comprends pas cette désaffection pour Chazey. Les gens préfèrent peut-être exercer à Paris ou trouver un établissement près de chez eux, mais je reste personnellement persuadé d’avoir effectué le bon choix. L’outil nous permet de bien figurer sur les hippodromes parisiens, de gagner des Groupes.  On profite d’une piste de 1700 mètres gazon et sable et l’on peut accompagner les lots en voiture au plus proche de l’action. Tout le monde n’a pas cette chance. Certes, il n’y a pas de forêt pour balader nos chevaux comme à Chantilly, il ne fait pas 40° toute l’année comme à Calas, mais hormis ces deux aspects, chez nous aussi ça court et ça gagne ». Dimanche, devant un public retrouvé au parc de Parilly, son nouveau coup de trois n’est en tout cas pas passé inaperçu.

Deux coups de trois en novembre à Lyon-Parilly

« Je tiens vraiment à féliciter l’hippodrome et tout le staff qui nous a permis de vivre une journée exceptionnelle. Il y avait beaucoup de monde. De nombreuses écuries de groupes étaient venues pour voir évoluer leurs couleurs, beaucoup de propriétaires avaient également fait le déplacement pour cette ultime réunion d’un programme que je connais désormais par cœur. Franchement, c’était génial. Cela m’a fait penser à un rendez-vous du GNT ou à ces réunions de trot en province qui parviennent encore à faire le plein. Côté sportif, Oktente, après sa victoire dans la Grande Course de Haies de Fontainebleau, avait encore une belle carte à jouer dans le Grand Prix d’Automne. On avait travaillé toute l’année pour ces deux rendez-vous. Je l’avais auparavant présentée à Auteuil dans de bons lots et la jument m’avait montré qu’elle était là, qu’elle allait au combat, tout en étant un peu limitée pour les gros handicaps parisiens. Ça l’a mise en condition, c’est du top travail. Normalement, elle va aller sur Cagnes pour y courir les handicaps, peut-être un Quinté. Elle n’a plus gros de marge, mais elle vient plaisamment de s’imposer de cinq longueurs en tirant dessus. Face aux grosses pointures, désormais, c’est elle qui nous guidera. Et si ce n’est pas concluant, on visera en début d’année les handicaps réservés aux femelles de 4 et 5 ans. Flicka d’Olivate m’a quant à elle vraiment impressionné. Elle n’a pas commis une faute, mais pas une. Pourtant, elle a peu d’expérience. Elle n’avait que six cross au compteur et c’était seulement sa deuxième participation dans la spécialité à Lyon. Elle est allée devant comme une grande et a pris toutes les trajectoires à la perfection. Félix de Giles l’a aussi montée à merveille. Elle a trouvé sa voie et si tout se présente bien, alors, elle pourra en 2022 ambitionner les grands cross. En attendant, elle est partie au pré se reposer », indique son mentor encore sous le charme d’une performance si aboutie. Flicka d’Olivate n’accompagnera donc pas ses vingt-cinq voisins de cour à Cagnes-sur-Mer cet hiver. « On a quand même du matériel pour le meeting » s’en réjouit d’avance Mathieu. « Plusieurs de nos représentants s’élanceront en étant bien traités au poids dans les handicaps notamment chez nos 3 ans. Miss Himalaya et Ingenious Machine sont deux petites pouliches qui tiennent la route. Chez les mâles, on pourra compter sur Indigo de Kerser et Illogique d’Ainay. Dans les handicaps sur le steeple, Vaub Chop et Diamant America pourraient se signaler alors que Hazur du Doubs et Al Nakhil, qui vient de s’imposer par deux fois à Moulins et Lyon, auront quelques prétentions en haies. Loddes sera aussi intéressante à suivre. Mes deux gros espoirs restent toutefois Halo on Fire qui a été réservé pour les Quintés de 4 ans et Manon des Sources avec qui on va essayer de préparer le grand steeple. Elle est vraiment top ». Si Wildriver, vainqueur du Prix Alain-du-Breil (Grp. I) en 2018 fut comme il le rappelle « la bonne étoile de son début de carrière », le mentor du Centre-Est s’approche à l’évidence chaque jour un peu plus du septième ciel.
 

Fabrice Rougier


Inoubliable pour dans trois semaines
Publié le SAMEDI 27 NOVEMBRE 2021


A trois semaines d’un très attendu Critérium des 3 ans, les demoiselles se retrouvaient entre-elles à l’occasion du Prix Annick-Dreux (Grp. II), autrement dit le Critérium des pouliches. Sans Idylle Speed qui aurait certainement joui au betting d’une cote de popularité. Pour Inoubliable, dont l’hiver n’a rien d’une trêve des confiseurs, le moment était venu, après une course de rentrée qui crevait déjà l’écran, de se rappeler à la communauté turfiste après un Meeting 2020/2021 sensationnel. Jean-Philippe Dubois, son mentor, aura encore visé juste. Débarrassée très tôt de deux de ses principaux challengers, It’s Now or Never et Idylle à Vie, Inoubliable se faisait pourtant oublier dans la première partie du parcours classique, puis effectuait un bon bout en plaine pour prendre son destin en main dans la montée. Au sortir de la dernière courbe, elles étaient quatre de front prêtes à l’avaler mais l’on ne ramasse pas la fille de Prodigious à la petite cuiller. Icône du Castelle, qui a profité du dos de la lauréate le long de la corde, et I Love Me, dont les preneurs y ont pourtant cru à mi-ligne droite, se cassaient conjointement les dents, tout comme Ivensong et Impression Géma qui concluaient dans cet ordre. Après Gunilla d’Atout et Hanna des Molles, Inoubliable tentera le 19 décembre de confirmer la supériorité des femelles. Jamais deux sans trois ?


Olivier Jouin l’utile à l’agréable
Publié le VENDREDI 26 NOVEMBRE 2021


A 35 ans, Olivier Jouin est au sommet de son art. Sur les hauteurs de la Butte Mortemart après avoir trouvé le parfait équilibre chez Nicolas Devilder. Son premier Groupe I obtenu il y a trois semaines dans le Prix Maurice-Gillois grâce à Let Me Love, entraînée par son ami William Menuet, n’est que la récompense d’une œuvre maîtrisée avec amour dans la plus stricte discrétion.

Voilà vingt ans qu’il nous accompagne sur les hippodromes. On le sait perfectionniste, attentionné et fidèle sans pour autant vraiment le connaître. Mais n’allez pas croire qu’il tire de sa discrétion une force. Ni du reste qu’il se protège. Olivier Jouin est ainsi. Naturellement réservé hors des pistes. « J’aime bien garder ma petite part de mystère », glisse-t-il tout sourire. Difficile toutefois de sortir du champ des caméras quand on remporte le Grand Steeple-chase des 4 ans à Auteuil. Quand l’émotion vous envahit. « Sur le coup, je pensais être battu. Ça m’a un peu cassé le délire. Mais cette victoire de Let Me Love à l’arrachée n’en fut que plus belle. A ce moment-là, j’ai pensé au long chemin parcouru, à monsieur Georges Bonsergent qui m’a formé au même titre que Jacques Ricou. A tous ces gens qui m’ont donné le goût des chevaux, d’abord, et des courses ensuite ». Toucher le ciel de la discipline, partager ce bonheur avec William Menuet, gagner un Groupe I avec une pouliche dont la mère lui avait déjà permis, autrefois, de remporter notamment le Grand Steeple-chase de Craon… tous les ingrédients étaient réunis pour décupler l’intensité d’un moment unique.

"Let Me Love, une battante, une vraie pro"

« Ce qui est d’autant plus sympa, c’est que William m’a fait le plaisir de me laisser la pouliche. Rien ne l’y obligeait. Hormis la fois où elle avait évolué à Segré, car j’étais pris à Auteuil pour la journée du Grand Steeple-chase de Paris, je me suis constamment débrouillé pour la seller et elle me l’a toujours rendu. Honnêtement, après son succès dans le Prix The Fellow, je ne cherchais pas à me mettre la pression. Je la pensais détenir une chance mais j’essayais de ne pas y penser et d’aborder l’événement dans le même esprit que ses courses précédentes, c’est-à-dire en la montant d’abord pour elle. C’est une battante. Cette victoire, c’est elle qui est allée la chercher. Quand elle s’était imposée à Clairefontaine, cet été, elle m’avait déjà impressionné en faisant le boulot toute seule alors qu’elle évoluait quand même sous 72 kilos. Dans le Prix Maurice Gillois, elle m’a donné l’impression de connaître tous les obstacles par cœur. Elle a franchi l’oxer comme si elle avait les mesures en tête. C’est une vraie pro et je pense qu’on n’a pas encore tout vu. Certains vous diront que ce n’était pas un grand « Gillois », en attendant on l’a gagné quand même. Son dauphin, Sel Jem, vu son modèle, est un vrai cheval d’avenir sur les gros obstacles. On la reverra quoi qu’il arrive au printemps sur les balais. William en prend soin tous les jours. Il ne prendra aucun risque avec. Je la crois capable de monter encore en puissance et de prendre de la force », explique le pilote de 35 ans qui règle chaque matin, tel un joailler, ses montes de l’après-midi. « Mon plaisir, c’est de me lever pour travailler les chevaux, les former. On a passé mardi matin au gazon un lot de sauteurs de 2 ans pour monsieur Devilder. Voilà où se trouve le bonheur. On sait déjà qu’on dispose de quatre belles et prometteuses pouliches pour l’an prochain. Comme on l’avait fait auparavant pour Let Me Love, comme avec Hurrick des Obeaux ou Dentor des Obeaux. Croyez-moi que pour ce dernier, à l’âge de 3 ans, rien ne laissait présager qu’il prendrait plus de 80 000€ exclusivement en haies cette année après avoir gagné en steeple l’an passé à Auteuil. Quant à Halthia des Obeaux, avec qui nous nous sommes imposés lundi à Fontainebleau, je n’aurai rien misé sur elle en janvier dernier. A force de travail, certains chevaux finissent par nous surprendre et c’est en cela que ce métier est merveilleux ».

"Je tourne vite en rond à la maison"

Cette sonnerie qui brise le sommeil et qu’on a envie de briser au petit matin, la lassitude, les régimes, Olivier s’en moque bien. « Je ne suis pas très grand, donc j’ai cet avantage de ne pas être lourd de base. Franchement, je ne m’impose aucune restriction. Seul le travail du matin me permet de me maintenir en forme et au poids pour la compétition. J’ai cet impérieux besoin de me dépenser. Je ne me réserve que le mercredi pour m’occuper de mon fils. Je ne suis pas du genre à rester dans mon canapé. Hormis un peu de jardinage et quelques parties de jeux vidéo avec mon fils, je tourne vite en rond à la maison. Mon énergie je la puise à cheval, dans les boxes. Le lendemain de mon Groupe I, je suis allé comme nombre de lundis chez Pascal Journiac, j’ai passé la soufflette derrière les gars qui avaient fait les boxes. Je n’ai rien changé à mes habitudes et je n’ai aucunement besoin d’un exutoire en dehors de l’écurie ». Alors qu’Auteuil baissera son rideau mardi, Olivier pourrait presque en être le premier désolé bien que son pragmatisme reprenne le dessus… « il faut bien que la piste et les chevaux se reposent aussi un peu. En période de meetings, je ne dirai pas que je vais refuser les montes à tours de bras, mais je n’étudierai que les propositions sérieuses. Travailler avec une maison pour qui je ne remonterai pas derrière n’a rien de constructif. Je ferai donc surtout des allers-retours à Pau pour Pascal Journiac, Philippe et Camille Peltier et monsieur Devilder. Fin juin, le chiffre d’affaires était fait par rapport aux années précédentes, alors je préfère privilégier les montes qui dessineront l’avenir ». En filigrane cette sagesse, ce profond respect et cette infaillible affection pour ceux qui l’entourent au quotidien. Au travail comme à la maison. « Je ne remercierai jamais assez mes parents, ma femme, mon fils, toutes ces personnes qui sont là dans les bons comme dans les mauvais moments. Mon bonheur est au plus proche de moi, pas ailleurs ».  

Fabrice Rougier


Epsom d’Herfraie enlève son premier derby de l’hiver
Publié le JEUDI 25 NOVEMBRE 2021


Il est comme dans ses pantoufles à Vincennes. A tel point qu’il était resté invaincu durant le précédent meeting en six participations. Epsom d’Herfraie, après deux courses de rentrée suite à des problèmes de santé, passait jeudi son premier vrai test de l’hiver. Dans un très bon lot. Ses jambes ont parfaitement répondu à ce défi, le fils de Rieussec réaffirmant qu’il était bel et bien ce champion aux pieds d’argile… en gros retard de gains. Locomotive depuis la descente d’un peloton qui n’a jamais trouvé le temps de s’endormir, le pensionnaire de Jean-Michel Baudouin s’est mis hors de portée de ses adversaires dès l’entame de la phase finale quand Eric Raffin ouvrait les mains. Mieux vaut prévenir que guérir. Car Equinoxe, relégué en queue de peloton et jamais vraiment soutenu dans sa progression par le wagon de l’extérieur, terminait à la vitesse du vent un chouia trop tard. Le cyclone « Epsom » avait déjà tout emporté sur son passage dans un temps canon de 1’12’’7 sur les 2850 mètres de la Grande Piste. De quoi mettre en appétit son mentor avant la Finale du GNT où son élève découvrira un engagement de rêve au premier échelon. Eileen, troisième, se retrouvait en produisant moins d’efforts cette fois et précédait Concerto Cointerie et Ezalyo Smart.  


Stéphane Provoost, monsieur GNT
Publié le MERCREDI 24 NOVEMBRE 2021


Deganawidah, dauphin de Crack Money au classement général du GNT 2021, jouissait mercredi d’un excellent engagement en tête à l’occasion de la dernière étape provinciale au Mans. Ce genre d’opportunité que Stéphane Provoost laisse rarement passer. Alors, le fils de Kaisy Dream partait dès le départ à l’abordage avec François Lecanu avant d’être relayé au premier passage en face par Express Jet. Bad Julry suivait gentiment en troisième position. En roue libre. Au chaud. Il en était ainsi jusque dans le tournant final quand, soudain, l’animateur emmené par Gabi Gelormini disparaissait sur faute. C’est ainsi que les deux protégés de Stéphane Provoost abordaient la ligne droite en tête, mais Bad Julry, contrairement à son camarade d’écurie, n’allait jamais renoncer pour s’imposer avec Anthony Barrier à près de 80/1. On savait les trotteurs de Jean-Paul Gauvin durs à l’effort et « Bad » était loin d’être le plus mauvais. Acheté aux ventes seulement 4000 € en début d’année par l’écurie Danover, il lui suffisait de recouvrer ses moyens d’antan pour rebondir. Un formidable investissement. Certes malheureux à mille mètres du but, le favori Goût Baroque, deuxième, en subissait de plein fouet les conséquences et ne sera pas marqué par sa prestation à une quinzaine de jours de la Finale à Paris-Vincennes. Clarck Sotho, aussi à l’aise sur l’herbe que sur le sable, Fly Speed, mieux en courant caché, et le solide Deganawidah composaient le Quinté. Quatre ans après son « Tiger », l’écurie Danover rugit encore dans le GNT.


Mickaël Barzalona marche à la Wonder
Publié le MARDI 23 NOVEMBRE 2021


Il est de toutes les croisades, presque de toutes les victoires. Après un doublé lundi au Croisé-Laroche, Mickaël Barzalona, dans la foulée de Just A Formality et de Have Dancer, s’est octroyé son troisième Quinté du mois sur Wonder Boy, mardi, sur les 1500 mètres en sable fibré de l’hippodrome de La Touques. Si un succès de Quinté est toujours très bien accueilli par l’entourage, l’élève d’Edouard Monfort a prouvé bien plus à deux cents mètres du poteau quand il changeait de braquet. Une accélération foudroyante dont se souviendront Royaumont et Mon Ami L’Ecossais, condamnés aux accessits alors que leur talent de finisseurs n’est plus un secret pour personne. Le local Letty’s Marvel, évoluant en progrès sur sa rentrée, se classait quatrième devant Gris d’Argent. Wonder Boy retrouvera t’il désormais la voie classique ? Possible selon les propos de son entraîneur qui retrouve ce bon soldat sur qui il avait fondé quelques espoirs. Ses trois dernières productions, toutes aussi prometteuses, laissent à penser qu’une listed pourrait lui revenir. Le meeting de plat de Cagnes arrive certainement à point nommé. Ce Prix du Jury deauvillais n’aura peut-être jamais aussi bien porté son nom. Le Veinard y apposera une mention très bien.


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