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2020 Semaine 97

Poly Grandchamp et Bertrand Lestrade héroïques
Publié le DIMANCHE 07 NOVEMBRE 2021


Les 48 heures de l’obstacle à Auteuil auront tenu toutes leurs promesses. Et le quatrième Groupe I du week-end, le Prix La Haye Jousselyn nous a expédié dans une autre dimension. Un véritable bouquet final. Sans Docteur de Ballon, le lauréat de l’exercice 2020. Mais avec Bertrand Lestrade accompagnant cette fois Poly Grandchamp qui n’avait plus remporté la moindre course depuis un an et demi. A 9 ans, l’élève de François Nicolle a cloué le bec à tous ceux qui l’estimaient sur le déclin. Du mordant, il lui en a fallu pour repousser tout au long de la ligne droite le coriace Carriacou, vainqueur il y a deux ans du Grand Steeple-chase de Paris. Un face à face sans le favori Le Berry devenu spectateur, bien que troisième, dans cette course sélective où le peloton s’égrainait au fil des difficultés pour n’afficher que quatre concurrents, avec Figuero, en position de serre-file. Un surprenant Poly Grandchamp sur qui le temps n’a aucun effet à l’image de son jockey du jour qui réveille certaines mémoires quand le grand jour arrive. Bertrand Lestrade reste l’homme de la situation. En toutes circonstances, même quand il faut dépasser l’impossible. Mais Impossible n’est pas « Papot » dont l’écurie aura marqué ces deux belles journées d’automne. Les feuilles tombent, mais l’obstacle conserve ses racines.


Kyrov et Gwen Richard n’ont pas tremblé
Publié le DIMANCHE 07 NOVEMBRE 2021


Certes, il arrivait derrière les élastiques fort d’une récente victoire dans une course à conditions. Mais Kyrov avait tout de même de quoi être impressionné notamment aux côtés de Golden Sun, Imprenable et Sans Bruit qui venaient de se livrer bataille dans le Prix Georges de Talhouet-Roy (Grp. II). Gwen Richard, son jeune jockey, autant que lui du reste en découvrant sans pression, avec cette génération de 3 ans, le haut du pavé des courses d’obstacle. Alors, ensemble, ils ont pris leur courage à deux mains pour s'emparer des commandes dans le tournant final et enfoncer le clou un peu plus loin. Le poulain repartait en effet sur le plat en bon fils de Dark Angel, vainqueur en son temps de Groupe I à Newmarket. Même Golden Sun, son compagnon d’écurie, était surpris devant tant de désinvolture. Il dominait cependant Ain’t Got Wings dans la bagarre à l’accessit d’honneur et signait un joli jumelé pour l’écurie de François Nicolle, dont le dernier lauréat dans ce tournoi classique n’était autre que Alex de Larredya en 2014. Une référence de poids pour le lauréat du jour puisque son ainé avait fait sien ensuite à deux reprises le Grand Prix d’Automne. Gwen Richard, lui, se souviendra bien longtemps de son premier Groupe I. Le jeune pilote qui n’avait jusque-là épinglé qu’une quarantaine de victoires voit se dérouler un tapis rouge pour ce festival accompli dans le Prix Cambacérès. Une belle bande-annonce pour un tandem d’avenir.


Let Me Love au Menuet quatre étoiles
Publié le DIMANCHE 07 NOVEMBRE 2021


« On va fêter ça comme on avait fêté le Groupe III ». William Menuet, l’homme aux trois casquettes, jubile quelques secondes après avoir remporté le Prix Maurice-Gillois qui sacre le meilleur steeple-chaser de 4 ans. Son premier Groupe I, il ne l’a pas encore savouré, presque surpris par la performance de sa jument Let Me Love qui avait pris l’avantage en face. Peut-être trop tôt. Surtout quand Sel Jem lui prenait un minime avantage au saut de la dernière haie. La casaque Papot semblait partie pour décrocher son deuxième Groupe I du week-end, mais la partenaire d’Olivier Jouin serrait les dents, puisait dans cette énergie qu’elle n’avait pas consommée lors de la dernière préparatoire, pour venir s’imposer d’un nez face à celui dont on ne connaissait pas réellement les limites. La fille de Lady d’Ogenne, que William Menuet avait entraîné au milieu des années 2010, offre un premier classique à son éleveur-propriétaire-entraîneur tout comme à Olivier Jouin avec qui elle se plaît à réalise les quatre cents coups. Ménagée durant sa jeunesse, Let Me Love rejoint les quinze pouliches gravées dans le marbre de cette formidable épreuve tout en succédant à Le Berry. Un nom qui pourrait figurer dans quelques mois sur l’autres prestigieux trophées.   


Galop Marin champion d'Automne
Publié le SAMEDI 06 NOVEMBRE 2021


Parler d’un exploit en revient presque à minimiser la performance de Galop Marin. Samedi, dans le Grand Prix d’Automne, le protégé de Dominique Bressou est plus simplement entré dans la légende en remportant pour la quatrième fois consécutive ce Groupe I réunissant les meilleurs hurdlers. Fallait-il au préalable pouvoir regarder droit dans les yeux la formidable L’Autonomie qui, comme un boxeur collectionnant les ceintures, revenait sur le ring de la Butte Mortemart en étant invaincue cette année. Un match dans le match. Une Champions League hippique dont le dénouement s’est joué dans les arrêts de jeu. Car au saut de la dernière haie, Morgan Regairaz, qui avait fait le pari de la corde, ne comptait qu’une très timide avance sur Angelo Zuliani, bien calé le long du rail extérieur. Un duel à distance, seulement sur toute la largeur de la piste, sans jamais que la représentante de François Nicolle ne parvienne à remonter sur le plat un Galop Marin indéboulonnable sur ce parcours de 4800 mètres. « Il mérite de rentrer dans l’histoire. C’est un vrai crack » déclarait son habituel jockey après le passage du poteau. Même le robuste Mon Romain avait échoué dans sa quête d’un quatrième succès en 2000. Seul Al Capone a fait mieux notamment dans le Prix La Haye Jousselin qu’il s’était adjugé à sept reprises. A 9 ans, le petit phénomène de la famille Papot n’a cependant pas encore ponctué ce conte de l’obstacle.


Une immense haie d’honneur ce dimanche à Auteuil
Publié le VENDREDI 05 NOVEMBRE 2021


Ce dimanche 7 novembre, en plein cœur des 48 heures de l’obstacle, quelques champions de renom ayant bouclé le chapitre de la compétition pour d’autres plaisirs se produiront lors d’un défilé à Auteuil, théâtre de leurs nombreux exploits. Une initiative originale et toujours appréciée du public organisée par l’Association Au-delà des Pistes.

Les Prix Cambaceres (Grande Course de Haies des 3 ans), Prix Maurice-Gillois (Grand Steeple-chase des 4 ans) ainsi que le Prix La Haye Jousselin (meilleurs sauteurs d’âge sur le steeple) sublimeront ce week-end, s’il en est encore nécessaire, les 48 heures de l’obstacle à Auteuil. Il faut redouter plusieurs vagues d’émotion sur la Butte Mortemart. Une succession de cracks est annoncée. Mais ce copieux programme masque bien d’autres friandises. Par peur peut-être d’un subtil cocktail de nostalgie et d’amour. Dimanche, en effet, l’association Au-delà des Pistes convie les amoureux d’histoire et de notre patrimoine commun à sa quatrième parade des Champions après deux années blanches liées au contexte sanitaire. Entre deux épreuves se retrouveront au rond de présentation Bipolaire, Crystal Beach, Milord Thomas, Remember Rose et Un de Sceaux. Cinq chevaux de légende qui réussissent à totaliser pas moins de 64 victoires. Le must de la discipline. Non, on ne demandera pas à ces vieux routiers de sauter la rivière des tribunes ou le juge de paix, juste de profiter quelques instants d’un défilé pour se replonger dans cette atmosphère qui a nourri leur notoriété. Carole Desmetz, chargée de communication et d’événementiel à l’association Au-delà des Pistes, compte sans pression particulière les heures qui nous séparent de cet événement. « Tout est ok. Il a fallu s’assurer de leur venue, vérifier que les vaccins soient à jour, que les couvre-reins soient brodés à leurs noms, que les tapis soient prêts, les transports assurés,… nous sommes désormais plus excités à l’idée de les revoir qu’inquiets en termes de préparatifs. Quand ils le peuvent, tous ces gens qui s’occupent de ces cracks aujourd’hui répondent favorablement à notre invitation. Si certains chevaux la déclinent, il y a forcément derrière une raison compréhensible. Beaucoup de passionnés m’ont apparu déçus de ne pas revoir Shannon Rock, mais il est en compagnie de poulains et il apparaissait délicat de changer les habitudes de tout ce petit monde. Nous avons sollicité une petite dizaine de chevaux au total pour cette initiative, nous n’en aurons que cinq mais que ce soit par rapport à leur âge ou à leur importance au quotidien, on ne peut pas non plus tout chambouler juste pour une représentation de 5 à 10 minutes à Auteuil. On a eu par exemple la chance d’avoir la présence de Solow lors d’une manifestation à Deauville. Parce qu’il était le local de l’étape, dans son champ. Après l’avoir pomponné, lui avoir fait son petit brushing, il a fait sa parade et deux heures plus tard il était de retour chez lui. Quand ils le peuvent, je le répète, les propriétaires ou les personnes qui ont la garde de ces monuments du sport hippique participent avec grand plaisir ». Un bonheur infini des deux côtés de la lice. La joie des uns de revoir ces génies de l’obstacle, l’adrénaline des autres qui reviennent sur les terres de leurs exploits. « Il ne faut pas oublier que la dernière fois qu’ils se sont produits ici c’était pour gagner. Je crois qu’ils expriment un peu comme nous, les humains, une forme d’enthousiasme et de stimulation. Ils ont beaucoup été applaudis dans leur carrière et gardent une relation avec le public comme n’importe quel athlète de haut niveau. Je les sais contents dans leur pré ou sous la selle de leur cavalier pour la réforme, mais ils se rappellent aussi avec une certaine délectation du chemin qui les mène sur l’hippodrome. D’autant plus cette année puisqu’à part Remember Rose et Milord Thomas, les autres sont de jeunes réformés qui sont quelque part restés athlétiques. Je suis vraiment impatiente. Des moments vous marquent. Quand Milord Thomas avait participé à sa première parade il y a trois ans, les spectateurs l’attendaient comme s’il allait courir La Haye Jousselin. Ces cracks sont accueillis avec la même ferveur, la même passion. Quand tu es un champion, tu le restes à vie », reprend Carole. Acteur majeur de la réforme des chevaux de courses, Au-delà des Pistes ne rate jamais une occasion de mettre en valeur notre patrimoine commun. L’association créée en 2016 sur une idée de Lisa-Jane Graffard et de Nemone Routh, respectivement racing managers de l’écurie Godolphin et des Aga Khan Studs), a franchi bien plus que le bullfinch pour devenir la référence dans le domaine de la reconversion des chevaux de course, sans omettre de sensibiliser le public et les acteurs de la filière sur le potentiel de ces compétiteurs.

France Galop, une aide précieuse

Auteuil offrira alors une belle vitrine pour mettre en lumière ce travail de l’ombre si nécessaire. « En marge de cette parade, on se veut aussi pédagogues pour expliquer et rappeler l’importance de la reconversion et de la restriction d’exploitation c’est-à-dire l’interdiction de recourir et, ça va de soi, d’abattage. Tous les chevaux, qu’importe leur niveau, doivent bénéficier d’une suite de carrière, que ce soit pour du loisir, de la compétition, ou même pour devenir cheval de compagnie. On veut aussi casser les stéréotypes du sauvetage. Beaucoup de gens nous appellent pour nous demander s’ils peuvent à leur niveau sauver un cheval. Il faut qu’ils sachent qu’aucun couperet ne plane sur eux, qu’ils sont bien traités. Ils changent simplement de métier. Comme un être humain qui cumule plusieurs emplois dans une vie. Que ce soit un crack ou pas d’ailleurs, après sa carrière sportive le cheval ne disparaît pas, il continue d’exister, à être nourri et entretenu, il découvre une autre forme de compétition tout en étant choyé.  Au-delà des pistes s’impose comme le dernier maillon de la filière des courses hippiques, une passerelle vers un nouvel avenir. Il faut en prendre conscience. Les pur-sang qui arrêtent leur carrière à 3 ou 4 ans ont encore 25 ans à vivre ». France Galop l’a en tout cas bien compris en montant dans le train il y a trois ans pour devenir partenaire officiel et membre du conseil d’administration de l’association. « Quand on a une question, la société mère est toujours là pour nous aider. C’est un vrai soutien dans l’organisation d’événements et sous certains aspects de la communication. Pour la partie administrative aussi comme pour cette fameuse restriction d’exploitation. Elle devient possible de manière rapide et peu couteuse car France Galop nous aide à 100% sur ce dossier, ce qui permet vraiment de protéger les chevaux. Enfin, au niveau des soins et des placements, sur présentation de factures vétérinaires ou de divers justificatifs, France Galop nous rembourse dans la limite d’une enveloppe décidée en début d’année. Ce n’est pas no limit, toutefois le Président Edouard de Rothschild est un fervent défenseur du bien-être animal. Néanmoins, ça ne suffit pas. L’enveloppe permet d’aider x chevaux et la demande est exponentielle. Nous n’effectuerons pas de levée de fonds dimanche, là n’est pas le but, mais nous lançons un appel aux âmes généreuses ». En revanche, l’association organisera des visites dans les écuries. Située sous des oriflammes à l’entrée des balances, l’équipe attend que les turfistes viennent spontanément la voir pour découvrir le off d’un spectacle qui n’a nul autre pareil. 
Fabrice Rougier


Que sont-ils devenus ?

Remember Rose 
:
2.041.555 € de gains - vainqueur du Prix Ferdinand Dufaure (2007), du Grand Steeple-Chase de Paris (2009), du Prix La Haye Jousselin (2008 et 2009). Aujourd’hui retraité chez Mr Denis Bourez, à la tête du Haras de Saint Roch et père de Bertrand Bourez, son dernier jockey.
 
Un de Sceaux 
1.911.491 € de gains - Multiples vainqueurs de Gr1, 2 et 3 en Angleterre (à Cheltenham, Ascot, Sandown) et en Irlande (à Leopardstown, Punchestown, Fairyhouse, Cork). Il remporte également le Prix de la Barka, le Prix Leon Rambaud, le Prix Hypothese sur l’hippodrome d’Auteuil. Il vit aujourd’hui au pré sur son lieu de naissance et d’élevage au Haras de la Rousselière chez Nelly de la Guillonière et tient compagnie aux foals.
 
Milord Thomas :
2.505.475 € de gains – triple vainqueur du Prix la Haye Jousselin (2014, 2015, 2016), du Grand Steeple-Chase de Paris (2015) et du Prix Maurice Gillois (2013). Après une courte retraite sur ses terres natales au Manoir de Coupesarte en Normandie, il est aujourd’hui en cours de reconversion vers une carrière de dressage et de saut d’obstacles sous la selle de Maelys, compagne de son éleveur, Thomas Leboucher.
 
Bipolaire : 
1.561.355 € de gains - triple vainqueur de la Haye Jousselin (2017, 2018, 2109), vainqueur du Prix Héros XII (2017). Aujourd’hui Bipolaire est en retraite, il passe ses journées en pleine liberté dans les grandes espaces du Domaine du Pont où il est né, chez Thierry Cyprès. Il fait le maître d’école pour les jeunes poulains.
 
Crystal Beach 
391.270 € de gains – Vainqueur du Prix Murat (2019). Placé dans le réseau Au-delà des Pistes par Bertrand le Métayer, représentant du propriétaire la famille de Monsieur James Douglas Gordon (JDG Bloodstock), Crystal Beach est en fin de convalescence avant de débuter sa reconversion aux Écuries Valentine, structure référencée de l’Association.


Val Bassett, en poulain inattendu
Publié le JEUDI 04 NOVEMBRE 2021


Val Bassett n’était pas forcément celui que tout le monde attendait aux balances à l’issue du Prix du Pays de Bray, jeudi à Deauville. Manque d’expérience, seul 3 ans de l’épreuve avec son camarade de boxes Népalais, débuts sur la Psf, timide entrée dans les handicaps,… la liste des contre-indications expédiait le pauvre poulain entraîné par Fabrice Chappet aux oubliettes dans ce Quinté. Seuls son petit poids, la présence d’Eddy Hardouin, déjà vainqueur dans cette catégorie dimanche sur Circe, et le sérieux de l’entraînement cantilien empêchait d’en faire une impossibilité. Puis la piste s’en est mêlée. Jugée souple pour ne pas dire « fouillante » aux dires de plusieurs jockeys. Un drame pour les nombreux spécialistes de la surface, mais certainement pas pour Val Bassett qui suivait la progression de Nez au Vent en troisième épaisseur pour prendre le meilleur à 150 mètres du but et contrôler l’excellente conclusion de Enemy. Sky Power regagnait beaucoup de terrain en pleine piste pour arracher le dernier accessit à Khochenko, vainqueur moral de cette joute après tant de déboires dans la ligne droite. Dragonet, pour sa part, entrait tout à la fin dans la bonne combinaison. Eddy Hardouin, il est bon de le souligner, réalise sa meilleure saison depuis ses débuts. Le Quinté n’est qu’une vitrine. La qualité du pilote se trouve depuis bien longtemps à l’intérieur.


Evariste du Bourg… à jamais le premier
Publié le MERCREDI 03 NOVEMBRE 2021


Que le trajet est long entre Fuveau dans les Bouches-du-Rhône et Paris. Mais 2700 mètres sur la Grande piste de Paris-Vincennes peuvent l’être encore plus. Surtout quand le trafic est dense et que le pensionnaire de Jean-Marie Roubaud doit longuement voyager sur la troisième file, contré par Eileen, un poids-lourd de la même génération. C’est seulement en bas de la descente que la propriété de Pierre Pilarski réussissait - enfin - à prendre le pouvoir des sabots de By and By. Eric Raffin a ensuite temporisé dans la montée, pour recharger les batteries de son associé, mais quand arrivait la ligne droite le discret, jusque-là, Elu de Dompierre, toutes voiles dehors après avoir été ramené aux avant-postes par Deus Ex Machina, avait tout du profil du gagnant. Que nenni ! Evariste du Bourg, dans cette froideur explosive, réenclenchait une vitesse pour s’imposer visuellement du minimum et moralement du maximum. Un phénomène pétri de courage comme il en existe peu sur le circuit. Battu à la régulière Eliot d’Ambri reste un point d’appui essentiel dans les Quintés, alors que Deus Ex Machina, quatrième, accusait le coup dans les derniers mètres tout en se préservant du retour de Destin Carisaie. Marseille s’impose à l’extérieur dès l’ouverture du Meeting d’hiver 2021/2022. A jamais les premiers !


Raysteve ne manque pas son retour à Chantilly
Publié le MARDI 02 NOVEMBRE 2021


Il revenait après un petit break de trois mois avec 100% de réussite dans les cinq premiers sur la piste en sable fibré de Chantilly. Mais Raysteve est bien resté le même. Sublimé dans l’Oise, l’élève d’Elias Mikhalides a profité de son petit numéro dans les stalles pour se positionner en tête. Et quand il domine ses adversaires, bien malin est celui qui réussit à le faire douter. On ne l’a du reste pas trouvé mardi dans le Prix de la Vierge de Lorette où le fils de Charm Spirit enregistrait son premier Quinté, son déjà troisième trophée sur l’anneau.  Magic Vati, autre redoutable spécialiste de la PSF, n’a jamais pu envisager mieux qu’une seconde place qu’il conservait devant le saisonnier Tibasti qu’il conviendra de suivre ces prochaines semaines. Mowaeva revenait de très loin en pleine piste et échouait au pied du podium suivi de Satisfied. A peine deux mois après avoir accompagné à la victoire Brouillard (Fabrice Vermeulen), Marie Vélon réédite dans un Quinté pour la même casaque de Sparkling Star. La meilleure femme jockey en activité conforte sa place dans le Top 10 de la profession tout en soulignant de par son talent que Jean-Pierre Gauvin demeure l’un de nos plus efficaces maîtres d’apprentissage en activité.


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