Folly Foot dans les arrêts de jeu ![]() Copieux rendez-vous, au réveil du printemps, que ce Prix Prédicateur disputé sur l’hippodrome d’Auteuil. Une course longtemps conjointement animée par Lyon Clermont et Elixir Pearl. Tout du moins jusqu’au dernier passage en face, moment choisi par Golden Witch, forte d’une sage rentrée dans les jambes, pour affirmer ses ambitions. La protégée de Sonia Delaroche, sœur de Golden Gold, abordait en tête l’ultime difficulté et s’appuyait sur ses qualités de plat pour dominer ce lot, mais dans une dernière foulée Folly Foot anéantissait tous ses efforts sous l’expertise de Nathalie Desoutter. A cinq longueurs, le poids léger Inside Montlioux dominait Grand de Thaix pour ce qui s’apparentait à une finale pour la troisième place. Evoluant pour la première fois sous la coresponsabilité du tandem Adda/Renaut, Folly Foot s’adjuge à l’âge de 7 ans son premier Quinté et le plus beau trophée de sa carrière. Sans Maximilien Farcinade, battu d’une petite tête, sans James Reveley, dont le choix s’était porté sur Bonaparte Sizing, ses plus fidèles accompagnateurs. Nathalie Desoutter avait-elle ce dimanche ce petit grain de « Folly » pour faire la différence ?
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Essai Transformé surgit de la mêlée ![]() Presque miraculé au départ du Prix Teddy, le Quinté disputé samedi à Saint-Cloud, Essai Transformé ne s’est pas rendu derrière les boîtes avec son bottom weight pour distribuer les citrons à la fin du match. Même sans réelle expérience à ce niveau, exceptée une dixième place sur la Psf lors des premiers froids hivernaux sur Deauville, le poulain de 4 ans entraîné par Mikel Delzangles est pourtant arrivé sans complexes, figurant dès l’ordre du starter dans le premier tiers du peloton avant d’être repris par son jockey. Devant, les animateurs de la première heure cédaient tour à tour, sauf Millfield, toujours aussi performant après quarante-cinq Quintés dans les jambes. Il a même longtemps été envisagé que le partenaire de Cristian Demuro réussisse le doublé après son succès de l’an passé, mais Eddy Hardouin l’en privait à quelques mètres du but. The Live Freedom, Hootton et Toijk verrouillaient l’événement du jour devant le favori Masterboy victime d’un trafic dense en pleine piste. L’entraîneur Mikel Delzangles lance ainsi son année 2022 grâce à Eddy Hardouin en manque de réussite depuis le 19 février quand il s’imposait avec Amedras pour Christophe Escuder. Déjà à très grosse cote et de surcroît à l’occasion d’un Quinté.
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Un troisième Quinté pour Enzo d'Essarts ![]() A la même époque, il y a un an, Enzo d’Essarts triomphait coup sur coup à Vincennes, puis à Laval, agrafant deux Quintés à son palmarès. A chaque fois en se faisant ramener sur un plateau avant de déposer ses adversaires dans la ligne droite. Ménagé après un bon début de meeting de Vincennes, le protégé de Rodolphe Lagadeuc retrouvait la compétition vendredi soir à Enghien à l’occasion du Prix de Pierrefitte-sur-Seine. Avec beaucoup de fraîcheur et sur une piste plate à son entière convenance, il suffisait à Enzo de trouver le bon lièvre. Flaya Kalouma allait jouer à la perfection ce rôle. Jusqu’au début de la ligne droite où la jument de Gabriel Angel Pou Pou, à la direction des opérations, disparaissait sur faute pour ouvrir un boulevard, voire une avenue, à François Lagadeuc qui rejoignait dans une profonde solitude le poteau. Au prix d’une conclusion remarquée en pleine piste, Eadshot Josselyn concluait plus vite que les outsiders Forum Meslois et Dream Cash. Heading Reference reculait cinquième. Les amoureux de statistiques remarqueront que Enzo d’Essarts a couru dix Quintés dans sa carrière sans jamais sortir des quatre premiers et en s’insérant à neuf reprises dans le Tiercé. Il n’y a plus qu’à se mettre à table… avec fromage et d’Essarts.
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Philippe Sogorb et ses amours de jeunesse ![]() Un petit coin de parapluie à La Teste-de-Buch avec Alejandro Gutierrez Val.
D’abord jockey ayant clôturé en 2013 son bilan comptable avec plus de mille victoires, Philippe Sogorb se consacre dans les Landes depuis une dizaine d’années à l’entraînement d’une soixantaine de galopeurs dont la plupart, beaucoup d’inédits, n’ont que 2 ans. Le technicien montois et sa fidèle équipe volent déjà, sans avoir eu le temps de s’en apercevoir, vers les cinq cents succès. Etat des lieux. Mercredi matin, centre d’entraînement de Mont de Marsan. Philippe Sogorb a l’œil rivé sur les premiers lots. Presque imperturbable. Attentif comme à ce premier jour de 2011 alors qu’il embrassait une nouvelle carrière, celle d’entraîneur, après avoir été le jockey de quelques belles casaques comme celle de la Marquise de Moratalla. Peu commun pour un gamin extérieur au mundillo à peine sorti de l’Afasec. « J’ai voulu être jockey à l’âge de 11 ans, mais mes parents n’étaient pas dans les chevaux. Devant mon insistance, ils m’ont mis à l’Afasec et j’ai atterri chez Elie Lellouche en 1988. J’ai quand même une bonne étoile au-dessus de la tête. J’ai ainsi pu atteindre les mille victoires, avec l’étranger, en tant que pilote. En 2011, suite à mon installation, les victoires se sont enchaînées. J’ai notamment eu la chance de tomber sur une pouliche comme Vorda qui m’a vraiment lancé et m’a permis d’être encore là à vous parler dix ans plus tard. Je m’estime somme toute assez chanceux, la réussite m’ayant toujours accompagné. Mais elle n’arrive pas comme ça sur un coup du sort. Autour de moi, j’ai toujours treize à quatorze salariés à cheval. Une équipe exceptionnelle à qui je fais confiance. J’ai mis du temps à la mettre en place, mais ce sont des personnes fidèles qui sont là depuis longtemps maintenant et qui savent exactement comment l’écurie fonctionne. C’est grâce à eux qu’on gagne des courses. Beaucoup d’entraîneurs se plaignent de rencontrer des difficultés pour recruter du personnel compétent, j’ai encore la chance de dire que je n’ai pas été concerné par ce problème », précise le Montois bien épaulé et tout aussi bien entouré par des clients fidèles. Priorité aux 2 et 3 ans Nombreux. Très nombreux. « Si l’on souhaite résister dans ce métier, il faut construire des fondations stables avec ses clients. Des propriétaires comme Mohammed Al Thani, Guy Pariente, Niarchos constituent la grosse base de mon écurie. Avec ces chevaux-là, on peut aligner des gagnants qui par corrélation attirent derrière d’autres petits propriétaires », poursuit-il. A écouter Philippe Sogorb, tout paraît si simple. Mais aux courses, sans talent, sans un petit supplément sur ses adversaires, on sort vite du décor. On n’approche pas les cinq cents victoires sur le sol français en qualité d’entraîneur d’un coup de cravache magique. Et pourtant, ce cap n’est plus si loin, même s’il se refuse à toute addition. « Je ne suis pas obstiné par le nombre de courses que je remporte chaque année. J’essaie juste de tirer le meilleur de mes chevaux. Mais si vous dites que j’arrive à cinq cents c’est déjà pas mal (rires) ». Philippe Sogorb préfère aborder l’avenir. Avec une particularité qu’il clame haut et fort et qui pourrait tout aussi bien devenir un slogan : « j’aime la jeunesse ! ». En effet, sur les soixante équidés qui composent l’écurie, vingt-cinq n’ont que 2 ans. On y trouve aussi un noyau de pur-sang arabes de 3 ans et énormément d’inédits. « J’ai à peine vingt chevaux courables à l’heure actuelle. Mais ça correspond à ma politique d’entraînement que d’exploiter les jeunes chevaux pour mesurer leur potentiel. Ensuite, s’ils ont des moyens, ils sont placés sur le marché. Les juments peuvent quant à elles devenir poulinières. S’ils sont par contre plus limités, ça devient de suite plus difficile. Alors, on n’hésite pas à passer par les courses à réclamer afin d’opérer une rotation. Il faut essayer beaucoup de chevaux pour tomber sur quelques-uns de bons. En principe, je débute mes poulains quand ils sont prêts à aller aux courses et aptes à y réaliser de bonnes performances. Avec du travail en amont. Les meilleurs, s’ils ont un vrai potentiel et gagnent chez les inédits, vont progresser sur leurs débuts et pouvoir grimper les échelons. J’apprécie cette sélection, je ne suis pas un entraîneur de vieux chevaux de handicaps ». La jeunesse n’aime pas les vaincus écrivait Simone de Beauvoir. "Je ne suis pas un entraîneur de vieux chevaux de handicaps" Alors, en parcourant les boxes, Philippe nous présente ses plus beaux modèles, diffuse aussi ses espoirs. « Cuncerto n’a toujours pas gagné, il est troisième en débutant puis second. C’est un cheval tardif que j’aime beaucoup et qui pourrait s’exprimer à un bon niveau. Une pouliche comme Oxiana est douée, Gavial aussi est un bon cheval. Tonka reste sur deux victoires cette année et va prendre la direction du Prix Vanteaux, un Groupe III pour pouliches de 3 ans à ParisLongchamp. Voilà à mon sens les quatre chevaux qui forment le haut de tableau chez mes 3 ans ». Plus aguerri, du haut de ses 6 ans, Styledargent tentera de montrer la voie à ses cadets. « Je l’ai récupéré au début de l’année passée. Son propriétaire, monsieur Pariente, voulait en faire un candidat pour les listed et les Groupes, mais je trouve qu’il avait perdu du niveau, de sa superbe. Il avait constamment du mal à finir ses courses. Toujours à l’arrivée, mais toujours battu. En dernier lieu avant sa victoire à Mont de Marsan, je le trouvais mieux que d’habitude à l’entraînement et c’est la première fois que je l’ai réellement vu finir sa course en avançant. Donc je le crois sur la montante, en espérant qu’il retrouvera tout son potentiel. Mais il est encore trop tôt pour me prononcer », rassure Philippe Sogorb sans toutefois faire preuve d’un enthousiasme démesuré. Un homme averti en vaut deux. Et en bientôt 35 ans de boutique, le mentor du Sud-ouest a parfois appris que la frontière entre l’optimisme et les désillusions n’a pas de barrières. Rien de tel qu’un cheval pour vous faire mentir… même quand sur votre activité les planètes demeurent alignées depuis longtemps. Fabrice Rougier |
Vitale Ciotola dans un canapé ![]() Zerozerosette Gar en 2020, Aguacate en 2021 et… on le sait depuis ce jeudi Bilo Jepson en 2022. L’Italien Vitale Ciotola aura donc remporté les trois dernières éditions du Prix de Canapville, le Quinté caennais. L’éclair de classe de son élève dans le dernier tournant de Vincennes le 10 février en avait fait un favori logique. David Thomain n’a pas tremblé au moment du penalty après une sage course d’attente derrière Hold Up du Digeon qui menait le bal en compagnie de Hélios Somolli. Ce dernier repartait néanmoins de plus belle sans pouvoir s’opposer peu après la mi-ligne droite à la double attaque de Bilo Jepson et de Bon Ton Gso. Entre les deux trotteurs transalpins il n’y aura aucune je t’aime à l’italienne, David Thomain ne laissant aucune chance à Alexandre Abrivard au sulky du pensionnaire de Jean-Michel Bazire. Histoire Moderne, quatrième, et Hold Up du Digeon validaient leurs places dans un Quinté dont l’arrivée était affichée dès les premiers mètres. Même Hermine Girl, deuxième dans un bien meilleur lot sur ce parcours il y a une semaine, et pourtant très vite ingambe, n’a pu refaire son handicap de 25 mètres. Bilo Jepson, lui, poursuit sa campagne française. Sous les 100 000 € de gains avec un tel jeu de jambes, le fils de Timoko ne devrait pas davantage trembler dans un proche avenir.
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Mireille Desvaux et Full Précieux… mieux qu’une paire ![]() Certains coups d’essai deviennent des coups de maître. Mireille Desvaux, entraîneur depuis une quinzaine d’années, n’avait jusqu’à ce mercredi 16 mars 2022 jamais eu l’opportunité de courir dans un Quinté. Full Précieux avait donc toutes les cartes en main pour réaliser bien mieux qu’une performance. Vite sur jambes, comme à son habitude, ce fils de Lauro, élevé de surcroît par son entraîneur et propriétaire, a donc fait de sa position à l’extérieur des boîtes un avantage pour se propulser en tête. Mais Exciting, qui restait sur une démonstration deauvillaise lui valant tout de même quatre kilos de pénalisation, avait visiblement les mêmes consignes. C’est ainsi que Christopher Grosbois et Cristian Demuro allaient très longuement s’épauler. Jusqu’aux abords du poteau. Exciting s’est vu un instant en ballotage favorable à mi-ligne droite, mais la générosité côté corde de Full Précieux lui permettait de mettre finalement « à tapis » son adversaire. Un petit exploit a donc été réalisé par cette professionnelle qui met au point une quinzaine de chevaux dans la baie du Mont Saint Michel, dont Dauteuil Précieux qui l’a déjà emmenée au plus haut niveau.
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El Greco Bello s’impose à domicile ![]() La Mayenne reste aux Mayennais ! Dans le Grand Prix du Conseil départemental, mardi sur l’hippodrome de Laval, Anne-Françoise Donati Marcillac, une locale de l’étape, a joué un drôle de tour aux visiteurs en présentant El Greco Bello. Certes, le fils de Meaulnes du Corta restait sur une victoire à Pontchâteau, mais il concourait, bien que sur ses terres, dans la division supérieure. Son pilote, Benjamin Rochard, a donc temporisé dans le sillage des premiers, sans le mettre dans le rouge, pour mieux analyser la situation. Le favori Gaspar de Brion, décidé à ne jamais lâcher les commandes, cumulait pour sa part les efforts en contrant tour à tour Huwaga, puis les représentants de Jean-Michel Baudouin, avant d’être absorbé par le gladiateur El Greco Bello qui n’avait plus qu’à endiguer les belles conclusions de Décoloration et de la surprenante Flower By Magalou. For You Madrik assommait une dernière fois « Gaspar » en lui subtilisant la quatrième place. Les « Bello » de l’écurie Marcillac, chers à leur éleveur Rémi Boucret, poursuivent sur la lancée d’un fructueux meeting parisien. Il ne leur manquait plus qu’à offrir un premier Quinté à leur entraîneure. C’est fait ! Et de « Bella » manière !
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Jérôme Delaunay : Au moins je sais d’où je viens ![]() Jérôme Delaunay (2e de g à d) n’est jamais loin de son « vieux » Yeiayel. Tous les quinze jours Le Veinard vous invite dans la cour d’un professionnel. Une piste assez profonde, qui monte, qui descend, avec ses diagonales. Douze personnes à cheval le matin pour entraîner une cinquantaine de têtes, bienvenue dans le Maine-et-Loire chez Jérôme Delaunay. A Saint Clément de la Place plus précisément. Un bout de France où l’entraîneur s’est installé il y a une dizaine d’années. Et de ses choix, il n’est pas peu fier. « C’est un bon outil de travail que nous avons réalisé nous-mêmes. Ce n’est pas une grande piste, mais là n’est pas l’essentiel. Quand on a ses repères chez soi, qu’on maîtrise bien ses installations, on a déjà fait un bon bout de chemin ». Et si ce n’était que la piste... Pour Jérôme, il a fallu partir de rien. Sortir d’un flou artistique à la seule aide de ses mains et de celles de ses proches et d’une énergie débordante. « Au départ, c’était une exploitation bovine qu’il a fallu entièrement transformer. Je le reconnais c’était un pari un peu fou d’autant plus que je n’étais pas issu de ce milieu. Mais au moins je sais d’où je viens et ça prouve surtout que tout est réalisable et qu’il suffit simplement de croire en ses rêves. Dans la vie rien ne sera jamais plus important que les rencontres humaines. Seuls les échanges vous permettent d’avancer, d’être tiré vers le haut. Au début de mon activité, je faisais beaucoup de pré-entraînement et de débourrage. Immédiatement j’ai obtenu la confiance de clients notamment grâce à Guy Cherel qui m’a beaucoup soutenu à l’époque. Ce n’est qu’une paire d’années plus tard que j’ai réellement souhaité devenir entraîneur. A partir de là, je ne remercierai jamais assez François Nicolle qui m’a mis en relation avec beaucoup de monde, notamment la famille Détré, ce qui est d’une aide précieuse. Il a toujours été disponible et de bon conseil. A moi désormais de gentiment faire monter mon effectif en qualité », résume Jérôme qui y parvient plutôt bien si l’on en juge les 37 victoires alignées en 2021. L’élève allant même, lors du Ferdinand-Dufaure 2020, jusqu’à dépasser le maître en emmenant Yeiayel à la deuxième place derrière Gardons le Sourire. A une petite longueur d’un premier Groupe I. « Comme dit François Nicolle, il ne faut pas que le succès arrive trop vite. Il vaut mieux savourer chaque moment. Sans s’énerver tout vient avec le temps », reprend ce metteur au point qui, à proximité de la partie entraînement, dévoile une autre facette de sa richesse. « Voici notre structure élevage, le Haras de la Courlay géré par Ophélie mon épouse. On y abrite nos trois étalons avec une dizaine de poulinières en propriété. On essaie d’aller de l’avant, de voir plus loin. J’ai du reste dans mon écurie beaucoup de 3 ans parmi lesquels Jolicoeur du Gouet sur qui je fonde quelques espoirs. Il débutera au printemps, mais il fera surtout un très bon poulain pour l’automne. Au niveau parisien, j’ai quelques chevaux d’âge capables de bien se comporter comme Gemini d’Ax qui vient de tomber bêtement pour son retour dimanche dernier à Auteuil. Il était envisagé de courir le Prix du Président de la République, mais on va devoir revoir nos plans. C’est en tout cas un cheval d’avenir, qui vieillit vraiment bien. Cosmos Harmony a obtenu une prometteuse troisième place mardi sur le steeple de Compiègne, malgré le fait qu’elle ne soit pas encore à 100%. Elle a très bien encaissé cette sortie, mercredi matin elle était parfaite. Troisième comme elle, Haresca du Tabert m’a bien plu. Comme Cosmos, elle sera principalement vue à son avantage en terrain lourd. Arrivera bien un jour où il va pleuvoir. Mon vieux Yeiayel sera fin prêt pour l’automne. Si ses jambes veulent tenir il a un gros potentiel. Concernant Ingrandes, je pense qu’elle est apte à jouer sur deux tableaux. Elle ira sur les obstacles au printemps, mais il n’est pas impossible qu’elle retourne un peu en plat à l’automne pour lui apporter un peu de métier en courant les Groupe I pour AQPS. Elle a en tout cas repris l’entraînement et tout est ok, même si elle a encore besoin de boulot. Mais il n’y a pas qu’Auteuil. Il faut aller partout, parcourir la province pour que les petits chevaux gagnent aussi leur vie. Dans mon écurie, chaque cheval a son importance ».
F.R. |