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2020 Semaine 101

Le GNT possède sa Cleangame Machine
Publié le DIMANCHE 05 DECEMBRE 2021


Rendre cinquante mètres ne lui fait plus peur depuis longtemps. Cleangame a permis, dimanche, à Jean-Michel Bazire de remporter la finale du Grand National du Trot pour la sixième fois consécutive. Comment peut-il en être autrement quand on entraîne des pépites comme Blé du Gers, Bel Avis, Elie de Beaufour ou Aubrion du Gers ? Comment peut-il en être autrement quand une armée de petites mains se fédère autour du géant de la discipline pour que chaque réunion devienne une communion ? Plus directement, comment peut-on battre le phénomène Cleangame de nos jours ? Ses dix-sept opposants ne chercheront même plus à se poser la question après cette énième démonstration. Seul Firello a pu lui emboîter le trot sans jamais pouvoir le défier dans l’épilogue. Mais c’est un Bazire. Quant au sprint du peloton, à des décamètres, il était enlevé par Freyja du Pont. Mais c’est encore une Bazire. Doux Parfum, aidé par le meilleur driver du Sud-est, s’affichait quatrième devant Fric du Chêne. En remportant comme en 2019 la belle de nos provinces, Cleangame s’enfonce un peu plus dans la légende et relègue même au second plan la victoire aux points de Crack Money sur Deganawidah au terme des quinze étapes du GNT. Rendons à Patrick et Cédric Terry ce qui leur appartient. « Cleangame est comme Face Time Bourbon, ces chevaux-là ne sont pas faits comme les autres », déclarait à chaud le professionnel sarthois. A JMB le mot de la fin même si, sportivement parlant, il n’a besoin de personne pour se l’accorder.
 


Barbara Guenet et Jean-Claude Louche, grands vainqueurs du GNA
Publié le DIMANCHE 05 DECEMBRE 2021


Pour entretenir l’ambiance et faire monter la température avant la Finale du GNT, les amateurs achevaient eux aussi dimanche, en début de programme, leur Tour de France. Pour parachever une année riche de 46 succès à travers toute la France, Pascal Garreau, à qui l’on pourrait presque déjà attribuer le titre de Champion de France 2021 de la catégorie, avait aussi l’opportunité de remporter le prestigieux challenge à étapes à condition d’accompagner Furioso Fligny vers un succès. Seulement, il est tombé sur un Emblème Castelets, survolté par Barbara Guenet, qui durcissait l’épreuve à un tour de l’arrivée. Sans jamais mollir. La cause était entendue à mi-ligne droite et l’élève de Pierre Coignard, récent lauréat des étapes de Nantes et Le Mans, devait malgré tout s’appliquer à sauver le premier accessit dans l’espoir d’une contre-performance du leader du circuit l’étincelante Flamme Nonantaise. Peu en vue du reste lors de cette finale, mais finalement sixième pour empocher suffisamment de points et conserver une minime avance au classement général final. Jean-Claude Louche pourra dédicacer son maillot jaune à l’entraîneur de Grosbois Gilles Curens condamné à rester au chaud loin de Vincennes. Il ne pouvait rêver à meilleur remède.   


Eire d’Hélios étale enfin sa richesse
Publié le SAMEDI 04 DECEMBRE 2021


L’émotion de Franck Harel aux alentours de 15h20, samedi, alors que Eire d’Hélios venait de triompher dans le Quinté, souligne la dure loi du métier d’entraîneur. Elle traduit à elle seule tous ces efforts qui restent souvent vains alors qu’on donne le meilleur. On désespère, on s’arrache les cheveux, jusqu’au jour où l’on finit par exulter. Un jour avec le bon parcours, avec le driver le plus inspiré, avec une jument parfaitement engagée au plafond des gains qui savait que cette course devait être la sienne. La perfection a été atteinte sur toute la ligne. A l’abri derrière Djembe d’Orgères dans le tournant final, la fille de Ni Ho Ped d’Ombrée était décalée au moment décisif pour mettre fin à vingt-neuf courses sans le moindre succès, soit près de deux ans pour enfin apercevoir le bout du tunnel. Deux années à jouer les seconds rôles en concluant treize fois en quinze participations à l’arrivée des Quintés, y compris cette saison dans deux étapes du GNT. La régularité est récompensée. Cette petite étincelle qu’il lui manquait a provoqué une explosion… de joie dans l’entourage. Djembe d’Orgères et Enzo d’Essarts accompagnaient la lauréate sur le podium alors que Fuschia Pierji, quatrième, mettait fin au bal des favoris.  Qu’il est bon ce bol d’Eire !


Et Stéphane Provoost mit à son tour la main à la pâte...
Publié le VENDREDI 03 DECEMBRE 2021


Alain Provoost, à droite sur l’image, et Stéphane, entouré par François Lecanu et Anthony Barrier, des abonnés des balances du GNT.

Etre à la fois au four et au haras n’a rien d’évident. C’est pourquoi Stéphane Provoost a repris les rênes de l’écurie Danover en 2005. Le voici à la tête d’un empire fort de 1400 victoires construit par son papa, gérant d’une pizzéria à Lisieux, il y a une quarantaine d’années. De la Royale au GNT avec le dressage en dénominateur commun.

Ce dimanche, Deganawidah tentera de devancer une nouvelle fois Crack Money dans la Grande Finale du GNT à Paris-Vincennes. Pour enfiler le maillot jaune et graver son nom dans la roche comme l’avaient fait avant lui Land Danover et Tiger Danover. Au Haras de Pitz, on fait du Tour de France des trotteurs un objectif, comme le souligne l’entraîneur maison, Stéphane Provoost, « J’aime bien jouer le jeu dans cette épreuve. J’ai passé tellement de bons moments auprès de Land Danover…  depuis, dès que je sens un cheval capable de rivaliser dans ce circuit, je n’hésite pas une seconde. Il faut cependant qu’ils encaissent bien les voyages.  La route reste dure à supporter. Quand on descend à Marseille c’est tout de même vingt heures de camion aller-retour. Cela exige aussi de la polyvalence, d’être par exemple à la fois bons gauchers et bons droitiers, et qu’ils soient sûrs car on ne peut pas se permettre d’effectuer tous ces trajets pour commettre l’irréparable au départ. Deganawidah cumule tous ces atouts et ce serait super pour lui de monter sur la première marche du podium. Même si j’ai frôlé l’élimination, à une ou deux reprises, le cheval s’est défendu à toutes les étapes. C’est pourquoi notre seul objectif sera de devancer Crack Money. Il est meilleur que nous à poteau égal, mais force de constater qu’avec vingt-cinq mètres d’avance, on a toujours fini devant lui. Cela dit, l’écurie est peut-être un peu moins performante à Vincennes qu’en province. On ne va donc pas jouer aux forts car quand Cleangame va revenir de son poteau, ça va être quelque chose. S’il fait sa course, il s’imposera de vingt-cinq mètres. Quant à Bad Julry, vainqueur de l’étape du Mans, je l’avais acheté pour m’amuser, pour courir les petits réclamers. Comme au travail, ça allait de mieux en mieux, il a fini par accompagner Deganawidah. Le cheval est tout neuf à 10 ans, sans problèmes de santé majeurs. J’avais bien remarqué qu’il allait mieux que son compagnon de voyage le matin, mais je le pensais prendre une cinquième place, pas plus. Anthony Barrier lui a donné le super parcours en dedans qui a fait la différence », explique Stéphane Provoost à la tête de l’écurie Danover depuis 2005 pour prolonger la belle histoire de Martine et Alain, ses parents, qui appartiennent au monde des courses depuis une quarantaine d’années.

Un bel Hidalgo prêt pour la relève

« Papa a couru en amateurs car un cousin de maman était un petit entraîneur. Il a eu une patte de cheval et tout est parti de là. C’est beau d’en être arrivé là aujourd’hui. Et surtout il s’est fait plaisir. Au tout début, ses produits sortaient sous la dénomination « de Pitz », une sorte de clin d’œil à la pizzéria de mes parents. La réussite de la pizza a fait naître le haras d’où sont notamment sortis les bons Ipsos de Pitz ou Inès de Pitz.  Mon frère, de son côté, avait baptisé quelques-uns de ses chevaux « Hanover ». Malheureusement il est décédé, il y a vingt ans maintenant, d’un accident de voiture. En hommage, on a souhaité appeler tous nos chevaux Hanover, mais cela nous a été refusé car ça existait déjà aux Etats-Unis. Dans le même esprit, on a donc juste changé la première lettre pour ainsi voir apparaître sur les programmes les Danover ». Mais les résultats tardent à venir. Recalé à l’issue de ses études de médecine (merci le numerus clausus pour tous nos déserts médicaux), Stéphane décide alors de mettre la main à la pâte. Pas à Pizza Pasta, sans chauvinisme aucun le meilleur restaurant italien de Lisieux, mais au haras. Une idée royale. Sans jambon ni champignons. « A la base je souhaitais être dentiste. Malheureusement, ils ne prenaient que les 65 premiers à l’examen et je suis arrivé centième. Un peu découragé par cet échec, toujours un peu mordu par les chevaux et constatant que nos employés au haras ne tiraient pas la quintessence de nos chevaux, je me suis dit qu’il fallait tenter quelque chose. Au début, ce fut un peu compliqué, mais au final j’ai fait le bon choix. Aujourd’hui, le haras de Pitz c’est 40 poulinières, un total de deux cents trotteurs sur la structure. Cela dit, il était impératif que les allocations remontent au niveau de 2019. J’avais prévu de tout arrêter si elles avaient poursuivi leur diminution. Je n’ai pas de propriétaires. Ma seule rentrée d’argent provient des gains de courses. Je dépends donc des paris hippiques et des retours sur la filière. Une nouvelle atteinte aurait été celle de trop. Ma priorité reste de payer mes dix salariés et de nourrir mes deux cents chevaux tous les jours. Avec la conjoncture, rien, ni personne ne nous aide à faire tourner ce gros bateau familial. Ce qu’a construit papa en son époque serait impossible aujourd’hui », remarque néanmoins le metteur au point des Danover à la tête d’un patrimoine de 1400 victoires. Et la relève frappe à la porte. « Hermine Girl est la meilleure 2 ans que j’ai entraîné.  Devenir la cinquième ou sixième meilleure pouliche de sa génération nous a contraint souvent aux seconds rôles, mais c’est une super jument adepte des courtes distances. L’an prochain face aux vieux, dans les courses de 5 à 10 ans sur pistes plates, en s’élançant en tête, on va je pense bien s’amuser dans les Grands Prix. Quant à Hidalgo des Noés, s’il ne lui arrive rien, sera dans deux ans notre cheval de GNT ». Pour succéder à « Degana » ? Réponse dimanche !

Fabrice Rougier


Gaspar de Brion passe à sept sur sept
Publié le JEUDI 02 DECEMBRE 2021


Le Prix de Bourigny, qui s’est joué ce jeudi sur l’hippodrome de Vincennes, n’avait pas échappé aux agences de voyages. Dans cette course européenne pour 4 et 5 ans, les Suédois et les Italiens représentaient quasiment à eux seuls la moitié des participants. Mais il fallait à cette armée étrangère bien plus de munitions pour coucher le bon Gaspar de Brion. Un cheval tout neuf (22 courses) lauréat à six reprises à Paris depuis le début de l’année. Et la septième n’a pas tardé après sa démonstration du 18 novembre dernier. Après avoir relayé Howdy Partner aux mille mètres, le protégé de Matthieu Abrivard donnait du fil à retordre à ses adversaires dans le tournant final avant de rejoindre le poteau sans la moindre émotion. En cheval en très net retard de gains. Howdy Partner ne calait jamais après avoir trouvé refuge dans son sillage et s’accrochait au deuxième fauteuil qu’a revendiqué Gina Mearas. Bubble Elfe, quatrième, se préservait du retour de la douée Hermine Girl dont il s’agissait du meilleur engagement de l’hiver. Gaspard, l’un des rois mages, n’apparaît-il pas dans un épisode de l’Evangile selon Matthieu ? Oui, mais ce Gaspar-là selon Matthieu Abrivard. Avec 7 succès à l’occasion de ses sept déferrages, la performance du fils de Singalo en deviendrait biblique.  


Un premier Quinté pour Népalais
Publié le MERCREDI 01 DECEMBRE 2021


Selon Stéphane Pasquier, « gagner à 55 kg à Deauville, c’est magnifique ». C’est le visage éclaboussé de joie que le spécialiste des gros handicaps prenait le chemin des balances après sa victoire, mercredi, dans le Prix de Sainte-Mère-Eglise sur Népalais. En crucifiant, sans mauvais jeu de mots, l’opposition y compris les vieux tontons flingueurs qui sortent souvent les poches bien bombées des gros handicaps. Comme Chasselay, pour n’en citer qu’un, lauréat de trois Quintés sur ce seul parcours des 1900 mètres psf de Deauville. L’atout de Sylvain Dehez concluait une fois encore en trombe le long de lice quand Bozioh progressait en pleine piste, mais l’un et l’autre ne pourront vraiment aller se frotter au représentant de Fabrice Chappet qui s’était défait de l’animateur Amedras à deux cents mètres du miroir. Khochenko, quatrième, devrait pouvoir rattraper le temps perdu à Cagnes cet hiver, tandis que Super Super Sonic s’affichait à une sévère cinquième place dans une arrivée très compacte. « C’est un cheval qui a des moyens et qui avait largement le droit de remporter ce genre de Quinté. Je suis très content de lui », poursuivait le pilote du lauréat au micro de nos confrères d’Equidia. Sachez cher Stéphane, toujours très suivi dans les événements, que vos preneurs le sont tout autant…  


Tibasti s’impose en pantoufles
Publié le MARDI 30 NOVEMBRE 2021


Pour prétendre au Prix Utah Beach, Quinté disputé à Deauville, mieux vaut apprécier le sable. Etre aussi sur la bonne plage, en l’occurrence en forme. Dans les archives, le Prix de la Vierge de Lorette semblait riche d’enseignements. On peut désormais l’affirmer : c’était bien chez Lorette ! Ce jour de début novembre, à Chantilly, Tibasti, troisième, précédait Mowaeva, tandis que Raysteve s’imposait. Malgré une pénalisation de trois kilos, ce dernier montrait encore mardi la marche à suivre en début de ligne droite, mais à trois cents mètres du but Maxime Guyon décalait Tibasti du sillage de Bakoel Koffie, qui en perdait son arôme, et créait en quelques impressionnantes foulées la décision devant Mowaeva. Derrière ce couplé au-dessus de la mêlée, King Robbe se préservait d’un rien des conclusions de Heartbeat et de Fayathaan. Grand habitué du parcours qu’il empruntait pour la septième fois en vingt-et-une apparitions publiques, mais avant tout cheval saisonnier, Tibasti s’inscrit comme le dixième lauréat de Quinté depuis l’installation de son entraîneur Romain Le Dren Doleuze. Le 32ème gagnant de l’année 2021 également pour une écurie qui détient… 32 boxes à Deauville. Ne le chatouillez donc pas trop quand il évolue à domicile.


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