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2020 Semaine 102

Havanaise à l'assaut de Vincennes
Publié le DIMANCHE 12 DECEMBRE 2021


Samedi, dans le Prix Octave-Douesnel (Grp. II), Hohneck, Hooker Berry et Hussard du Landret, s’étaient ouvert en grand, dans cet ordre, les portes des plus belles joutes hivernales de Vincennes à l’instar du Critérium Continental qui envoie son lauréat vers le Prix d’Amérique. Après les mâles, on attendait également beaucoup, dimanche, du pendant de cette épreuve pour les pouliches, le Prix Ariste-Hémard. Fifty Cent Piece s’y présentait auréolé de deux Groupes I capitalisés en Suède, mais la jument entraînée par Robert Bergh allait radicalement échouer à l’épreuve de la montée et devait laisser filer Havanaise débarrassée de toute opposition dès la mi-ligne droite. L’énorme conclusion de la Suédoise Sayonara n’y changeait rien alors que Huwaga s’octroyait le dernier accessit pour une première à ce niveau. Affichant un chrono de 1’12’’1, soit bien mieux que les mâles qui avaient couvert la veille leurs 2700 mètres en 1’12’’5, la représentante de François-Pierre Bossuet pourrait devenir l’une des révélations du Meeting. Laissons-lui déjà savourer ce succès de prestige à Paris-Vincennes qui la fuyait depuis presque deux ans. Havanaise est enfin reconnue à sa juste valeur.


De plus en plus Etonnant !
Publié le DIMANCHE 12 DECEMBRE 2021


Bison Fûté prévoyait un trafic fluide entre Bretagne et Bourbonnais pour Face Time Bourbon. Le fer de lance de l’écurie Guarato y jouait son ultime partition avant le Grand Prix d’Amérique. Pourtant, Etonnant lui a barré la route. Avec l’intelligence des grands. Avec beaucoup d’assurance en pouvant adopter toutes les tactiques. Habituellement offensif, comme lorsqu’il remportait l’édition 2021 du Prix de Paris (Grp. I), le bon pote d’Anthony Barrier l’a joué fine ce dimanche en se signalant juste avant la montée pour se laisser couvrir par Eric Raffin. A l’intersection des pistes, l’accélération du lauréat du Prix de Bretagne occasionnait comme toujours quelques ravages, mais Etonnant ne se résignait pas et trouvait même à mi-ligne droite l’énergie suffisante pour faire chuter aux abords du poteau le « double américain » de son piédestal. L’impossible n’a pas sa place dans le sport hippique. La Scuderia Bivans n’avait jamais vu son bolide battu au-delà des 2100 mètres. « C’est beau les courses parfois » lâchait Richard Westerink, très ému, comme l’aura aussi été Christophe Martens qui oblitère avec sa troisième place, pour Jean-Michel Bazire, le billet de Rebella Matters à la grande finale du 30 janvier prochain en disposant de Zacon Gio et de Délia du Pommereux. S’ouvrent à nous sept semaines d’attente et d’incertitudes.


La semaine folle d’Arnaud Maillard
Publié le DIMANCHE 12 DECEMBRE 2021


Un week-end sur deux Le Veinard s’invite dans la cour d’un professionnel.

On ne peut plus aller à Vincennes sans croiser l’un de ses représentants aux balances. Avec quatre victoires dans le temple du trot en une semaine, dont deux signées par Eric Raffin lors de la seule réunion du 6 décembre, Arnaud-Gilles Maillard est sur un petit nuage. Sans s’emballer. Sans vouloir à tout prix rejoindre l’élite trop vite, pour lui, comme pour ses élèves. « Depuis mon installation en 2005, on évolue chaque année en nombre de victoires et en termes de gains. Disons qu’on monte une marche tous les ans et ça me suffit. Avec les chevaux c’est pareil, quand on opère un bon roulement, ça rend les choses plus simples. On les essaye, on les déclasse et il n’y a plus qu’à courir à bon escient. Quand mes partenaires sont bons, ils ne courent que quatre mois dans l’année durant la période hivernale à Paris et le reste du temps ils sont au champ. Je n’ai plus qu’à les reprendre l’été pour les remettre en route. C’est un peu le cas avec Fulmida. Certains vous diront que je suis un con parce qu’avec sa qualité elle pourrait avoir 180 000€ de gains ou plus, mais je m’en sers quand j’en ai besoin et surtout je la respecte. Elle ne court certes que l’hiver, mais elle prend à chaque fois 50 000€. Moi ça me va. Vu le style de son dernier succès, elle peut à mon avis en gagner une ou deux de plus dans les prochaines semaines ». Installé depuis une dizaine d’années au Haras du Bois, à Touffreville dans le Calvados, après avoir charmé la fille de Michel Ballière, Arnaud a acheté une partie de la propriété pour en faire un espace de travail à sa convenance. « On a petit à petit apporté des améliorations au niveau des allées et de nos trois pistes, une de 800 mètres en sable, une de 900 mètres en terre et une ligne droite de 850 mètres. On héberge 20 à 25 chevaux en période hivernale. Je ne dépasse jamais les trente. L’emplacement est idéal à un quart d’heure de Caen, de Cabourg et de la plage, à cinq minutes de la quatre voies, l’A84 est à 10 minutes, à une heure de Rouen, d’Argentan, d’Avranches et un peu plus tout de même du Croisé-Laroche où je courais lundi en nocturne à 22 heures sous la pluie et par 3°. C’était le jour de notre fameux coup de deux à Vincennes. J’aurais été mieux au chaud à boire le Champagne. Je me suis puni tout seul » en plaisante Arnaud qui a cependant le temps d’en arroser d’autres.  Grâce à Fulmida, que nous évoquions plus haut, à qui Eric Raffin n’a même pas débouché les oreilles. « Elle possède de la marge et fera partie de mes espoirs du Meeting au même titre que Gergovie de Godrel qui vient de se préparer à deux reprises. C’est une jument douée qui a malheureusement un petit mental et une petite santé. Tout m’a l’air de revenir dans le bon sens. Cet été, elle avait gagné à deux reprises à Enghien. Elle n’est pas toujours évidente dans sa tête mais dans un jour avec attention ! Gélule est une mère courage sans être d’un gros calibre. On lui enlève les fers et les bottines et c’est parti. Elle donne toujours ce qu’elle peut sans pour autant avoir de marge. Henzo Dream devrait aussi nous faire plaisir. Ils ont tous les quatre le droit de bien se comporter à Paris. Itag Keryvon est bébé, mais c’est un poulain que j’aime bien. Des Sabots d’Or a pris 70 000€ à gauche et à droite en province, je vais le conserver pour le Trophée Vert ou la période printanière. Il est gentil et sérieux. Diamant du Ruel aura un bon programme en amateurs, il a toujours montré des moyens, j’y crois un peu y compris dans les Grands Prix. Fidzi Dream a connu quelques soucis aux jambes. Il vient d’effectuer une prometteuse rentrée en amateurs à Mauquenchy, du coup je compte sur lui. Hibiscus de latom, qui vient de rentrer à l’écurie, aura une belle course à son programme début janvier. Isis de Tillard est victime de ses allures. Elle est utile mais pas trop pratique. Je découvre Ildo des Champs, chez moi depuis seulement un mois et demi. Au travail c’est intéressant. J’aime bien Injectable. Je l’ai fait castrer, il a aussi eu de sérieux soucis aux pieds. Je l’ai repris il y a quinze jours et sera opérationnel en début d’année. Il peut en étonner plus d’un. Pas d’étincelles pour l’heure chez les « J » même si Jazz Session, que j’ai qualifié, semble sortir du lot ».

Fabrice Rougier


Heading Reference du minimum
Publié le SAMEDI 11 DECEMBRE 2021


Il avait le profil du parfait favori. Son passé en Scandinavie, déjà, quand il écumait les parcours de vitesse du grand Nord. Une forme ascendante depuis ses débuts en France, aussi, et c’est peu dire quand on se souvient qu’il avait battu le solide Payet dès sa première apparition sur notre territoire à l’attelé. Mais surtout le label Bazire. Sans JMB, mais avec Nicolas. C’est comme si on remplaçait Messi par Lewandoski pour pousser la balle au fond de la cage du Quinté qui nous était proposé samedi. Mais plus Heading Reference s’approchait de la surface de réparation, plus le doute s’installait. Piégé en troisième épaisseur dans la montée, le fils de Scarlet Knight ne semblait pas vraiment marcher sur ses adversaires en début de ligne droite. Vaprio, l’atout Gocciadoro, semblait même avoir remporté sa campagne française, mais en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, Heading Reference pointait son nez sur le poteau pour abonner le malheureux Vlad del Ronco aux deuxièmes places et différer à plus tard son premier sacre à Vincennes. Que dire de Vaprio et de Dream To Gis, que le numéro un derrière l’autostart aura finalement desservi, battus eux aussi du strict minimum dans ce sprint à quatre que seule la photo aura pu arbitrer.


Pascal Garreau : J’irai jusqu’au bout de ma connerie
Publié le VENDREDI 10 DECEMBRE 2021


Sacré bien avant l’heure Champion de France des Amateurs 2021, Pascal Garreau s’est trouvé un nouvel objectif en tentant de dépasser le record de 48 victoires sur une année détenu par Sophie Blanchetière. L’artisan-boulanger de métier aborde ses espoirs, ses joies, ses peines et son ressenti sur une catégorie du trot oubliée. Sans langue de bois.

Il y est parvenu. Non sans mal. Pascal Garreau deviendra au 31 décembre, et pour la première fois après trente années d’exercice, champion de France des Amateurs. En ayant avalé 56 000 kilomètres d’asphalte pour parfois aller courir, comme il le dit, à Trifouilly-les-Oies. Avec humour et autodérision. « Pour recevoir une allocation de 1200€ si l’on gagne, alors imaginez le septième. Y’a même pas de quoi, une fois tous les frais enlevés, se payer le ticket de péage. A presque soixante balais, quand tu descends de Paris à Saint-Galmier dans la journée, tu rentres le soir et tu retrouves ton plumard heureux. Faire dix heures de route pour deux minutes de course, il faut quand même être cinglé. Quand ça se passe bien tu te dis c’est super, par contre quand tu as été disqualifié au départ tu te demandes ce que tu fous dans cette bagnole à part faire le con. Y’a de quoi se mettre des claques. Mais bon c’est la passion, c’est le plaisir. Et quand je m’engage dans quelque chose je vais au bout. A tort ou à raison. J’ai dit que je donnerai tout jusqu’au 31 décembre, ce jour-là il y aura une course dans la dernière à Vincennes. Pour le réveillon, j’ai déjà prévenu ma femme que j’arriverai avec un peu de retard ».

"Pierre Coignard et Pierre-Emmanuel Mary ont fait du bon boulot"

Le titre pourtant en poche, Pascal, artisan-boulanger de métier, n’a pas abdiqué. Loin de là. Et pour cause, il lui reste une petite vingtaine de jours pour remporter trois courses et battre le record de 48 succès sur une année civile établi par Sophie Blanchetière. « Sophie se doute maintenant qu’au point où j’en suis autant que j’aille jusqu’au bout de ma connerie. Un record c’est fait pour être battu. C’est vrai qu’au mois de septembre je n’y comptais pas trop, je me démenais surtout pour devenir Champion de France. Lors du premier semestre, j’ai préféré assurer des points pour le classement général au détriment d’une victoire. Aujourd’hui j’y vais avant tout pour gagner. Après, rien n’est fait. Regardez, samedi dans la Finale du GNT des amateurs, je suis tombé sur un os. C’est souvent quand on veut gagner à tout prix que ça ne se passe pas comme on l’aurait souhaité. Furioso Fligny a néanmoins été courageux. Pierre Coignard n’avait pas voulu le déferrer, il n’avait pas d’œillères, il était présenté en version amateurs, pas en version course. Pierrot n’aime pas les artifices. Emblème Castelets était déclassé, c’est un cheval qui avait dévoilé des moyens il y a un ou deux ans. Guillaume Gillot l’avait préparé pour sa femme (Barbara Guenet, ndlr), c’est comme ça, c’est de bonne guerre. Cela dit, je suis content pour Jean-Claude Louche car c’est un bon gars. Et ça me fait plaisir car ça me ramène quelques années en arrière quand moi aussi je débutais. Les 48 victoires restent toutefois envisageables. Signe que les chevaux ont bien couru toute l’année et que Pierre Coignard et Pierre-Emmanuel Mary ont fait du bon boulot. Il me reste six ou sept cartouches pour toucher ma cible. Mercredi prochain, à Amiens, Epi des Landes est normalement un penalty. Le cheval a été gardé pour ça.  Pour la Finale, toujours à à Amiens le 21 décembre, Everest Dodeville devra rendre 25 mètres, mais c’est un cheval pétri de qualités. Normalement, si je n’ai pas deux mains gauches, il dispose aussi d’une très bonne chance », prévient le driver et propriétaire qui s’est lancé dans cette course au titre en étant soutenu par tout un entourage.

"Au 1er janvier, je redeviens grand-père"

« Avec le covid, la peur de la fermeture des magasins, la baisse du chiffre d’affaires de nos boulangeries, il y a un an mes enfants m’ont dit papa ce serait bien que tu retournes un peu courir pour décompresser. Comme ça, entre guillemets, je fichais la paix à tout le monde. Mon beau-frère, ma belle-sœur, mon gendre, ma belle-fille, mes enfants, tout le monde m’a encouragé, supporté. Sans eux, je n’aurais pu avancer autant, délaisser mon activité. Je n’ai que deux mains, deux bras et une tête. J’ai ouvert plusieurs boulangeries dans l’ouest parisien afin que chacun puisse posséder sa gamelle sans regarder dans celle de l’autre pour savoir si elle est meilleure. Certes, on a eu des hauts et des bas dans la vie, aussi bien au point de vue professionnel que dans les chevaux. On a aussi parfois eu chaud au cul dans les affaires, mais avec de la persévérance, du travail et de la ténacité on finit toujours par y arriver. Dans n’importe quel métier, dans n’importe quel sport, il faut avoir un esprit d’équipe, la culture de la gagne, la vista. Ce n’est pas être prétentieux que de vouloir écraser tout le monde, mais si l’on veut sortir du peloton de temps en temps, sans espérer gagner tous les ans le Tour de France, c’est bien de remporter ne serait-ce qu’une étape, ça met du baume au cœur », souligne un amateur au succès croissant. Mais qui retombera dans l’anonymat dès le 1er janvier. « Je vais mettre mes chevaux en vente car l’année prochaine je vais redevenir grand-père, comme disent mes enfants, un gars plus peinard. Je conserverai deux ou trois éléments pour courir le Championnat d’Europe, le Grand National des Amateurs, voire la Coupe. J’espère qu’il y aura moins de covid et qu’on pourra travailler un peu plus. Ce n’est pas avec les courses pour amateurs que tu vas faire vivre une famille. Intégrer ce milieu est de surcroît devenu un vrai chemin de croix. Rien n’est fait pour nous aider même au niveau de la société des courses. On est ni plus ni moins que de la chair à canon. La seule chose qui nous sauve ce sont les enjeux du PMU sur notre catégorie. Si demain les courses d’amateurs concentrent moins de jeu, on disparaitra comme le soleil se couche. Même la presse spécialisée nous boude. Pas une ligne, hormis Le Veinard, sur la finale du GNA. Allez, on parle de nous une fois tous les trois ans. Si demain il y a un budget à éliminer, celui des amateurs trinquera en priorité. Pourtant, si je prends mon exemple, j’ai investi, j’ai des frais de maréchal-ferrant, de vétérinaire, je paie des pensions aux entraîneurs,… et je ne suis pas le seul dans ce cas. Sur nos quelque neuf cents licenciés, 90% fonctionnent ainsi et participent activement à la filière. C’est quand même dommage de savoir que seul le jeu les intéresse. Sans cela, on redeviendrait un club de football de division d’honneur. On ne passerait même plus à la télé ».

Fabrice Rougier


Brillant Madrik, le salut du vieux
Publié le JEUDI 09 DECEMBRE 2021


Sans Jean-Michel Bazire ni Eric Raffin, suspendus, la réunion du jeudi 9 décembre à Vincennes ouvrait tous les possibles à commencer dans le Quinté, le Prix Jean-Boillereau, antichambre des semi-classiques. Elie de Beaufour s’y élançait favori, mais l’associé de François Lagadeuc, qui le découvrait, commettait l’irréparable en plaine. En haut de la montée, Victor Ferm, qui n’avait jamais voyagé en classe affaires, se retirait à son tour. Sale temps pour la team Bazire… et que dire de Feydau Seven ligoté à la corde derrière une Féérie Wood qui doit donner bien des cheveux blancs au clan Abrivard. La partenaire d’Alexandre a néanmoins livré un rude combat, à vive allure, en contrant tour à tour Mister F Daag, Calina et For You Madrik. La ligne droite était de trop. Mais Brillant Madrik était bien présent pour mettre du baume à l’écurie. En patron ! Léo Abrivard décalait son vieil ami du sillage de For You Madrik et n’avait plus qu’à contrôler la bonne conclusion de Calina, qui échouait de peu, comme l’an dernier dans cette même épreuve. Mister F Daag ponctuait, en s’adjugeant le dernier accessit, une belle série de trois victoires en Allemagne et en Suède alors que Flore de Janeiro surprenait sans homme sur le dos en devançant Amon You Sm. A 10 ans, Brillant Madrik a encore bien des conseils à donner aux jeunes.


Ingo tout de go
Publié le MERCREDI 08 DECEMBRE 2021


Le Prix de Villers Cotterets invitait les Européens. Comme souvent dans les Quintés pour chevaux d’âge. Des étrangers attirés par Vincennes et cette piste de 2100 mètres qui leur sied à merveille. Aucun Suédois ne vous dira le contraire. Certains Scandinaves sont cependant aussi véloces que tenaces.  C’est le cas d’Ingo qui avait victorieusement ouvert son meeting sur le circuit de vitesse avant de faire presque tout aussi bien sur le parcours classique n’étant devancé il y a quinze jours que par Fakir du Ranch. Seulement, mercredi, avec le numéro 9 derrière la voiture sa tâche se compliquait. Sauf en s’attachant les services d’Alexandre Abrivard avec qui le fils d’Infinitif vit le bonheur parfait. Ces deux-là se conjuguent à tous les temps. Même lorsqu’ils sont perchés en troisième épaisseur durant les mille premiers mètres. Ingo enclenchait alors au sortir de la plaine, relayait Fiesta de Belver et Benjamin Rochard qui n’attendaient que ça, puis rejoignait le poteau sans être gêné aux entournures. Flambeau Royal créait une belle surprise à plus de 70/1 tout en privant Majestic Man et Fiesta de Belver, au coude à coude, de l’accessit d’honneur. L’entraîneur Christoffer Eriksson a lui aussi de quoi devenir « d’Ingo ». En un mois, son protégé a amassé 50 000€ d’allocations. Ingo c’est bingo !


Nordeste a fait de Chantilly son coin de paradis
Publié le MARDI 07 DECEMBRE 2021


Successivement vainqueur de deux handicaps l’hiver dernier, dont un à Pau, Nordeste a mis du temps pour digérer les quatorze livres que lui avait infligées le handicapeur. Non sans se rappeler parfois à nos bons vieux souvenirs comme dans le Quinté du 1er avril où il échouait d’une tête face à Faithfilly Man sur ce fameux mile cantilien où il n’a jamais déçu. Logiquement chuchoté, le protégé de l’entraîneur Ion Elarre Alvarez allait crânement défendre les intérêts de ses supporters dès l’ouverture des boîtes pour se positionner en tête à hauteur de J’Aurai Dû qu’il venait de devancer quinze jours plus tôt à Deauville. Ce n’est qu’à 250 mètres du disque qu’Anthony Crastus prenait définitivement le large, filant sous le nez de Royaumont bon finisseur en pleine piste, mais aussi de Roberto Mount qui était parvenu à se faufiler le long de la lice.  Central Park West et Crack Régiment mettaient le rouge sur un Quinté uniquement composé de chevaux très plébiscités au betting. Rappelons le forfait ce matin de Droit de Parole pour raisons judiciaires après l'ouverture d'une enquête visant notamment Frédéric, Cédric et Charley Rossi ainsi que Jessica Marcialis, compagne de ce dernier. Nous y reviendrons dans notre édition à paraître demain.


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