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Jamais deux sans trois pour Inmarosa ![]() Elle était là en 2024 et 2025… et elle sera encore au départ du Prix d’Amérique 2026. Inmarosa a brillamment poinçonné son passeport pour le Prix d’Amérique, dimanche, dans la Qualif 2, le Prix du Bourbonnais (Grp. II). Malgré plusieurs déplacements à l’automne, en Belgique, en Suède et en Italie, la petite championne de Laurent Abrivard est revenue meilleure que jamais à Vincennes. En troisième épaisseur et nez au vent en haut de la montée, la pépite drivée par Léo Abrivard a encore trouvé d’incroyables ressources pour mettre un uppercut à Izoard Vedaquais dans le tournant final afin de se présenter avec plusieurs longueurs d’avance dans la ligne droite. La messe était dite et Keep Going, Izoard Vedaquais et l’impressionnante Harmony du Rabutin trouvaient ensuite bien mieux qu’un accessit en empochant eux aussi leur qualification pour le grand jour. « Elle n’a rien à envier aux tops chevaux » déclarait Léo Abrivard qui n’a jamais réussi à remporter le moindre Groupe I avec sa jument. Ce n’est pas faute d’avoir tout donné puisqu’ils ont fini seconds des Prix de France, de Paris, et des Critériums des 4 et 5 ans. Le conte de fée serait qu’ils enlèvent, ensemble, leur premier classique dans la plus belle course au Monde. Why not ?
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Retour fructueux à Paris pour Lovino Bello ![]() Parmi les cracks de sa génération depuis l’âge de 2 ans, si ce n’est le meilleur, Lovino Bello a enlevé, samedi, le Prix Octave Douesnel (Grp. II), ultime préparatoire au Critérium Continental. Pourtant, l’associé d’Eric Raffin ne s’est pas simplifié la tâche. A huit cents mètres de l’arrivée, il lui a fallu prendre ses responsabilités et contourner nez au vent le peloton. Pas facile d’autant plus que son camarade d’écurie Falco Killer Gar envisageait lui aussi le succès. Un face à face s’engageait, mais le dernier nommé, sous la pression de « Lovino » se perdait totalement dans ses allures peu après la mi-ligne droite. Lombok Jiel terminait fort, mais à distance, tout comme Phantom Express qui, ferré, a réalisé des débuts sur le sol français prometteurs. Frank Gio, dominé dans le tournant final, s’accrochait à la quatrième place que revendiquait First of Mind. Après son semi-échec à Solvalla dans la Finale de l’UET, le dauphin de Lancier du Goutier dans le Critérium des 4 ans, est donc revenu à Paris au mieux de sa forme. Reste à savoir s’il n’est pas meilleur sur le parcours classique… alors que le « Continental » est un exercice de vitesse. Réponse sur la cendrée le 21 décembre.
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Eros Zola nous rejoue L’Assommoir ![]() Quel exploit ! Eros Zola a privé jeudi Cobra Killer Gar d’une septième victoire consécutive. L’associé de Gabriele Gelormini, à une cote d’égalité, a rendu bien des turfistes « Misérables ». « L’assommoir », autre œuvre de Zola, porte également bien son nom. Et que dire de « Germinal » pour les nombreux preneurs du favori qui ont touché le fond pour ne pas dire qu’ils font grise mine. Stoppons la littérature et revenons-en aux courses, avec ce Prix Jean Boillereau, où Clément Duvaldestin a constamment fumé la pipe dans le dos de l’animateur Jango Vici qui a peut-être voulu aller plus vite que la musique dans la première moitié du parcours. Eros Zola avait beau jeu de sortir de son sillage au moment du sprint sans laisser le moindre espoir à l’élève d’Eric Bondo. Derrière ces deux trotteurs détachés, Greco Bello, venu tenter sa chance faute d’un programme sur mesure, créait la surprise en subtilisant le dernier accessit aux étrangers Global Dubhe et Ninepoints Lasse. Nouveau succès pour l’écurie Duvaldestin avec un cheval de 9 ans que Clément considère pourtant meilleur avec la selle. Ça promet pour ses prochaines sorties au trot monté. Ne serait-ce tout simplement pas lui « La Bête Humaine » ? Fin du chapitre !
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Diva Del Ronco et son ténor François Lagadeuc ![]() Voilà presque quatre ans que Diva Del Ronco n’avait plus gagné. Sa place derrière la voiture, mercredi, dans le Prix de Villers Cotterêts ne lui rendait pas la mission facile pour renouer avec le succès. Cela dit, sa quatrième place dans le Quinté référence du 14 novembre était bien plus que séduisante et Salvatore Minopoli n’avait pas caché dans nos colonnes en attendre un excellent résultat. Il aura eu beaucoup mieux que ça. Drivée par François Lagadeuc, qui lui « parle » comme à une copine d’enfance, la jument italienne est venue défier le favori Jablonski de l’écurie Bazire en haut de la montée avant de le mettre k.o. dès l’entrée de la ligne droite. A partir de cet instant, la « Diva » faisait de la cendrée parisienne sa plus belle scène et s’imposait en chantant devant Vallatonian, auteur d’une excellente rentrée, Die Hard, qui retrouvait la santé après un passage à vide, Kaxig In, la note pour sa fin de course, et la très régulière Look of Love. En trois associations avec Diva Del Ronco, François Lagadeuc n’a jamais terminé plus loin que quatrième. La Diva a bel et bien trouvé son Ténor.
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